L'Annee Philosophique, Volume 1F. Alcan, 1891 - Philosophy |
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absolu actuel Année philos Aristote attributs Bacon bornes Brognard c'est-à-dire canon alexandrin cartésienne causalité cause chose clair Cogito conception concevoir connaissance conscience conséquent contradiction corps critique croyance degrés Descartes déterminisme Dieu dire distinction dit-il divine doctrine dogmes esprit externe force forme grandeur mathématique Guyau humain hypothèses idées indéfini intel intellectuelle jugement Kant l'âme l'autre l'Eglise l'entendement l'espace l'esprit l'étendue l'existence l'idée l'imagination l'infini Leibniz liberté libre arbitre limites logique lois Louis Peisse Maine de Biran Malebranche matière ment mentale métaphysique méthode monades monde morale mouvement nature naturelle nécessaire négation nombre infini notion noumène objet panthéisme paraît parfait pensée perception perfection phénomènes philosophie physique PILLON possible première principe propriétés psychique psychologie puissance qu'un qualités raison rapport réalité réel religieuse religion représentation rien Schopenhauer science sens sensations sensibilité sentiment serait seulement simple sociale sorte Spinoza stoïcisme substance substantialisme succession suppose système tence théisme théologie théorie tion Uchronie vérité vrai
Popular passages
Page 173 - En effet, j'expérimente déjà que ma connaissance s'augmente et se perfectionne peu à peu; et je ne vois rien qui puisse empêcher qu'elle ne s'augmente ainsi de plus en plus jusqu'à l'infini, ni aussi pourquoi, étant ainsi accrue et perfectionnée, je ne pourrais pas acquérir par son moyen, toutes les autres perfections de la nature divine...
Page 144 - Car tout le temps de ma vie peut être divisé en une infinité de parties, chacune desquelles ne dépend en aucune façon des autres: et ainsi de ce qu'un peu auparavant j'ai été, il ne s'ensuit pas que je doive maintenant être, si ce n'est qu'en ce moment, quelque cause me produise et me crée pour ainsi dire derechef, c'est-à-dire me conserve.
Page 49 - Par le nom de Dieu, j'entends une substance infinie, éternelle, immuable, indépendante, toute connaissante, toute puissante, et par laquelle moi-même et toutes les autres choses qui sont (s'il est vrai qu'il y en ait qui existent) ont été créées et produites.
Page 50 - ... j'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire de Dieu que de moi-même ; car comment serait-il possible que je pusse connaître que je doute et que je désire, c'est-à-dire qu'il me manque quelque chose et que je ne suis pas tout parfait, si je n'avais en moi aucune idée d'un être plus parfait que le mien, par la comparaison duquel je connaîtrais les défauts de ma nature?
Page 186 - Entre mes pensées, quelques-unes sont comme les images des choses, et c'est à celles-là seules que convient proprement le nom d'idée : comme lorsque je me représente un homme , ou une chimère, ou le ciel, ou un ange, ou Dieu même.
Page 187 - D'autres, outre cela, ont quelques autres formes; comme lorsque je veux, que je crains, que j'affirme ou que je nie ; je conçois bien alors quelque chose comme le sujet de l'action de mon esprit, mais j'ajoute aussi quelque autre chose par cette action à l'idée que j'ai de cette chose-là; et de ce genre de pensées , les unes sont appelées ïoJûntés ou affections, et les autres jugements.
Page 51 - Dieu une infinité de choses que je ne puis comprendre, ni peut-être aussi atteindre aucunement de la pensée ; car il est de la nature de l'infini que, moi qui suis fini et borné, ne le puisse comprendre; et il suffit que j'entende bien cela et que je juge que toutes les choses que...
Page 51 - ... bien cela et que je juge que toutes les choses que je conçois clairement, et dans lesquelles je sais qu'il ya quelque perfection, et peut-être aussi une infinité d'autres que j'ignore, sont en Dieu formellement ou éminemment, afin que l'idée que j'en ai soit la plus vraie, la plus claire et la plus distincte de toutes celles qui sont en mon esprit.
Page 259 - L'intellect actif, ou du rôle de l'activité mentale dans la formation des idées, ln-8 4 fr. » — Quid divi.ni nostris ideis tribuat Divus Thomas. In-8 2 fr. n PIQUET (F.). Étude sur Hartmann d'Aue, poète du xn
Page 52 - ... l'infini, ni aussi pourquoi, étant ainsi accrue et perfectionnée, je ne pourrais pas acquérir par son moyen, toutes les autres perfections de la nature divine, ni enfin pourquoi la puissance que j'ai pour l'acquisition de ces perfections, s'il est vrai qu'elle soit maintenant en moi, ne serait pas suffisante pour en produire les idées.