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SIÈGE SOCIAL

Compagnies étrangères dont les actions se négocient sur le marché de Paris.

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100.000

250 D

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LE LION (incendie).

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Supplément au MONITEUR DES ASSURANCES du 15 octobre 1883.

BULLETIN

DE

L'AGENCE FINANCIÈRE

DES ASSURANCES

REVUE FINANCIÈRE

Chercher à analyser les motifs de la stagnation persistante du marché serait peine perdue. Depuis quelque temps tout est bon pour entraver les affaires; complications extérieures, difficultés intérieures, politique, budget, servent à tour de rôle pour enrayer toute velléité de reprise tant au parquet des agents de change qu'en banque. Il faut renoncer à lutter contre des circonstances plus fortes que les meilleures volontés et attendre patiemment le retour de la confiance.

Sur le marché des assurances en particulier, la caractéristique, c'est une abstention générale. Les cours des valeurs les plus recommandables baissent sans que, dans la plupart des cas, une seule transaction ait pu fixer un prix réellement pratiqué. Il serait absolument faux d'induire des cotes que les prix marqués soient ceux résultant de négociations réellement effectuées.

Si l'Urbaine (incendie) reste offerte à 1500 francs, il n'en est pas moins certain que, depuis le cours de 1625 francs, aucune action n'a changé de titulaire et qu'il suffirait d'une demande de dix titres pour regagner, et au delà, le terrain perdu. De 1950 francs, la Paternelle est descendue à 1860 francs sans que les offres aient trouvé de contre parties. La Caisse Paternelle a été offerte au-dessous de 90 francs sans que cette dépréciation ait pu faire sortir les acheteurs de leur mutisme, bien que la valeur du titre soit intrinsèquement de 140 francs.

L'Urbaine (vie) ne trouve pas amateur à 950 francs, alors que ce prix représente un revenu de plus de 5 p. 100.

S'il n'y avait pas chez les capitalistes un parti pris évident d'abstention, il est certain que nous n'aurions pas eu l'occasion de citer les exemples que nous venons de rappeler. La nullité des affaires en valeurs d'assurances ne saurait donc être attribuée à la nature des titres (nous ne parlons, bien entendu, que des Compagnies recommandables), mais bien à un état général de crise dont la fin ramènera aux placements sérieux d'assurances ceux qui s'en tiennent momentanément éloignés.

Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable.

Alors que les transactions sur les titres d'assurances sont si restreintes, il semblerait qu'aucune difficulté nouvelle [ne devrait provenir des Compagnies elles-mêmes. Nous constatons avec regret qu'il n'en est pas ainsi et que certains bureaux de transferts, agissant sous l'empire d'ordres au moins maladroits, paraissent se complaire à apporter aux échanges d'actions les entraves les plus invraisemblables. Se figure-t-on, par exemple, que depuis quelque temps, les acheteurs d'actions de l'Alliance et de la Compagnie générale accidents ne peuvent obtenir le transfert à leurs noms qu'en versant à la caisse de la Compagnie l'intégralité des sommes restant à appeler, soit 750 francs pour la première de ces Compagnies et 375 francs pour la seconde !

Comme on ne peut pas admettre que les administrations de ces Sociétés agissent uniquement par caprice ou fantaisie, on est porté à se demander sous l'empire de quelles préoccupations elles adoptent des mesures aussi insolites. Serait-ce pour elles un moyen déguisé de se procurer des ressources sans faire ouvertement un appel de fonds? Veulent-elles forcer les actionnaires actuels à rester indéfiniment rivés à leur fortune, ou bien est-ce par sollicitude pour ceux qui pourraient être tentés de devenir actionnaires, qu'inventant des exigences telles que personne ne voudra les subir, elles donnent ainsi un avertissement détourné de se méfier de leurs valeurs ?

Quoi qu'il en soit, voilà les titulaires actuels des titres de l'Alliance et de la Compagnie générale bien prévenus. Ils sont actionnaires

à perpétuité ! Autant les travaux forcés alors on a du moins la chance de l'évasion.

Centrale-Accidents. Au moment où ces lignes paraîtront, les actionnaires de la Centrale seront réunis en assemblée générale pour délibérer sur le projet de la réassurance du portefeuille à l'abeille. Nous donnons ci-après la partie essentielle de la circulaire du Conseil d'administration prouvant la nécessité de la mesure proposée, par suite de la situation de la Compagnie :

MONSIEUR,

Nous vous avons, par notre circulaire du 27 septembre écoulé, convoqué en Assemblée générale extraordinaire pour vous soumettre un traité de réassurance que nous avons conclu, sous réserve de votre ratification, avec la Compagnie l'Abeille-accidents. Nous avons, en cela, suivi l'exemple que nous a donné la Centrale-vie, en concluant un traité semblable avec l'Abeille-vie, traité que les actionnaires de la Centrale-vie ont approuvé à l'unanimité le 22 août dernier.

Les motifs qui ont entraîné la détermination de votre Conseil d'administration sont presque identiques à ceux qui avaient provoqué la résolution des administrateurs et des actionnaires de la branchevie. Nous vous les exposerons en détail dans la réunion du 15 octobre courant; notre but en vous adressant la présente circulaire est simplement d'appeler votre attention sur l'extrême importance de cette réunion extraordinaire.

Déjà vous avez pu constater, par les comptes qui vous ont été soumis pour l'exercice 1882, que notre Compagnie a perdu, l'année dernière..

.

somme qui, jointe aux frais de 1er établissement,

147,144 fr. 20

s'élevant à .

porte à.

216,728 fr. 07

363, 872 fr. 27

le total des sommes dépensées à la date du 31 décembre 1882. Les conditions actuelles du fonctionnement des Compagnies accidents sont telles que, malgré certaines économies réalisées, il a fallu aliéner depuis le commencement de l'année courante 2,430 francs de rente sur les 12,030 francs qui figuraient au dernier bilan.

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Votre nouveau Conseil s'est empressé de rechercher les causes de cette situation et il n'a pas tardé à reconnaître que le seul moyen d'empêcher l'épuisement progressif de notre capital était de renoncer à lutter contre la concurrence de Compagnies plus puissantes. De là, la conclusion d'un traité qui nous mettra à l'abri des appels de fonds, et nous permettra, suivant toute apparence, de sauvegarder une notable partie du premier quart versé

INFORMATIONS DIVERSES.

Le Conseil d'administration du Phénix (incendie) a fixé à 125 francs par action le dividende du 1er semestre 1883.

En conséquence, le payement de cette somme se fait à la caisse de la Compagnie et dans les agences, depuis le 1er octobre.

Conformément à la loi du 25 juin 1857, il sera fait déduction de 5 francs par action sur le dividende des titres au porteur.

Les actionnaires de la Réassurance, compagnie Française de Réassurances, sont convoqués en assemblée générale extraordinaire pour le samedi 27 octobre, à deux heures de l'après-midi, cité Rougemont, n° 10, salle des Ingénieurs civils.

Ordre du jour :

1° Compte rendu des opérations et état de situation de la liquidation;

20 Ratification de la cession totale des portefeuilles Incendie et Accidents et des conditions auxquelles une société nouvelle en prend charge;

3o Résolutions à prendre, après examen, sur l'opportunité de la mise en vente des immeubles place Malesherbes et rue de Tocqueville, et demande en autorisation d'emprunter hypothécairement, s'il y a lieu, sur lesdits immeubles;

4o Délibération, conformément aux Statuts, sur la proposition faite par plusieurs actionnaires et à leur requête, d'allouer une indemnité de déplacement aux membres présents à l'assemblée.

La Compagnie qui doit opérer la reprise des portefeuilles Incendie et Accidents, est une Société fondée par M. Spycket, au capital de 1 million, entièrement versé. La cession projetée ne modifie rien

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