Oeuvres de M. Boileau Despréaux...: Avec des eclaircissemens historiques donnés par lui-même, Volume 1 |
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ainſi Amis auſſi Auteur avant avoit beau belle C'eſt CHANG chercher chés choſe coup Cour Critique déja dernier DESP Deſpréaux Dieu dire diſcours Docteur doit donne écrit Editions endroit enfin eſprit eſt êté étoit faiſoit fameux faux Femmes fils fond font force fort gens Grec homme IMIT imprimer j'ai jour juger l'Abbé l'Auteur l'autre l'Homme l'un Lettre lieu Livre loin main manière Mari Marquis ment meſme mettre mieux mois monde mort mots mourut n'en n'eſt nommé nouvelle Ouvrages parler peine Père Pièce plein pluſieurs Poëme Poëte porte premier Prince Public qu'à qu'en qu'un R E M A Rev raiſon Remarque rien rimer s'en s'il Saint ſans Satire ſens ſes ſeul ſoit ſon ſont ſous ſouvent ſuis ſujet ſur tems teur tion tire toûjours traits trouve vains vertu veut vient Voïés voit vrai yeux
Popular passages
Page 311 - A ces mots, essuyant sa barbe limoneuse, II prend d'un vieux guerrier la figure poudreuse. Son front cicatrisé rend son air furieux, Et l'ardeur du combat étincelle en ses yeux. En ce moment il part, et, couvert d'une nue, Du fameux fort de Skink prend la route connue. Là, contemplant son cours, il voit de toutes parts Ses pâles défenseurs par la frayeur épars.
Page 363 - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
Page 158 - Faudra-t-il de sang-froid, et sans être amoureux, Pour quelque Iris en l'air faire le langoureux, Lui prodiguer les noms de Soleil et d'Aurore, Et toujours bien mangeant , mourir par métaphore?
Page 98 - Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête.
Page 161 - Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Et n'a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi. Mais quoi ! répondrez-vous, Cotin nous peut-il nuire ? Et par ses cris enfin que saurait-il produire?
Page 324 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Page 222 - L'évangile au chrétien ne dit en aucun lieu , Sois dévot : elle dit , Sois doux , simple , équitable.
Page 100 - Là sur une charrette une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente ; Six chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l'émouvoir...
Page 36 - L'habit qu'il eut sur lui fut son seul héritage, Un lit et deux placets composaient tout son bien ; Ou, pour en mieux parler, Saint-Amant n'avait rien. Mais quoi ! las de traîner une vie importune, II engagea ce rien pour chercher la fortune, Et, tout chargé de vers qu'il devait mettre au jour, Conduit d'un vain espoir, il parut à la cour 5.
Page 148 - On ne sait bien -souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui, pour un bon mot, va perdre vingt amis.