Dictionnaire des sciences philosophiques, Volume 3 |
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absolue Aristote attributs bouddhisme c'est-à-dire caractère cause choses chrétienne Colebrooke Condillac condition connaissance connaître conscience conséquent considéré corps critique croyance d'Aristote Descartes déterminer développement Dieu Diogène Laërce disciples divine doctrine écrits effet éléments esprit existence facultés fond forme général Hegel Héraclite Hobbes hommes Hutcheson Ibn-Roschd idées infinie Jamblique Jouffroy jugement Juifs kabbale Kant karaïtes l'âme l'auteur l'autre l'école l'entendement l'esprit humain l'être l'existence l'expérience l'histoire l'homme l'idéal l'idée l'imagination l'infini l'intellect l'intelligence l'unité l'univers Lao-tseu Leibnitz Leipzig liberté livre Locke logique lois lui-même Maimonide manière matière ment métaphysique méthode monde morale mouvement nature nécessaire notions objets ouvrages pensée perception phénomènes philo philoso philosophie physique Platon Plotin première principe psychologie publié pure qu'une question raison rapport Raymond Lulle réalité religieux religion rien Schelling science scolastique sens sensation sensible sentiment seule Sextus Empiricus sorte spéculative Spinoza substance syllogisme système théologie théorie tion traité universelle védânta vérité volonté vrai Zohar
Popular passages
Page 200 - ... supposent. Ainsi ces vérités subsistent devant tous ' les siècles, et devant qu'il y ait eu un entendement humain : et quand tout ce qui se fait par les règles des proportions, c'est-à-dire tout ce que je vois dans la nature, serait détruit, excepté moi, ces règles se conserveraient dans ma pensée ; et je verrais clairement qu'elles seraient...
Page 337 - ... les froids carreaux. Les heures de la nuit s'écoulaient, et je ne m'en apercevais pas; je suivais avec anxiété ma pensée, qui de couche en couche descendait vers le fond de ma conscience, et, dissipant l'une après l'autre toutes les illusions qui m'en avaient jusque-là dérobé la vue, m'en rendait de moment en moment les détours plus visibles.
Page 513 - ... lui témoigner même beaucoup de compassion de son mal; car les misérables sont si sots, que cela leur fait le plus grand bien du monde. Mais je tiens aussi qu'il faut se contenter d'en témoigner, et se garder soigneusement d'en avoir. C'est une passion qui n'est bonne à rien au dedans d'une âme bien faite, qui ne sert qu'à affaiblir le cœur, et qu'on doit laisser au peuple, qui, n'exécutant jamais rien par raison, a besoin de passions pour le porter à faire les choses.
Page 511 - Quoique les hommes se flattent de leurs grandes actions, elles ne sont pas souvent les effets d'un grand dessein, mais des effets du hasard.
Page 623 - Mais ce n'est point elle seule qui enseigne à l'homme la liberté, le devoir, la distinction du bien et du mal, du juste et de l'injuste...
Page 608 - État est bien mieux réglé lorsque, n'en ayant que fort peu, elles y sont fort étroitement observées; ainsi, au lieu de ce grand nombre de préceptes dont la logique est composée, je crus que j'aurais assez des quatre suivants, pourvu que je prisse une ferme et constante résolution de ne manquer pas une seule fois à les observer.
Page 104 - Tous les accidents ou qualités que nos sens nous montrent comme existant dans le monde n'y sont point réellement, mais ne doivent être regardés que comme des apparences; il n'ya réellement dans le monde que les mouvements par lesquels ces apparences sont produites.
Page 473 - Le sage guérit de l'ambition par l'ambition même; il tend à de si grandes choses , qu'il ne peut se borner à ce qu'on appelle des trésors , des postes , la fortune , et la faveur.
Page 540 - Comme nous avons établi ci-dessus une harmonie parfaite entre deux règnes naturels, l'un des causes efficientes, l'autre des finales, nous devons remarquer ici encore une autre harmonie entre le règne physique de la nature et le règne moral de la grâce, c'est-à-dire entre Dieu, considéré comme architecte de la machine de l'univers, et Dieu considéré comme monarque de la cité divine des esprits.
Page 473 - Ne nous emportons point contre les hommes en voyant leur dureté, leur ingratitude, leur injustice, leur fierté, l'amour d'eux-mêmes, et l'oubli des autres; ils sont ainsi faits, c'est leur nature : c'est ne pouvoir supporter que la pierre tombe ou que le feu s'élève...