Pascal et son temps...: ptie. De Montaigne à PascalPlon-Nourrit et cie., 1907 |
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... montre les rapports des sentiments , leur filiation , leurs transformations . Celui qui le premier vit à l'aide du microscope les ramifications , fines comme des cheveux , par lesquelles le sang passe des artères 1 aux veines en se ...
... montre les rapports des sentiments , leur filiation , leurs transformations . Celui qui le premier vit à l'aide du microscope les ramifications , fines comme des cheveux , par lesquelles le sang passe des artères 1 aux veines en se ...
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... montre qu'elle enferme en elle justement toutes les prescriptions que le catholicisme impose à la vie du fidèle . Les calvinistes avaient enseigné que les sacrements , les bonnes œuvres , le culte des images , l'invocation des saints ne ...
... montre qu'elle enferme en elle justement toutes les prescriptions que le catholicisme impose à la vie du fidèle . Les calvinistes avaient enseigné que les sacrements , les bonnes œuvres , le culte des images , l'invocation des saints ne ...
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... montre les circonstances et les résultats . Ses Essais , ce sont les notes du psy- chologue , j'allais dire du physicien , qui amène une âme à un certain état ; qui essaye cette âme , pour en constater les progrès , sur les objets les ...
... montre les circonstances et les résultats . Ses Essais , ce sont les notes du psy- chologue , j'allais dire du physicien , qui amène une âme à un certain état ; qui essaye cette âme , pour en constater les progrès , sur les objets les ...
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... montre comme un point d'affleure- ment de la vie morale et intellectuelle de Mon- taigne ( 1 ) . Encore même n'avons - nous pas une description de ce qu'elle est à ce moment donné . Nous la voyons en action ; nous voyons un geste ...
... montre comme un point d'affleure- ment de la vie morale et intellectuelle de Mon- taigne ( 1 ) . Encore même n'avons - nous pas une description de ce qu'elle est à ce moment donné . Nous la voyons en action ; nous voyons un geste ...
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... montré ⚫ le plus récent historien de la morale stoïcienne ( 2 ) .、 Montaigne ne se contente pas des livres ; il évoque les figures légendaires des sages de la Grèce et de Rome : Thalès , Solon , Socrate , Épa- minondas , ou Aristide ...
... montré ⚫ le plus récent historien de la morale stoïcienne ( 2 ) .、 Montaigne ne se contente pas des livres ; il évoque les figures légendaires des sages de la Grèce et de Rome : Thalès , Solon , Socrate , Épa- minondas , ou Aristide ...
Common terms and phrases
aime âme amis Aristote athées avaient Balzac beau beaux-esprits Bordeaux c'était casuistique catholicisme catholique Céladon chapitre choses chré chrétien Christ cisme cœur contentement d'Épictète déisme déiste Descartes dialogues Dieu dire Doctrine curieuse donne écrit écrit-il édition enseigne Épictète esprit Essais force François de Sales gens gion homme humaine j'ai jansénisme Jansénius jésuites jugement Juste Lipse justice l'action divine l'âme l'édition l'Église l'esprit l'homme l'incrédulité l'œuvre libertins libre penseur Ligue livre maître Manuductio ment mère Angélique Michel de Montaigne Molina monde Montaigne morale mort mouvement nature naturelle Œuvres complètes opinions Orphée parle Pascal passer passions péché originel pensée père Garasse père Mersenne Pierre Charron Port-Royal premier prudhomie Quæstiones raison Réforme religion rien Rivaudeau s'il sage Sagesse saint Augustin saint François Saint-Cyran Sainte Philosophie scepticisme seizième siècle Sénèque sens sentiment religieux seulement stoï stoïcienne stoïcisme taigne théologie tion tique Traité trouve universelle Vair Vanini Vérité des sciences vertu vivre Voilà volonté vrai
Popular passages
Page 114 - ... de cet État, de cette société, de cette famille, à laquelle on est joint par sa demeure, par son serment, par sa naissance; et il faut toujours préférer les intérêts du tout dont on est partie à ceux de sa personne en particulier...
Page 109 - La pre-mière était d'obéir aux lois et aux cou-tumes de mon pays, re-te-nant cons-tam-ment la re-li-gion en la-quelle Dieu m'a fait la grâce d'être ins-truit dès mon en-fan-ce, et me gou-ver-nant, en toute autre cho-se, sui-vant les opi-nions les plus mo-dé-rées, et les plus éloi-gnées de l'ex-cès, qui fus-sent commu-né-ment reçues en pra-tique par les mieux sen-sés de ceux avec lès-quels j'au-rais à vi-vre.
Page 37 - Quand les vignes gèlent en mon village, mon prêtre en argumente l'ire de dieu sur la race humaine, et juge que la pépie en tienne déjà les Cannibales.
Page 37 - Rampant au limon de la terre, je ne laisse pas de remarquer, jusques dans les nues, la hauteur inimitable d'aucunes âmes héroïques.
Page 236 - De vray, ou la raison se mocque, ou elle ne doit viser qu'à nostre contentement, et tout son travail, tendre en somme à nous faire bien vivre, et à nostre aise, comme dict la Sainte Escriture.
Page 110 - ... que tous les Médecins qui m'ont vu avant ce tempslà, me condamnaient à mourir jeune. Mais je crois que l'inclination que j'ai toujours eue à regarder les choses qui se présentaient du biais qui me les pouvait rendre le plus agréables, et à faire que mon principal contentement ne dépendît que de moi seul, est cause que cette indisposition, qui m'était comme naturelle, s'est peu à peu entièrement passée.
Page 110 - J'avais hérité d'elle une toux sèche, et une couleur pâle, que j'ai gardée jusqucs à l'âge de plus de vingt ans et qui faisait que tous les médecins qui m'ont vu, avant ce temps-là, me condamnaient à mourir jeune.
Page 84 - ... mais je maintiens qu'elle peut contenir et resserrer la douleur et la passion dans leurs bornes, empêcher qu'elles n'occupent plus de lieu et d'autorité en notre âme qu'elles ne doivent, et les amollir et • adoucir, voire même, avec le temps, du tout étouffer et amortir.
Page 176 - Bref le vulgaire est une bête sauvage ; tout ce qu'il pense n'est que vanité, tout ce qu'il dit est...
Page 38 - Mais qui se présente, comme dans un tableau, cette grande image de notre mère nature en son entière majesté; qui lit en son visage une si générale et constante variété; qui se remarque làdedans, et non soi, mais tout un royaume, comme un trait d'une pointe très délicate : celui-là seul estime les choses selon leur juste grandeur.