s Et déja chés Barbin, ambitieux Libelles, Vous brûlez d'étaller vos feuilles criminelles. Voir bien-toft vos bons mots, passant du Peuple aux Princesa jo Charmer également la Ville & les Provinces; Et par le prompt effet d'un fel réjouissant, Le temps n'est plus , mes Vers, ou ma Muse en la force IS Du Parnasse François formant les Nourriçons, De fi riches couleurs habilloit ses leçons : Esant ainsi vendu par la main d'un Libraire Alors que je te montre à quelques miens amis , &c. Argiletanas mavis habitare tabernas, Cum tibi , parve liber , Scrinia nostra vacent, &c. I fuge ; sed poteras tutior effe domi. adoptées par le Public , & de- L'appelle un Chat un Chat , c Rollet un fripon. Sat. 1. V.52. Quand mon Esprit poussé d'un courroux legitime, procez 20 Et s'attaqua soi-mesme avec tant de succez, Alors il n'estoit point de Lecteur si sauvage , D'un mot pris en mes Vers n'empruntast le secours. Sous mes faux cheveux blonds déja toute chenuë , Cessez de presumer dans vos folles pensées , Courir l'argent en main les Lecteurs empressés. & le suivant déligaent l'Art fur ce Vers & les trois , qui le Poëtique. fuiveni, est contenu dans une VERS 17. Quand mon Esprit Levire qu'il écrivit à M. de Maispoussé d'un courroux legitime, &c.] croix , au mois d'Août 1695. Satire II. Voịés la , Tome IV. VERS 19. A tout le Genre Hus. VERS 26. Sous mes faux cheveux main scent faire le procez. ] Satire blonds , &c. ] L'Auteur avoit pris VIII. la perruque. DES P. VERS 20. Et s'attaqua sos-mesine IMIT. Vers 28. Onze lustres avec tant de succez. ] Sacire IX. complets sisschargez de trois ans. ] VERS 25. Mais aujourd'hui c'elt.a.dire, cinquante-huit ans. qu'enfin, &c. ) Le jugement , quc Ovide , Liv, IV. dica Trifles Eles. Dôcze Auteur portoit lui - 11ệme XX, novergese Zddidera: luftris altera Isra no ien. Imit. Vers 32. Nes beaux jours Covers ressemble un peu à celuia fomat nis, nos honneurs jont pasfés. ] ci de l’Epitre 7. Link que mes beaux jours, mes chagrins font passés. Dans peu vous allez voir vos froides resveries Du Public exciter les justes moqueries , A Pinchesne , à Liniere , à Perrin comparé. Vous n'entendrez par tout qu'injurieux brocards Que veut-il, dira-t-on ? Quelle fougue indiscrete R E M A Rev E s. Mes ans se sont accrus : mes bonneurs sont détruits, du Public ex. La Fresnaie - V auquelin dit, en citer les justes moqueries.]Nôtre Auparlant à son Livre, dans la sa teur profite en Maître de ce que tire déja citée, Et diras en toy-mesme, He qu'ay-je voulu faire ! Lorsque tu te verras d'un moqueur dechiré. chesse de Bourgogne , Auteur de Dans la première composition, quelques Poësies estimées, mou. il y avoit; 4 Sanlecque, a Regnard, rut au Château du Louvre le 4. à Bellocq , &c. Ces trois Poëtes d'octobre 1704. âgé de 19, ans. ont composé des Satires, & ils c'étoit un homme d'un esprit avoient écrits contre la Satire X, très-agréable , & qu'on recherde nôtre Auteur ; mais il ne vou: choit dans les Compagnies, lut pas faire imprimer leurs IMIT. Vers 37. O Vieilleste noms ; & il mit ces trois autres ennemie ! &c. ] Vers du Cid, Poëtes, qui n'étoient plus vi- DESP. vans. Regnard s'étoit reconcilié VERS 41. Que veut-il direa avec lui , & Bellocą lui avoit fait toon? ] Ce font les propres tere 44. у 2 : Quels pitoyables Vers ! Quel stile languissant! Malheureux, laisse en paix ton cheval vieillissant, 45 De peur que tout à coup efflanqué, sans haleine, Il ne laisse , en tombant , son Maistre sur l'arene. Piece à piece épluchant vos lons & vos paroles, so Interdire chez vous l'entrée aux hyperboles ; Traiter tout noble mot de terme hazardeux, RE E M A RU E s. 9 ne mes de quelques Censeurs de nô. laise en paix , &c.] C'est une tte Poëte. Imitation de ces deux Vers d'Ho. IMIT. Vers 44. Malheureux , race , Liv. I. Ep. 1, Vers 7, Solve senescentem mature sanus equum , Peccet ad extremum ridendus , ilia ducat. Pradon avoit fait l'application tions de notre Auteur. Il ne rend de ces deux Vers à M. Despréaux, ni mature Janus , ni ridendus , qui & les avoit mis à la fin d'une font toute la beauté des deux Critique intitulée : Réponse à la Vers d'Horace. Oferai-je dire, que Satire X. du Sieur D., La Fresnaie V auquelin, en paraMais nôtre Auteur montre ici phrasant, rend un peu mieux à Pradon comment il faut tra- son Original, quoiqu'il lui reste duire Horace, très-inférieur ? C'est dans la preQuoiqu'en dise M. Broffette, mière Satire de son Livrę I, il c'est ici la plus foible des Imitas y dit : -defai.toy du vieil cheval , afin Grands mots que Pra- l'ignorance de Pradon dans la don croit des termes de Chymie. ] Remarque sur le dernier Vers de Voïés ce qu'on a dit au sujet de l'Epitre VII. VERS 54. SS Vous soûtenir qu’un Liet ne peut estre effronté; Que nommer la Luxure est une impureté. VERS -qu'un Lit ne peut ques autres , s'étoient acharnés eltre effronté. ] Terme de la dixié.' à critiquer cette expression , qui me Satire, DES P. elt tirée du Vers 345. de la Sa. M. Perraut , Pradon, & quel- tire X. Se font des mois entiers sur in lit effronté Traiter d'une visible & parfaite santé. Rien n'est plus commun que Apologie des Femmes. Cet Ecrie cette Figure dans la Poësie ; & vain blâmoit M. Despréaux d'ajamais Critique ne fut plus mal voir parlé des Heros d voix luxvi fondée que celle de ces Mer- rieuses , & de la Morale lubrique fieurs, M. le Prince de Conti ne des Opera ; & condamnoit ces blậmoit pas l'Epithète d'effronté ; expressions, comme contraires mais il trouvoit qu'elle présen- à la pudeur. Voïés la Lettre de toit un autre sens, & qu'elle di. M. Arnauld à M. Perrani, içi soit plus que l'Auteur n'avoit Tome IV. voulu dire. M. Despréaux con- IMIT. Vers 58. Vous tiendrez venoit que c'eroit la seule bonne quelque temps ferme sur la Bouticritique , qui lui eût été faite sur que, &c, ] Dans ce Vers & les cet endroit. fix qui le suivent, nôtre Auteur VERS 56. Que nommer la Lu profite habilement de quelques xure est une impureté. ] M, Perrault idées d'Horace, Liv. I, Epitre XX. fit la Critique de la Salire X. sans s'astraindre précisément dans la Préface , qu'il mit à son l'imiter, Carus eris Roma , donec te deserat atas ; Aut fugies Vricam , aut vinetus mitteris Ilerdam. On va voir dans la paraphrafe fanteries , que M. Despréaux a de ces Vers par La Fresnaie Vau- faites en différens endroits quelin , Liv. I. Sat. dernière , la de ses Ouvrages sur le fort des fource d'une partie des plai. mauvais Livres. Je devine s prevoy que pour la nouveauté, |