Chefs-d'œuvres de P. Corneille, Volume 3L. de Bure, 1824 |
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Achillas ACHORÉE ACTE aime Allez amant AMINTAS amitié amour ANTIOCH ANTIOCHUS assez avoit bonheur Calpurnie César CHARMION cher ciel CLÉOPATRE cœur colère connois connoître CORNÉLIE coup coupe nuptiale courage couronne courroux craindre craint crime CRISPE d'Héraclius déja Démétrius desirs destin devoir dieux digne dois douleur doux Égypte enfin ennemis époux étoit EUDOXE eût EXUPÈRE fils flamme flatter frère fureur gloire grace haine Héraclius hymen indigne j'ai j'en juste l'amour l'Égypte l'empire l'hymen l'un et l'autre lâche laisse LAONICE Léonce LÉONTINE LÉPIDE Lucain m'en madame main malheur MARTIAN Maurice mieux mort ORONTE parricide Parthes père péril peuple Pharsale PHOCAS PHOTIN Pompée pourroit prince princesse PTOLOMÉE PULCHERIE punir qu'à qu'en qu'un reconnoissance régner reine rendre rien RODOGUNE Romains Rome s'il sais sang sauver SCÈNE sceptre secret seigneur SÉLEUCUS Septime seul sœur sort souffrir soupirs supplice Syrie TIMAGÈNE trépas trône tyran vengeance venger vertu veut veux vœux vois yeux
Popular passages
Page 23 - M'apportent en tribut ses vœux et ses lauriers. Par-tout, en Italie, aux Gaules, en Espagne, La fortune le suit, et l'amour l'accompagne : Son bras ne dompte point de peuple ni de lieux Dont il ne rende hommage au pouvoir de mes yeux ; Et, de la même main dont il quitte l'épée, Fumante encor du sang des amis de Pompée, II trace des soupirs, et, d'un style plaintif, Dans son champ de victoire il se dit mon captif.
Page 53 - César, car le destin, que dans tes fers je brave, Me fait ta prisonnière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu'il m'abatte le cœur Jusqu'à te rendre hommage, et te nommer seigneur...
Page 8 - Le droit des rois consiste à ne rien épargner : La timide équité détruit l'art de régner. Quand on craint d'être injuste, on a toujours à craindre; Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre, Fuir comme un déshonneur la vertu qui le perd, Et voler sans scrupule au crime qui lui sert.
Page 3 - Sur ses champs empestés confusément épars, Ces montagnes de morts privés d'honneurs suprêmes, Que la nature force à se venger eux-mêmes, Et dont les troncs pourris exhalent dans les vents De quoi faire la guerre au reste des vivants.
Page 121 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 182 - Trône, à t'abandonner je ne puis consentir; Par un coup de tonnerre il vaut mieux en sortir ; II vaut mieux mériter le sort le plus étrange 2 . Tombe sur moi le ciel, pourvu que je me venge...
Page 29 - Aucun gémissement, à sou cœur échappé, Ne le montre, en mourant, digne d'être frappé : Immobile à leurs coups, en lui-même il rappelle Ce qu'eut de beau sa vie , et ce qu'on dira d'elle ; Et tient la trahison que le roi leur prescrit Trop au-dessous de lui pour y prêter l'esprit.
Page 288 - O malheureux Phocas ! ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi , Et je n'en puis trouver pour régner après moi.
Page 215 - N'a que de faux brillants dont l'éclat l'environne; Et celui dont le ciel pour un sceptre fait choix , Jusqu'à ce qu'il le porte, en ignore le poids. Mille et mille douceurs y semblent attachées, Qui ne sont qu'un amas d'amertumes cachées : Qui croit les posséder les sent s'évanouir; Et la peur de les perdre empêche d'en jouir.
Page 133 - A plus qu'elle ne veut se voit souvent forcée. Sur les noires couleurs d'un si triste tableau II faut passer l'éponge, ou tirer le rideau...