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Sextus decimus terminus ad producendum omnia jura utrique parti, ad octo.

Septimus decimus terminus ad dicendum contra producta, ad octo.

Decimus octavus terminus ad renunciandum et concludendum, ad octo.

Decimus nonus terminus ad sinnandum quàm citiùs.

Statuimus quod quando altera pars copiam processus seu aliàs productorum petierit, notarius curie illam tradat infrà quindecim dies vel quàm citiùs poterit. Infrà dictum terminum et causam illam non recitet donec copiam petitam tradiderit, aliàs si illam a casu recitet suis expensis recitet, nisi de mandato Judicis, seu partibus volentibus et petentibus illud faciat.

Item quod pars illa que copiam petet procedat illa die juxtà stilli termine ne in fraudem stilli petisse videatur copiam.

Item statuimus quod appellans non teneatur solvere advocato seu procuratori suo pro ordinatione appellationis, nisi sex grossos auri.

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Item statuimus quod appellans non teneatur solvere pro ordinatione sui libelli in scriptis, nisi quatuor grossos, et pro ordinatione articulorum ab illo deppendentium, tres. Si autem articuli ordinentur non precedente libello in scriptis seu verbali solvantur et exigantur quatuor grosses. Et premissa sic statuuntur ne, pretextu salarii appellationes libelli seu articuli protendantur aliàs quàm sit necessarium.

Item statuimus quod advocati qui sunt et qui erunt in dicta appellationum curia jurent quod predictos stillum, terminos et statuta edita et edenda servabunt, aliàs non admictandum ad postulandum in dicta curia.

Item statuimus et ordinamus quod tenta curia ordinaria comitatus Fuxi singulis diebus, quibus decebit incontinenti teneatur curia maior appellationum ad fines ut officiarii et alii qui non actendunt ad curiam officialatus possint ad dictam curiam appellationum accedere pro postulando.

In quorum premissorum fidem et testimonium presentes litteras manu nostra propria subsignamus sigilloque nostro impendenti muniri fecimus.

Mazeriis, die quinta decima mensis aprilis, Anno Domini Millesimo IIII quadragessimo octavo. - GASTO.

De mandato domini mei, Comitis, in suo consilio, I. DE FOSSERIO.

Ego, P. MAURELLI, decretorum doctor antedictus, rex. dicta officia triginta tribus annis et ultrà.

PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES

:

Séance du 25 Novembre 1889.

PRÉSIDENCE DE M. LACAZE.

Présents MM. LACAZE, président; PICOT, D' de MUSGRAVE-CLAY, SOULICE, BARTHETY, APARICI, Dr VALERY MEUNIER, Dr DUHOURcau, abbé DUBARAT, abbé POEY, FLOURAC, NANCY, LASLANDES, JULES MALAN, LERDOU, MOUSIS.

Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté.

M. le Président rappelle que depuis sa dernière réunion la Société a perdu deux de ses membres qui seront particulièrement regrettés: M. le Dr Duboué et M. André Gorse. L'éloge funèbre du premier va être fait dans le cours de la séance par M. le Dr de Musgrave-Clay qui a préparé à ce sujet une notice biographique. Quant à M. André Gorse, M. le Président communique le discours qu'il a prononcé sur sa tombe, à la suite d'une autre allocution qu'avait fait entendre M. Lary, Professeur au Lycée. M. Lacaze s'est exprimé en ces termes :

<< MESSIEURS,

» André Gorse n'était pas seulement le professeur distingué dont vous venez d'entendre l'éloge, l'admirateur passionné, trop passionné, hélas ! de nos montagnes, il était en même temps un artiste, dans l'acception parfaite du mot et c'est à ce point de vue que la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau dont il était depuis quatre ans le secrétaire intelligent et dévoué, m'a confié la douloureuse mission d'exprimer sur sa tombe les regrets qu'elle ressent de sa mort tragique et prématurée.

>> Oui, Messieurs, André Gorse était un artiste. Tout enfant, dès qu'il put tenir un crayon, il n'eut qu'à suivre l'exemple de son père qui le façonna dans l'art de la ligne et des lointains horizons; mais son imagination vive et ardente le portait au delà, car il appartenait à la catégorie des artistes émus par antithèse aux artistes habiles.

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Il contemplait, en effet, la nature avec amour et cherchait à en rendre les beautés, obéissant à ce je ne sais quoi de puissant et d'immatériel qu'il portait en lui et qui est indépendant de l'habileté de la main ou de la facilité du pinceau.

>> Ses œuvres, dont quelques-unes figurent avec honneur dans notre Musée, portent en elles le cachet indélébile de son enthousiasme pour la simple nature, et, pour les caractériser en peu de mots, j'emprunterai ses propres expressions à la notice qu'il consacrait à un peintre Béarnais comme lui, ravi trop tôt comme lui au monde des arts, à Victor Galos, dont il était un admirateur et dont il disait : « Il sentait, il voulait faire sentir ce qu'il avait senti. >>

» Mais il y avait en lui autre chose qu'un peintre, il était doublé d'un fin lettré, et cette faculté de rendre sa pensée d'une façon attrayante et châtiée à la fois, il l'appliquait aux arts.

» Je ne vous parlerai pas de son Etude sur les Tapisseries du Château de Pau, dans laquelle il se montra pour ses débuts un observateur aussi expert qu'intelligent; mais avez-vous jamais lu rien de plus pétillant de verve que ce qu'il appelait ses Visites à l'Exposition de peinture de la Société des Amis des Arts de Pau et qui constituent une série d'articles qu'il publia en 1881, 83 et 85 dans le Journal des Etrangers et plus tard dans l'Indépendant.

» Il y est le peintre ému dont je vous parlais tout à l'heure; il prend parti pour l'école du lâché contre celle du léché, mais ses critiques sont bienveillantes et formulées dans un style de bon aloi, émaillé de traits d'esprit que n'eût pas démentis un maitre en pareille matière.

» Il ne bornait pas là ses aptitudes littéraires, notre regretté collègue L'Histoire de l'art et des artistes en Béarn était un objectif qu'il paraissait devoir atteindre bientôt, tant il avait déjà réuni de matériaux, et il nous en avait donné un avant

goût en 1888 sous le titre : Les Caron, dans une étude des plus complètes qu'il avait consacrée à cette famille de sculpteurs abbevillois fixés en Béarn aux xvIIe et XVIIIe siècles.

>> Vous dirai-je maintenant ce qu'il était comme secrétaire de notre Société, ce qu'il fût comme rapporteur de la Commission chargée de faire à Lescar des fouilles archéologiques? Vous le devinez sans peine...

» Hélas! les rêves d'avenir qu'il caressait, ceux que nous fondions sur sa collaboration si active, sont aujourd'hui réduits à néant !

>> Dieu, dans sa toute-puissance, a brisé en un instant, comme par un coup de foudre, cette existence qui semblait si précieuse pour les siens, pour la science, pour les arts!

>> Inclinons-nous respectueusement devant ses arrêts, mais gardons au fond du cœur le souvenir de celui qui fut un savant toujours bon, toujours aimable, toujours affectueux et à qui au nom de ses collègues de la Société des Sciences, Lettres et Arts, j'adresse un sympathique et suprême adieu. »>

M. le Dr de Musgrave-Clay donne lecture de sa Notice sur M. le Dr Duboué, travail qui sera inséré dans le Bulletin de la Société.

M. le Président communique une lettre de M. le Préfet des Basses-Pyrénées l'informant que le Conseil général a maintenu, pour 1890, la subvention de 100 fr. qu'il accorde chaque année à la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau.

M. le Président entretient l'assemblée du discours prononcé par M. Barbier du Meynard à la séance publique annuelle de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et reproduit dans le Journal officiel du 23 novembre courant. Il signale le passage ci-après, concernant spécialement un de nos collègues et compatriotes, M. Léon Cadier :

<< M. Léon Cadier nous avait envoyé un essai sur l'administration du royaume de Sicile, à la fin du treizième siècle. Ce travail, où M. Cadier a su déployer les qualités que vous avez déjà appréciées dans son livre sur les Etats de Béarn, aura en outre le mérite de provoquer de nouvelles recherches sur les documents administratifs contemporains de Saint-Louis et de contribuer ainsi à combler une des plus regrettables lacunes

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