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mination de M. de Serbonnes comme directeur et à divers détails d'un intérêt secondaire. Après quelques explications sur le traité proposé, les actionnaires ont voté à l'unanimité, moins une voix, les conventions avec l'Abeille et la séance a été levée après l'adoption d'une modification des statuts relative au nombre des administrateurs dont le maximum a été fixé à dix et le minimum à cinq.

Les administrateurs de la Centrale ont déclaré qu'ils feraient désormais l'abandon de la moitié de leurs jetons de présence.

Les actionnaires de l'Assurance française (accidents) ont reçu la communication suivante:

M.

Paris, le 20 octobre 1883.

L'assemblée générale extraordinaire qui s'est réunie le dix-sept courant, dans les formes prescrites par l'article 31 de la loi du 24 juillet 1867, a voté à la presque unanimité (556 voix contre 11) la résolution suivante :

« L'assemblée approuve le projet de réduction du capital présenté par le Conseil d'administration et décide:

«Que le capital de douze millions de francs, divisé en 24,000 actions «de 500 francs sur lesquelles le quart, soit 125 francs par action, a « a été versé à la constitution, sera réduit à quatre millions divisés <«<en huit mille actions de 500 francs entièrement libérées au moyen «de l'échange d'une action nouvelle contre trois actions anciennes « libérées de 125 francs, plus d'une soulte de quarante-un francs « 66 centimes qui sera payée par chacune des 24,000 actions aux époques suivantes :

« 1° Quinze francs au 25 octobre courant;

« 2° Quinze francs au 28 février 1884;

« 3° Onze francs au 30 juin 1884;

« L'assemblée décide en outre que les huit mille actions entière«ment libérées seront créées au porteur. »>

En vertu de la délibération qui précède, nous vous invitons à nous adresser sans retard, par la voie qui vous conviendra le mieux, la somme de quinze francs par chaque action que vous possédez.

Dans le cas où vous désireriez opérer immédiatement la libération de 41 fr. 66 par titre, il vous sera tenu compte de 5 p. 100 sur les paiements anticipés.

Le Conseil a décidé que pour faciliter à chaque actionnaire la libération de ses titres et la remise immédiate des nouveaux qui seront au porteur, la Compagnie recevra jusqu'à concurrence du montant de votre libération, des coupons d'actions et d'obligations de chemins de fer et du Crédit foncier, ainsi que toute autre valeur d'un revenu certain.

Si vous préfériez un autre mode de paiement, veuillez nous en faire la proposition et nous vous ferons connaître la décision du conseil à cet égard.

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On affirme que la plupart des actionnaires ont déjà opéré le versement intégral de 41 fr. 66. Nous le croyons volontiers, car la mesure adoptée résout d'une façon très heureuse les difficultés qui pouvaient entraver la marche de l'Assurance française.

Le comité de liquidation de la Caisse générale de Réassurances et de Coassurances a fait parvenir aux intéressés la circulaire sui

vante :

<< Messieurs,

« Paris, le 18 octobre 1883.

« Nous avons l'honneur de vous informer que l'assemblée générale des actionnaires de la Caisse générale de Réassurances et de Coassurances a eu lieu le 17 octobre 1883.

« La feuille de présence a été signée par 71 actionnaires, représentant 2671 actions.

« L'assemblée, après avoir entendu la lecture des rapports du Conseil d'administration et de la commission d'enquête nommée par l'assemblée ordinaire du 27 juillet dernier, reconnaissant, par les conclusions desdits rapports et par les chiffres des bilans qui lui ont été soumis, l'existence des conditions exigées pour la dissolution obligatoire, a prononcé la dissolution de la Société; a rejeté, à l'unanimité, moins quatre votants, la liquidation judiciaire; a voté à la même majorité la liquidation amiable.

«< En conséquence de ces résolutions, ont été nommés liquidateurs MM. Joseph Chevreau, Lucien Roignot, Ignace Winter.

« L'assemblée a également, par une résolution expresse, donné tous pouvoirs aux liquidateurs pour des poursuites à exercer contre les administrateurs de la Société en fonctions avant le 27 juillet 1883, sous réserve du droit personnel appartenant à chaque actionnaire.

<< En portant ces faits à votre connaissance, le Comité de liquidation a l'honneur de vous informer que, d'après la résolution de l'assemblée, deux des liquidateurs auront qualité pour signer, au nom de la Société en liquidation.

« Veuillez agréer, etc. »

Les actionnaires de la Réassurance ont approuvé, dans leur assemblée du 27 octobre dernier, les comptes qui leur étaient soumis et qui se soldent en perte, au 31 décembre 1882, par 865,982 fr. 94. La demande présentée par plusieurs actionnaires d'allouer une indemnité de déplacement aux membres présents à l'assemblée, a été repoussée. Quant à la cession du portefeuille, elle a été momentanément ajournée.

Les liquidateurs nommés par les actionnaires de l'Europe, dans leur assemblée du 10 octobre dernier, sont MM. Eugène Lebeuf, directeur de l'Europe, et Ernest Ricard, directeur de la Renaissance. L'assemblée leur a adjoint, à titre de commission de liquidation, les membres de l'ancien Conseil d'administration de l'Europe, ainsi que le commissaire.

On sait que la mission des liquidateurs consistera à faire apport à la Renaissance de l'actif net de l'Europe, après avoir éteint tout son passif, et de recevoir en échange 2400 actions Renaissance de 500 francs entièrement libérées pour être réparties aux actionnaires de l'Europe.

Les actionnaires de la Renaissance sont de nouveau convoqués pour le 22 novembre courant, à l'effet de confirmer et de régulariser les résolutions antérieures.

Le conseil d'administration du Progrès national (incendie) a décidé un appel de fonds de 62f50 par action aux époques suivantes : 31 25 du 20 au 30 novembre courant et 3125 du 1er au 10 février 1884.

Voici la circulaire que fait parvenir aux intéressés la direction de cette Compagnie :

<< Monsieur,

« Nous avons l'honneur de vous informer que notre conseil d'administration, en vertu des pouvoirs que lui confère l'article 33 des

statuts de la Compagnie, a décidé, dans sa séance du 11 octobre courant, qu'un appel de soixante-deux francs cinquante centimes par titre aurait lieu sur les actions du Progrès national (incendie), et que cet appel serait divisé en deux versements de trente-et-un francs vingt-cinq centimes chacun, payables, le premier, du 20 au 30 novembre prochain, et le deuxième, du 1er au 10 février 1884.

« Le conseil, soucieux de l'intérêt de ses actionnaires, a dû prendre cette décision sans délai, après l'examen de la situation auquel il s'est livré.

<<< Cette situation ne lui avait pas été suffisamment indiquée par l'ancienne direction, qui a dû être changée.

<< Tenant compte des observations faites à la dernière assemblée, il s'est préoccupé avant tout d'arriver à la résiliation des contrats à l'étranger, et, à la fin de décembre prochain, les risques provenant de ce chef auront à peu près complètement disparu.

« Ces affaires liquidées, la Compagnie restera en possession d'un portefeuille et d'une organisation tels, qu'on peut espérer, sans se faire illusion, le retour prochain à un avenir meilleur.

« Nous vous demandons de vouloir bien vous prêter à cette mesure indispensable, qu'une liquidation n'aurait pas évitée.

Il tarde au conseil de vous expliquer les motifs de ces résolutions, et, dans ce but, il avancera, autant que faire se pourra, la date de convocation de l'assemblée générale statutaire.

« Nous venons, en conséquence, vous prier de vouloir bien faire effectuer le payement du premier terme de cet appel sur les...... actions de la Compagnie que vous possédez en versant la somme de...... à notre caisse ou en nous adressant en couverture un chèque sur Paris dans les délais fixés. >>

Un jugement du tribunal de commerce de la Seine, en date du 16 octobre 1883, a prononcé la faillite de la Société anonyme dite: Compagnie d'assurances l'Accident, dont le siège est à Paris, 28, rue de Grammont.

Le même jugement a fixé l'ouverture de la faillite au 31 août dernier. M. Chevalier a été nommé juge-commissaire, et M. Lamouroux syndic provisoire.

Le portefeuille de l'Accident était et est encore réassuré par la Protection-Accidents dont la faillite a été prononcée par jugement du

9 courant.

En exécution des articles 30 et 32 des statuts, les actionnaires du Soleil (grêle) sont convoqués en assemblée générale extraordinaire pour le mardi vingt novembre courant, à quatre heures et demie précises de l'après-midi, au siège de la Société, 44, rue de Châteaudun, à Paris.

Une circulaire du Conseil d'administration explique de la manière suivante l'objet le plus important de cette réunion :

« Les résultats de l'exercice 1883, bien que satisfaisants à certains égards, puisqu'ils consacreront un bénéfice d'environ 260,000 francs, n'ont cependant que trop justifié les craintes exprimées par votre Conseil d'administration à l'assemblée générale du 12 avril dernier, lorsque fut présentée une proposition tendant à la dissolution anticipée de notre Société.

Bien que cette proposition ait été repoussée par 370 voix contre 78, bien que tous les efforts possibles aient été tentés pour ramener à nous la confiance ébranlée par cet incident, la marche de nos opérations en a été sensiblement affectée.

La production en affaires nouvelles est, en effet, inférieure de près de 300,000 francs de primes à celle qu'il était permis d'espérer, et la plus grande part de cette diminution doit être évidemment attribuée aux conséquences d'une agitation intérieure dont les concurrents n'ont pas manqué de se faire une arme efficace.

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Les intentions manifestées par les auteurs de cette proposition, dans une lettre adressée aux actionnaires le 25 avril dernier, au moment même où les plus grands efforts étaient tentés pour atténuer les effets d'une si regrettable agitation, ne permettent pas de considérer cet incident comme isolé. Elles donnent à craindre que, sans tenir compte des intérêts sociaux, ni de la volonté exprimée par la majorité du corps social, ils n'usent jusqu'à l'excès d'un droit que la loi n'a pas jugé nécessaire de limiter, et ne soulèvent la même question chaque année, au moment décisif de la campagne d'assurances. De telle sorte que, le retour périodique des mêmes causes produisant des effets de plus en plus graves, notre Société en viendrait à être complètement paralysée.

Le Conseil d'administration a pensé qu'une telle situation ne pouvait se prolonger sans danger, et il a résolu de vous proposer d'introduire dans les statuts une disposition nouvelle, interdisant de discuter la dissolution anticipée de la Société, tant que des pertes n'auront pas réduit le capital social d'un dixième, proportion manifestement modérée, car il n'est pas supposable que des associés sérieux, ayant engagé un capital donné dans une entreprise sérieusement fondée, renoncent à la poursuivre avant d'avoir vu disparaître, par des pertes, un dixième de ce capital.

Cette disposition rendrait impossible le retour de toute agitation semblable à celle dont nous souffrons, jusqu'au jour, qui peut ne jamais venir, la perte d'un dixième du capital donnerait quelque fondement aux arguments

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