Oeuvres complètes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre, Volume 8Dupont, 1826 - French literature |
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... doute un plan aussi vaste ne pouvait jamais être rempli ; mais il eût été comme le tableau complet de la science , depuis les temps antiques jusqu'à nous . Les hommes vulgaires réduisent tant qu'ils peuvent leurs plans à des figures ...
... doute un plan aussi vaste ne pouvait jamais être rempli ; mais il eût été comme le tableau complet de la science , depuis les temps antiques jusqu'à nous . Les hommes vulgaires réduisent tant qu'ils peuvent leurs plans à des figures ...
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... doute une partie des idées que renferme celui - ci . Il avait rapporté ses harmonies aux nombres ; et les so- phistes de notre siècle n'ont pas manqué de lui en faire un sujet de ridicule , comme s'il eût fait dé- pendre uniquement l ...
... doute une partie des idées que renferme celui - ci . Il avait rapporté ses harmonies aux nombres ; et les so- phistes de notre siècle n'ont pas manqué de lui en faire un sujet de ridicule , comme s'il eût fait dé- pendre uniquement l ...
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... doute il ne nous est pas donné de con- naître sur la terre les harmonies des puissances sidérales . Celles qui ont des rapports avec nous par leur lever , leur coucher , leurs apparitions et leurs éclipses , et que nous prédisons des ...
... doute il ne nous est pas donné de con- naître sur la terre les harmonies des puissances sidérales . Celles qui ont des rapports avec nous par leur lever , leur coucher , leurs apparitions et leurs éclipses , et que nous prédisons des ...
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... doute pas qu'il n'y ait entre les fleurs un véritable ordre au milieu même de leur confusion apparente ; mais je ne sais par où je dois commencer à le déve- lopper . Cherchons d'abord les deux bouts du fil qui doit nous guider dans ce ...
... doute pas qu'il n'y ait entre les fleurs un véritable ordre au milieu même de leur confusion apparente ; mais je ne sais par où je dois commencer à le déve- lopper . Cherchons d'abord les deux bouts du fil qui doit nous guider dans ce ...
Page 12
... doute le renne , qui lui four- nit son lait comme la vache , son poil laineux comme la brebis , et sa force et sa vitesse comme le cheval . Ce que la nature a fait en général pour l'homme , elle l'a fait en particulier pour les animaux ...
... doute le renne , qui lui four- nit son lait comme la vache , son poil laineux comme la brebis , et sa force et sa vitesse comme le cheval . Ce que la nature a fait en général pour l'homme , elle l'a fait en particulier pour les animaux ...
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Common terms and phrases
abricotiers agréable aliments amours animaux Apollon arbres bananier bergers besoins blé bois bords botanique branches calebassier Cérès chaleur chants charmes chêne ciel cieux cimes climats cocotier contrastes Corydon cotylédon couches couleurs dattier Dieu Divinité donne durion eaux églogue élève Énéide enfants Épaminondas espèces feuillage feuilles feux de l'amour Finlande fleurs fleuves forêts forme fruits genres glaces globe goût grains graminées harmonies HARMONIES AÉRIENNES harmonies végétales hauteur herbes hommes îles insectes j'ai jardins l'air l'arbre l'astre du jour l'atmosphère l'eau l'Énéide l'homme l'Ile-de-France l'Océan légumineuses Mélibée ment MÈRE miers montagnes morale mousses nature neiges non-seulement nord oiseaux palmiers parfums paysage pétales peuples peuplier pieds plantes poète pôle prairies premiers puissance végétale qu'un racines raison rameaux rapports rayons du soleil renferme rivages rochers roses sapins saveurs semblables semences sentiment seul sites sommet souvent sucre surtout terre Thyrsis tiges tions Tityre trachées tronc ture végé vents verdure vert vigne VIRGINIE zone torride
Popular passages
Page 231 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci: Les vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 231 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 230 - Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 230 - LE chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure...
Page 313 - ... digue venant à passer sous notre vaisseau, elle le faisait tellement pencher, que ses grandes vergues trempaient à moitié dans la mer qui mouillait le pied de ses mâts, de sorte qu'il était au moment de chavirer.
Page 338 - Combien de fois, loin des villes, dans le fond d'un vallon solitaire couronné d'une forêt, assis sur le bord d'une prairie agitée des vents, je me suis plu à voir les mélilots dorés, les trèfles empourprés, et les vertes graminées, former des ondulations semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant les vents balançaient sur ma tête les cimes majestueuses des arbres.
Page 229 - Ce fut sur son charmant rivage, Que sa fille volage Me promit de m'aimer toujours. Le zéphyr fut témoin, l'onde fut attentive, Quand la nymphe jura de ne changer jamais; Mais le zéphyr léger et l'onde fugitive Ont bientôt emporté les serments qu'elle a faits.
Page 312 - Mozambique, le s3 de juin , vers le solstice d'été, nous fûmes assaillis par un vent épouvantable du sud. Le ciel était serein, on n'y voyait que quelques petits nuages cuivrés, semblables à des vapeurs rousses, qui le traversaient avec plus de vitesse que celle des oiseaux. Mais la mer était sillonnée par cinq ou six vagues longues et élevées, semblables à des chaînes de collines espacées entre elles par de larges et profondes vallées. Chacune de ces collines aquatiques était à...
Page 236 - Impius haec tam culta novalia miles habebit ? Barbarus has segetes ? En quo discordia cives Perduxit miseros ! en quis consevimus agros ! Insere nunc, Meliboee, pyros, pone ordine vites : Ite meae, felix quondam pecus, ite capellae.
Page 8 - Il est évident que le soleil est la première cause de la végétation, et que l'homme en est la dernière fin. L'homme seul, des êtres vivants, ramène à son usage toutes les latitudes, tous les sites, tous les végétaux , tous les animaux :. telles sont les deux extrémités dç la chaîne des puissances, qui forme, par sa révolution, la sphère des harmonies.