Oeuvres complètes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre, Volume 8Dupont, 1826 - French literature |
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... élève jusqu'au ciel une pensée qui ne doit pas mourir ! Ah ! cette pensée est empreinte sur le front de l'homme ! Son aspect a quelque chose d'imposant , de sublime , qui parle de son avenir . Ce n'est point une machine organisée ...
... élève jusqu'au ciel une pensée qui ne doit pas mourir ! Ah ! cette pensée est empreinte sur le front de l'homme ! Son aspect a quelque chose d'imposant , de sublime , qui parle de son avenir . Ce n'est point une machine organisée ...
Page x
... élève son ame jusqu'à cette grande pensée sans laquelle l'univers serait inexplicable ; car rien de ce qui est soumis à nos sens ne peut être expliqué par les sens : ils voient , ils entendent , mais ils ne comprennent pas ; et vouloir ...
... élève son ame jusqu'à cette grande pensée sans laquelle l'univers serait inexplicable ; car rien de ce qui est soumis à nos sens ne peut être expliqué par les sens : ils voient , ils entendent , mais ils ne comprennent pas ; et vouloir ...
Page xi
... élève contre lui . Les nations les plus sauvages ont conçu l'idée de Dieu en le contemplant dans ses œuvres . A peine l'univers sortait du chaos ; à peine tout ce qui vit ouvrait les yeux à la lumière , que , d'un coin de ce globe , une ...
... élève contre lui . Les nations les plus sauvages ont conçu l'idée de Dieu en le contemplant dans ses œuvres . A peine l'univers sortait du chaos ; à peine tout ce qui vit ouvrait les yeux à la lumière , que , d'un coin de ce globe , une ...
Page xxvi
... élève du sein des mers ; les orages soufflent sur ses décom- bres , un astre étincelant les couvre de lumière . Tout lui vient du ciel : le soleil est comme le ré- servoir inépuisable de ses fleurs et de ses moissons . Elles naissent ...
... élève du sein des mers ; les orages soufflent sur ses décom- bres , un astre étincelant les couvre de lumière . Tout lui vient du ciel : le soleil est comme le ré- servoir inépuisable de ses fleurs et de ses moissons . Elles naissent ...
Page xxviii
... élève des palais et des arcs de triomphe ! le temps les use en silence , et il ne peut laisser que des ruines . Ainsi la plus forte puissance de la nature est la pensée ; elle embellit ou bouleverse l'univers , et les autres puissances ...
... élève des palais et des arcs de triomphe ! le temps les use en silence , et il ne peut laisser que des ruines . Ainsi la plus forte puissance de la nature est la pensée ; elle embellit ou bouleverse l'univers , et les autres puissances ...
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Common terms and phrases
abricotiers agréable aliments amours animaux Apollon arbres bananier bergers besoins blé bois bords botanique branches calebassier Cérès chaleur chants charmes chêne ciel cieux cimes climats cocotier contrastes Corydon cotylédon couches couleurs dattier Dieu Divinité donne durion eaux églogue élève Énéide enfants Épaminondas espèces feuillage feuilles feux de l'amour Finlande fleurs fleuves forêts forme fruits genres glaces globe goût grains graminées harmonies HARMONIES AÉRIENNES harmonies végétales hauteur herbes hommes îles insectes j'ai jardins l'air l'arbre l'astre du jour l'atmosphère l'eau l'Énéide l'homme l'Ile-de-France l'Océan légumineuses Mélibée ment MÈRE miers montagnes morale mousses nature neiges non-seulement nord oiseaux palmiers parfums paysage pétales peuples peuplier pieds plantes poète pôle prairies premiers puissance végétale qu'un racines raison rameaux rapports rayons du soleil renferme rivages rochers roses sapins saveurs semblables semences sentiment seul sites sommet souvent sucre surtout terre Thyrsis tiges tions Tityre trachées tronc ture végé vents verdure vert vigne VIRGINIE zone torride
Popular passages
Page 231 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci: Les vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 231 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 230 - Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 230 - LE chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure...
Page 313 - ... digue venant à passer sous notre vaisseau, elle le faisait tellement pencher, que ses grandes vergues trempaient à moitié dans la mer qui mouillait le pied de ses mâts, de sorte qu'il était au moment de chavirer.
Page 338 - Combien de fois, loin des villes, dans le fond d'un vallon solitaire couronné d'une forêt, assis sur le bord d'une prairie agitée des vents, je me suis plu à voir les mélilots dorés, les trèfles empourprés, et les vertes graminées, former des ondulations semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant les vents balançaient sur ma tête les cimes majestueuses des arbres.
Page 229 - Ce fut sur son charmant rivage, Que sa fille volage Me promit de m'aimer toujours. Le zéphyr fut témoin, l'onde fut attentive, Quand la nymphe jura de ne changer jamais; Mais le zéphyr léger et l'onde fugitive Ont bientôt emporté les serments qu'elle a faits.
Page 312 - Mozambique, le s3 de juin , vers le solstice d'été, nous fûmes assaillis par un vent épouvantable du sud. Le ciel était serein, on n'y voyait que quelques petits nuages cuivrés, semblables à des vapeurs rousses, qui le traversaient avec plus de vitesse que celle des oiseaux. Mais la mer était sillonnée par cinq ou six vagues longues et élevées, semblables à des chaînes de collines espacées entre elles par de larges et profondes vallées. Chacune de ces collines aquatiques était à...
Page 236 - Impius haec tam culta novalia miles habebit ? Barbarus has segetes ? En quo discordia cives Perduxit miseros ! en quis consevimus agros ! Insere nunc, Meliboee, pyros, pone ordine vites : Ite meae, felix quondam pecus, ite capellae.
Page 8 - Il est évident que le soleil est la première cause de la végétation, et que l'homme en est la dernière fin. L'homme seul, des êtres vivants, ramène à son usage toutes les latitudes, tous les sites, tous les végétaux , tous les animaux :. telles sont les deux extrémités dç la chaîne des puissances, qui forme, par sa révolution, la sphère des harmonies.