os Vous irés à la fin , honteusement exclus Ou couvrir chez Thierry d'une feüille encor neuve Mais quoy , de ces discours bravant la vaine attaque, Hé bien, contentés donc l'orgueil qui vous enyvre. 70 Montrés-vous, j'y consens:mais du moins dans mon Livre Commencez par vous joindre à mes premiers Ecrits, R E MARI U E S. En propos familiers ains comme tu fais : &c, Tu seras le secours du premier arrivé. VERS 64. tous les affronts VERS 62. Les Meditations de au Jonas reprochés. ] Jonas, Poë. Buzée c d'Hayneuve.] Nôtre Au. me heroïque, non vendu. D ESP. teur étant un jour dans la Bouti- Ed. de 1701. Voïés Sat. IX. V. que de Thierry son Libraire, s'ap- 91. Ep. IX. V.62. perçut qu'on avoit emploïé les VERS 66. -de Cinna , d'Ano Tragédies de Pradon à envelopper dromaque. ] CINNA , Tragédie de Jes Méditations du P. Julien Hay- Corneille : ANDROMAQUE , TraBeuve, Jésuite. Le P. Buzée , ay- gédie de Racine, Peut-estre enfin soufferts, comme Enfans de ma plume Vous pourrés vous sauver épars dans le volume. 75 Que si mesmes un jour le Lecteur gracieux Amorcé par mon nom sur vous tourne les yeux ; Et sur tout prenés soin, d'effacer bien les traits VERS 74. Vous pourrés vous sau- un jour le Le&teur gracieux, &c.] ver épars dans le volume. ] L'Au- Depuis ce Vers jusques & comreur se repentoit d'avoir publié pris le 114. nôtre Auteur s'est la Satire X. à part. Les Critiques modelé sur La Fresnaie V auquelin, la voïant ainsi seule , l'avoient qui lui -même, dans la Satire attaquée avec plus de hardiesle, adressée à son Livre , s'est mode& cela lui fit prendre la résolu- lé sur l’Epître XX. du Livre 1. tion de ne plus donner aucun d'Horace, dont voici les Vers , Ouvrage , qu'il ne l'insérât en qui font l'Original du compte même tems dans le volume de que les deux Poëtes François renfes Oeuvres. dent au Public de ce qui les conIMIT. Vers 75. Que se mesmes cerne. Cùm tibi sol tepidus plures admoverit aures Irasci celerem , tamen ut placabilis effem. La Fresnaie V auquelin , en même le rapporter ici. Je me conten. teins qu'il imite cet endroit d'Ho. terai d'en copier , chemin fairace, remplit aussi le plan entier sant,quelques endroits , avec les. de l'Elégie d'Ovide à la Postérité. quels nôtre Auteur se rencontre Trist, Liv. V. El. X. plus particulièrement. Voici La longueur du Morceau de La comment l'ancien Poëte comFresnaie Vauquelin m'empêche de mence. Toutefois le tuh as quelquefois le bonheur V Déposés hardiment : qu'au fond cet Homme horrible, Qui cherchant dans ses vers la seule verité, Et qu'enfin sa candeur seule a fait tous ses vices. Libre dans ses discours , mais pourtant toûjours sage ; Ni petit, ni trop grand, tres-peu voluptueux, R E M A Rev E s. Ти peux voir dans ces traits, qu'au fond cet Homme horrible , Et sa candeur fit tous ses vices. Peut estre que je suis , finon du tout bien sage , A tout le moins prudent @ plein d'un grand courage. j'ai déja citée plusieurs fois. Que si quelqu'un , mes Vers, alors vous importune, Pour sçavoir mes parens , ma vie & ma fortune , R E M A Rev E s. Ces quatre derniers Vers ! j'ai Auteur dit dans l'Epitre VII. deoublié de le dire en son licu) puis le Vers 55. jusques & Comi• font l'original de ce que nôtre pris le soixante-dixiénie. Moi-même dont la gloire ici moins répanduë , &c. Plus croissant en vertu je songe à me vanger. Di, que je fus d'ailleurs aimé de tout le monde, Di , que ma taille fut moyenne a non grossere : Mais Soudain revenu, cruel ni trop severe. Si l'on s'enquiert d toy, Quel homme je fuis estre 9 Di, squse , &c. Cet là qu'il parle de l'Origine & cul d'Enfers. it enere en uit: de son Nom, de l'ancienneté & dans le détail de sa vie, qu'il de la noblcfle des alliances de la commence par la première enMaison : ce qui le conduit à par. fance & fon élucailon , & qu'il ler de lui-même , que son père, finit par la date de la composi. mort fort jcune, laissa Orphelin rion de cette Pièce. Sue quand ie t'enfanté, j'avoy par les raisons Du Ciel ja ven passer quarante cinq faisons ; Et justement en l'an, naissance pris j'avoye, Que le grand Roy François conquesta la Savoje, C'étoit en 1935.& l’Auteur aïant tire adre. Tée à fon Livre, elle fue 45. ans. lorsqu'il composa la Sa- ite l'an 1582. 1 95 Contés-lui , qu'allié d'affés hauts Magistrats, Fils d'un Pere Greffier , né d'ayeux Avocats ; J'allai d'un pas hardi , par moi-mesme guidé, 100 Et de mon seul Genie en marchant secondé, Studieux amateur , & de Perse & d'Horace , Er des bords du Permesse à la Cour entraisné, Elever assés haut mes poëtiques ailes : R E MARQUE S. allié d'asses hauts la même Cour. Quelques-uns de VERS 98. Reduit seize ans aprés VERS 96. Fils d'un Pere Greffier, a pleurer mon vieux Pere. ) Il mou&c.) Gilles Boilean, Greffier du rut en 1657. âgé de soixanteConseil de la Grand'Chambre, treize ans. soé le 28. de Juin 1584. VERS 102. Atés prés de Regnier Ibid. né d'ayeux Avocats. ] m'asseoir sur le "Parnasse. ] Nôtre Il tiroit son origine de Jean Boi. Aureur a cru pouvoir parler plus leau , Notaire & Secretaire du hardiment quand il n'a fait que Roi , qui obtint des Lettres de rapporter les sentimens du PuNoblefle pour lui & pour la Po. blic : Et leur Auteur jadis d Reftérité, au mois de septembre gnier préféré, Vers 35. 1371. Jean Boileau , fut un des VERS 108. crayonnas ses quatre nommés pour exercer sa exploits. ] Il avoit êté nominé Charge près du Parlement ; & pour écrire l'Histoire du Roi Henri Boileau , son Petit-fils , fut avec M. Racine , au mois d'OG seçu en 1408. Avocat du Roi en tobre 1677. |