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SIECE SOCIAL

Compagnies étrangères dont les actions se négocient sur le marché de Paris.

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BULLETIN

DE

L'AGENCE FINANCIÈRE

DES ASSURANCES

REVUE FINANCIÈRE

Sans qu'il soit possible encore de constater une véritable reprise des affaires sur le marché des assurances, on ne saurait méconnaître que la tendance devient meilleure, depuis que les comptes rendus présentés aux assemblées générales ont permis d'apprécier la situation actuelle des Compagnies.

Pour la plupart des bonnes Compagnies incendie, les dividendes de l'exercice 1882 sont sensiblement supérieurs à ceux de 1881, et il est permis d'espérer, d'après les résultats du commencement de 1883, que cette année sera meilleure encore.

Les mesures adoptées par le Syndicat commencent à porter leurs fruits; lorsque, après le relèvement des tarifs, on voudra bien s'occuper sérieusement de la question des commissions et la résoudre conformément à l'intérêt bien entendu des Compagnies, il est hors de doute que la crise par laquelle a passé l'industrie des assurances contre l'incendie ne tardera pas à disparaître et que les actions de ces Compagnies reprendront sans peine la faveur qui les a momentanément abandonnées.

En ce qui concerne les assurances sur la vie, les résultats de 1882 démontrent que les conditions d'existence des Compagnies nouvelles sont très laborieuses exagération des frais généraux et des commissions annulations multipliées, tout concourt à placer ces Compagnies dans une situation d'infériorité notoire à l'égard des Sociétés anciennes, et à reculer, en ce qui les concerne, à des échéances plus ou moins lointaines, l'époque des dividendes. Nous croyons donc qu'il serait opportun de profiter des bas cours pratiqués encore sur certaines Compagnies incendie pour faire des arbitrages que la vente des titres d'assurances sur la vie et le remploi en titres d'assurances contre l'incendie rendraient certainement avantageux.

Les cours des Compagnies d'assurances contre les accidents se maintiennent assez bien pour les Sociétés qui distribuent des dividendes. Les autres sont délaissées, quoique en général les cours soient dépréciés outre mesure.

Au surplus, les détails dans lesquels nous allons entrer montrent, mieux que tous les commentaires, soit les éléments de fermeté, soit les points faibles que présente la situation actuelle de nos Compagnies d'assurances.

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Incendie. En comparant les dividendes que les actionnaires de cette branche viennent de toucher pour l'exercice 1882 à ceux qu'ils avaient reçus pour l'exercice précédent, on reconnaît que les Compagnies incendie sont rentrées dans la bonne voie. L'amélioration n'est pas et ne pouvait pas être subitement considérable, mais elle est générale et d'autant plus significative que l'organisation du Syndicat est encore loin d'être complète.

Augmentation.

La Générale distribue 1.150 francs net par action. 150 D Le Phénix

225

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25 D 291

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Tous ces titres ont déjà regagné une partie de leur coupon et sont demandés la Générale à 21.600, le Phénix à 4.300, la Nationale à 16.000,l'Union à 8.000, le Soleil à 1.900, la France à 3.700, l'Urbaine à 1.550, la Providence à 5.800, l'Aigle à 2.100, la Paternelle à 1.975. Nous ne parlons ni du Nord, ni de la Confiance, qui n'ont pas encore tenu leurs assemblées générales.

Le Midi et la Caisse générale, désintéressés de la lutte par suite de leurs traités avec la Continentale et la Métropole, vont distribuer à leurs actionnaires, devenus en quelque sorte des obligataires, l'intérêt du capital social. Ces titres valent actuellement 90 francs; c'est un placement sûr et rémunérateur que l'on peut recommander aux petits capitalistes.

La Continentale, la Commerciale, ont payé les intérêts prévus par leurs statuts.

Par contre, le Monde et le Progrès national, fortement atteints par des réassurances étrangères imprudemment traitées, ont dû renoncer à toute distribution pour 1882. Le mal semble réparable en ce qui concerne le Monde; il est grave au Progrès national, dont les actions sont tombées à zéro.

La Foncière, la Métropole, la Clémentine, l'Assurance Coloniale, la Confiance et l'Ouest ne réuniront leurs actionnaires qu'à des dates placées entre le 15 et le 31 mai. Nous croyons que l'Assurance coloniale pourra donner le même dividende que l'année dernière, mais il est possible que, par prudence, on propose à la Confiance, de reporter au crédit de 1883 le solde bénéficiaire de 1882. La Foncière et la Clémentine resteront probablement aussi sans dividende pour le moment, malgré les louables efforts de directeurs expérimentés. De la Métropole, il vaut mieux ne rien dire, si ce n'est pour souhaiter aux actionnaires le discernement dont ils ont besoin dans les circonstances difficiles que traverse leur Société.

Vie. - Dans la branche vie, les plus anciennes Compagnies ont été seules en mesure de donner à leurs actionnaires, à titre d'àcompte ou de dividende, des sommes plus élevées que précédemment. Les à-compte ont été à la Générale, de 800 francs par action (au lieu de 500); à la Nationale, de 242,50 (au lieu de 194); le dividende du Phénix est de 650 francs (au lieu de 600). L'Union n'a donné qu'un à-compte de 50 francs comme en 1880, et l'Urbaine 50 francs

de dividende comme l'année dernière. La Caisse générale des familles a réduit son dividende à 25 francs au lieu de 30, et le Soleil, à 20 fr. au lieu de 25.

Sauf en ce qui concerne la Générale que l'on recherche à 28.500 fr. il y a plutôt des offres sur les titres vie à 6.100 pour l'Union, à 13,600 pour la Nationale, à 480 pour la Caisse générale des familles, à 1.200 et 2.000 pour l'Urbaine, à 480 pour le Soleil, etc.

L'Abeille distribue comme précédemment 12 fr. 50; elle est cotée 410 environ. Le Monde, qui donnait 10 francs l'année dernière, ne donne rien pour 1882; l'action est à 110 fr. La période des dividendes ne s'ouvre encore ni pour la Confiance, ni pour le Patrimoine, ni pour le Temps, ni pour la Foncière, ni pour le Nord, ni pour la Providence; les actions de ces Compagnies sont plus ou moins faibles. La Centrale, qui n'a plus à compter sur l'appui de sa branche incendie, devra trouver sans peine un autre gîte où reposer sa tête; mais à la Métropole et au Progrès national la situation présente une véritable gravité.

Nous ne parlons que pour mémoire du Crédit viager, qui a sans cesse des hauts et des bas, présentement des bas plutôt que des hauts on cote 150 après 300.

La Foncière, la Caisse paternelle, le Temps et la Centrale ne tiendront d'ailleurs leurs assemblées annuelles que du 12 au 30 mai

courant.

L'Aigle mérite une mention toute spéciale. Dans une assemblée générale tenue le 30 avril dernier, les actionnaires ont voté, à l'unanimité moins une voix, une résolution tendant à transformer en actions de 2,000 francs les actions qui sont actuellement de 500 francs seulement. Ce changement qui ne porte atteinte à la liberté d'aucun actionnaire (car ceux qui ont moins de 4 actions ne seront pas forcés de modifier leur situation) aura certains effets utiles que nous ne pouvons développer ici, mais qui ont été parfaitement compris des intéressés. Un ou deux spéculateurs ont cru pouvoir cependant profiter de la circonstance pour peser par surprise sur les cours; ils en seront, croyons-nous, pour leurs frais. Les actionnaires savent que la situation de leur Société est excellente et que la période rémunératrice ne tardera pas à s'ouvrir; ils n'ont donc aucune raison pour abandonner leurs actions à vil prix.

Accidents.

Cette branche d'assurances étant encore dans la

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