Adrienne Lecouvreur: comédie-drame en cinq actes en sociéitéE. Dentu, 1881 - 293 pages |
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abbé Adieu ADRIENNE LECOUVREUR aime Allons amour ATHÉNAÏS avez Bajazet BARONNE bas à l'abbé bouquet bracelet Bravo c'était cardinal de Fleury ciel cœur coffret Comédie-Française comte de Kalkreutz comte de Saxe Courlande craignez rien d'Adrienne dames demain Dieu dire donnant la main duchesse d'Aumont édition entrant êtes EUGÈNE SCRIBE fauteuil femme de chambre Florestan impatience j'ai jamais joie madame mademoiselle Duclos mademoiselle Lecouvreur MARQUISE Maurice de Saxe mesdames messieurs Mile Mlle DANGEVILLE Mlle JOUVENOT monde monsieur l'abbé monsieur le comte monsieur Quinault Nouvelles et Romans Octave Feuillet passant pauvre petite maison POISSON porte à gauche porte du fond poussant un cri prince de Bouillon princesse de Bouillon Qu'est-ce remonté le théâtre reste riant rivale Roxane sais savez seigneurs sera seule sociétaire soir soixante-dix mille livres sort souper souriant table à gauche traverse le théâtre vais Vêpres siciliennes veux vient vivement voici voilà voix basse vrai Zatime
Popular passages
Page 205 - Hélas ! dirai-je, il pleut Mon frère at-il tout ce qu'il veut, Bon souper, bon gîte et le reste ? » Ce discours ébranla le cœur De notre imprudent voyageur : Mais le désir de voir et l'humeur inquiète L'emportèrent enfin.
Page 205 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines, Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 204 - DEUX pigeons s'aimaient d'amour tendre : L'un d'eux, s'ennuyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire? Voulez-vous quitter votre frère ? L'absence est le plus grand des maux...
Page 289 - Ne les détournez point, ces yeux qui m'empoisonnent, Ces yeux tendres, ces yeux perçants, mais amoureux, Qui semblent partager le trouble qu'ils me donnent. Hélas ! plus ils sont dangereux, Plus je me plais à m'attacher sur eux. Par quel ordre du ciel, que je ne puis comprendre, Vous dis-je plus que je ne dois...
Page 277 - Juste ciel ! qu'ai-je fait aujourd'hui ? Mon époux va paraître, et son fils avec lui. Je verrai le témoin de ma flamme adultère Observer de quel front j'ose aborder son père , Le cœur gros de soupirs qu'il n'a point écoutés, L'œil humide de pleurs par l'ingrat rebutés.
Page 291 - Ne souffre qu'à regret qu'une autre t'entretienne. Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux. Je ne te retiens plus, sauve-toi de ces lieux ; Va lui jurer la foi que tu m'avais jurée, Va profaner des dieux la majesté sacrée : Ces dieux, ces justes dieux n'auront pas oublié Que les mêmes serments avec moi t'ont lié. Porte au pied des autels ce cœur qui m'abandonne ; Va, cours ; mais crains encor d'y trouver Hermione.
Page 289 - Hélas! plus ils sont dangereux, Plus je me plais à m'attacher sur eux. Par quel ordre du ciel , que je ne puis comprendre , Vous dis-je plus que je ne dois , Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre Que vous m'expliquassiez le trouble où je vous vois?
Page 200 - N'ai-je pas même entre eux surpris quelque regard? Bajazet interdit ! Atalide étonnée ! O ciel ! à cet affront m'auriez-vous condamnée ? De mon aveugle amour seraient-ce là les fruits ? Tant de jours douloureux...
Page 289 - Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre Que vous m'expliquassiez le trouble où je vous vois ? Vous soupirez , seigneur, ainsi que je soupire : Vos sens comme les miens paraissent interdits. C'est à moi de m'en taire , à vous de me le dire ; Et cependant c'est moi qui vous le dis.
Page 277 - Qui, goûtant dans le crime une honteuse paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais!...