Oeuvres complètes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre, Volume 8Dupont, 1826 - French literature |
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... vrai philosophe , le platon de la France , ne l'avait re- nouvelé de nos jours . C'est au moment des grandes calamités que le ciel faisait peser sur l'Europe , a . c'est lorsque des bourreaux étaient nos rois , que l'auteur.
... vrai philosophe , le platon de la France , ne l'avait re- nouvelé de nos jours . C'est au moment des grandes calamités que le ciel faisait peser sur l'Europe , a . c'est lorsque des bourreaux étaient nos rois , que l'auteur.
Page vi
... ciel une pensée qui ne doit pas mourir ! Ah ! cette pensée est empreinte sur le front de l'homme ! Son aspect a quelque chose d'imposant , de sublime , qui parle de son avenir . Ce n'est point une machine organisée seulement pour la ...
... ciel une pensée qui ne doit pas mourir ! Ah ! cette pensée est empreinte sur le front de l'homme ! Son aspect a quelque chose d'imposant , de sublime , qui parle de son avenir . Ce n'est point une machine organisée seulement pour la ...
Page x
... ciel . Ils ont une sagesse qui ne console pas , une science qui n'instruit pas , et tous les efforts de leur génie se réduisent à ne plus espérer , à ne plus croire . Si vous leur présentez une fleur , ils vous montrent le ver qui lui ...
... ciel . Ils ont une sagesse qui ne console pas , une science qui n'instruit pas , et tous les efforts de leur génie se réduisent à ne plus espérer , à ne plus croire . Si vous leur présentez une fleur , ils vous montrent le ver qui lui ...
Page xi
... ciel brille sur leur tête , l'astre du jour se lève et se couche pour leur prodiguer sa lumière . Ah ! gar- dons - nous de croire celui qui , au milieu de tant de joies , n'aperçoit que des souffrances , et qui en recevant tant de ...
... ciel brille sur leur tête , l'astre du jour se lève et se couche pour leur prodiguer sa lumière . Ah ! gar- dons - nous de croire celui qui , au milieu de tant de joies , n'aperçoit que des souffrances , et qui en recevant tant de ...
Page xii
... ciel , lorsque tout lui échappe sur la terre . Ah ! s'il n'y avait pas de Dieu , il y aurait donc des douleurs sans consolation ! Jetons un coup - d'oeil rapide sur la terre , es- sayons d'esquisser quelques - uns de ses tableaux ...
... ciel , lorsque tout lui échappe sur la terre . Ah ! s'il n'y avait pas de Dieu , il y aurait donc des douleurs sans consolation ! Jetons un coup - d'oeil rapide sur la terre , es- sayons d'esquisser quelques - uns de ses tableaux ...
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Common terms and phrases
abricotiers agréable aliments amours animaux Apollon arbres bananier bergers besoins blé bois bords botanique branches calebassier Cérès chaleur chants charmes chêne ciel cieux cimes climats cocotier contrastes Corydon cotylédon couches couleurs dattier Dieu Divinité donne durion eaux églogue élève Énéide enfants Épaminondas espèces feuillage feuilles feux de l'amour Finlande fleurs fleuves forêts forme fruits genres glaces globe goût grains graminées harmonies HARMONIES AÉRIENNES harmonies végétales hauteur herbes hommes îles insectes j'ai jardins l'air l'arbre l'astre du jour l'atmosphère l'eau l'Énéide l'homme l'Ile-de-France l'Océan légumineuses Mélibée ment MÈRE miers montagnes morale mousses nature neiges non-seulement nord oiseaux palmiers parfums paysage pétales peuples peuplier pieds plantes poète pôle prairies premiers puissance végétale qu'un racines raison rameaux rapports rayons du soleil renferme rivages rochers roses sapins saveurs semblables semences sentiment seul sites sommet souvent sucre surtout terre Thyrsis tiges tions Tityre trachées tronc ture végé vents verdure vert vigne VIRGINIE zone torride
Popular passages
Page 231 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci: Les vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 231 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 230 - Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 230 - LE chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure...
Page 313 - ... digue venant à passer sous notre vaisseau, elle le faisait tellement pencher, que ses grandes vergues trempaient à moitié dans la mer qui mouillait le pied de ses mâts, de sorte qu'il était au moment de chavirer.
Page 338 - Combien de fois, loin des villes, dans le fond d'un vallon solitaire couronné d'une forêt, assis sur le bord d'une prairie agitée des vents, je me suis plu à voir les mélilots dorés, les trèfles empourprés, et les vertes graminées, former des ondulations semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant les vents balançaient sur ma tête les cimes majestueuses des arbres.
Page 229 - Ce fut sur son charmant rivage, Que sa fille volage Me promit de m'aimer toujours. Le zéphyr fut témoin, l'onde fut attentive, Quand la nymphe jura de ne changer jamais; Mais le zéphyr léger et l'onde fugitive Ont bientôt emporté les serments qu'elle a faits.
Page 312 - Mozambique, le s3 de juin , vers le solstice d'été, nous fûmes assaillis par un vent épouvantable du sud. Le ciel était serein, on n'y voyait que quelques petits nuages cuivrés, semblables à des vapeurs rousses, qui le traversaient avec plus de vitesse que celle des oiseaux. Mais la mer était sillonnée par cinq ou six vagues longues et élevées, semblables à des chaînes de collines espacées entre elles par de larges et profondes vallées. Chacune de ces collines aquatiques était à...
Page 236 - Impius haec tam culta novalia miles habebit ? Barbarus has segetes ? En quo discordia cives Perduxit miseros ! en quis consevimus agros ! Insere nunc, Meliboee, pyros, pone ordine vites : Ite meae, felix quondam pecus, ite capellae.
Page 8 - Il est évident que le soleil est la première cause de la végétation, et que l'homme en est la dernière fin. L'homme seul, des êtres vivants, ramène à son usage toutes les latitudes, tous les sites, tous les végétaux , tous les animaux :. telles sont les deux extrémités dç la chaîne des puissances, qui forme, par sa révolution, la sphère des harmonies.