Études biographiques pour servir à l'histoire des sciences

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V. Masson, 1864 - Science - 419 pages
 

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Popular passages

Page 212 - L'émeraude, le rubis, la topaze brillent sur ses habits, il ne les souille jamais de la poussière de la terre, et, dans sa vie tout aérienne, on le voit à peine toucher le gazon par instants; il est toujours en l'air, volant de fleurs en fleurs; il a leur fraîcheur comme il a leur éclat : il vit de leur nectar et n'habite que " les climats où sans cesse elles se renouvellent. C'est dans les contrées les plus chaudes du...
Page 212 - ... son chef-d'œuvre est le petit oiseau-mouche ; elle l'a comblé de tous les dons qu'elle n'a fait que partager aux autres oiseaux : légèreté , rapidité, prestesse, grâce et riche parure, tout appartient à ce petit favori. L'émeraude, le rubis, la topaze, brillent sur ses habits ; il ne les souille jamais de la poussière de la terre, et dans sa vie...
Page 129 - Commerson, dit Cuvier, était un homme d'une activité infatigable et de la science la plus profonde. S'il eût publié lui-même le recueil de ses observations, il tiendrait un des premiers rangs parmi les naturalistes. Malheureusement il est mort avant d'avoir pu mettre la...
Page 182 - J'attendis en silence et dans la stupeur que la nature bouleversée eût repris, sinon sa forme première, du moins son aspect accoutumé. Mes affaires m'appelaient à Morgantown; j'osai traverser le lit du torrent aérien, conduisant par la bride mon cheval qu'effrayaient tous ces cadavres d'arbres dépouillés et renversés. Les ruines de la forêt détruite étaient entassées sur le sol, où elles formaient un si épais rempart que...
Page 11 - ... c'est l'abrégé le plus savant qui ait jamais été fait, si la science est ei> effet l'histoire des faits : et quand même on supposerait qu'Aristote aurait tiré de tous les livres de son temps ce qu'il a mis dans le sien, le plan de l'ouvrage, sa distribution , le choix des exemples , la justesse des comparaisons, une certaine tournure dans les idées , que j'appellerais volontiers le caractère philosophique, ne laissent pas douter un instant qu'il ne fût lui-même bien plus riche que ceux...
Page 182 - ... obligé de me frayer un sentier dans ce labyrinthe, et tantôt de me glisser sous les branches enlacées, tantôt de les franchir d'un élan, j'éprouvai, pendant le temps que je consacrai à ce travail, une mortelle fatigue. » Cette bouffée de vent dont la colonne occupait environ un quart de mille emporta des maisons, souleva des toitures, força des troupeaux entiers d'émigrer violemment à travers les airs. On trouva une pauvre vache morte sur la cime d'un sapin où l'avait portée l'aile...
Page 213 - ... l'impatience paraît être leur âme ; s'ils s'approchent d'une fleur et qu'ils la trouvent fanée, ils lui arrachent les pétales avec une précipitation qui marque leur dépit. Ils n'ont point d'autre voix qu'un petit cri, screp, screp, fréquent et répété ; ils le font...
Page 213 - La nature, en prodiguant tant de beautés à l'oiseau-mouche, n'a pas oublié le colibri, son voisin et son proche parent; elle l'a produit dans le même climat, et formé sur le même modèle. Aussi brillant, aussi léger que l'oiseau-mouche, et vivant comme lui sur les fleurs , le colibri est paré de même de tout ce que les plus riches couleurs ont d'éclatant, de moelleux , de suave , et ce que nous avons dit de la beauté de...
Page 212 - Rien n'égale la vivacité de ces petits oiseaux, si ce n'est leur courage, ou plutôt leur audace. On les voit poursuivre avec furie des oiseaux vingt fois plus gros qu'eux, s'attacher à...
Page 167 - Edinburgh, 1831,5vol. grand in -8°. que je puis à peine me rappeler. Cette singularité a influé, dans tout le cours de ma vie, sur mes idées, sur mes sentiments. Je bégayais à peine ces premiers mots qui causent tant de joie à une mère, je pouvais à peine faire quelques pas, que les teintes diverses du feuillage et la nuance azurée du ciel me pénétraient d'une joie enfantine; mon intimité commençait à naître avec -cette nature que j'ai tant aimée, et qui m'en a récompensé par...

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