TOME L. Commentaires fur Corneille, tome 1. Pag. Lign. FAUTE S. бо 3 Après en 1635 CORRECTIONS. mettez en titre : PREFACE DU COM MENTATEUR. I REMARQUES SUR L'EPI- Epître dédicatoire de Corneille &c. fim TRE DEDICATOIRE DE CORNEILLE &c. I PREFACE DU COMMEN TATEUR SUR LE CID. plifiez également tous les titres des autres pièces préliminaires ou acceffoires, et ôtez-y: Remarques fur. On peut même ne pas répéter ces mots en tête du premier acte, en ne laiffant ce titre général qu'une feule fois au-devant de toutes les pièces préliminaires de chaque tragédie ou comédie, et au titre courant. Cette observation eft pour les deux volumes de ces Commentaires, en cas de réimpreffion. REMARQUES SUR LE CID, tragédie représentée en 1636. PREFACE DU COMMENTATEUR. Et par-tout de même conformément à l'obfervation ci-deffus. (6) fur Corneille était ouvert REMARQUES SUR CINNA, tragédie représentée en 1643. (7) AVERTISSEMENT DU COMMENTA TEUR. (6) On peut fubftituer au mot préface le mot avertissement quand le difcours n'eft pas d'une certaine longueur, comme au-devant de la tragédie de Cinna, page 176. (7) Nous ignorons pourquoi dans l'édition in-4° la tragédie de Cinna représentée en 1643, précède celle des Horaces, jouée en 1641. On aurait pu rétablir ici l'ordre TO ME LI. Commentaires fur Corneille, tome 2. chronologique, et diviser auffi plus également les deux volumes de ces Commentaires, en plaçant à la fin les Remarques fur les difcours et fur la vie de Corneille, comme dans l'in-4°, et en commençant le deuxième volume par les Remarques fur Rodogune. (8) Rien de plus incertain encore que le genre des noms de lettres. Pourquoi ces noms ne feraient-ils pas tous du même genre ? Pourquoi un usage bizarre fait-il l'a mafculin et l's féminin; et remarquons que cet ufage n'eft rien moins qu'uniforme. Il y a beaucoup de variation fur ce point dans les auteurs, et M. de Voltaire luimême, dans ces Commentaires fur Corneille, a écrit un s, cet s, et une s, cette so Voyez tome II, pages 52, 86, 99. Pag. Lign. FAUTE S. CORRECTIONS. 136 18 en 1657 152 pén. Nicodème (ou) en 1652 (9) 172 19 dénouement vulgaire de dénouement vulgaire de tragédie. 378 Soupçon l'unité de deffin 4 le maître de la ville mais en italique ) auffi des murs 8 d'un fi jufte travail noble- d'un fi noble travail justement étonné ment étonné 438 26 ce qu'on m'a vu ce qu'on m'a vu &c. TOME L I I. Correfpondance générale, tome 1. (9) Le texte de la remarque ferait croire que la tragédie de Nicomède eft de 1657. Suivant le titre elle eft de 1650, et fuivant le Dictionnaire hiftorique des théâtres elle eft de 1652. Ib. N. 2 Après de Parme à Paris. ajoutez : il y avait un grand nombre de lettres à M. d'Argental, anté- Il n'a ceffé jufqu'à fa mort de prendre le plus vif intérêt à cette édition des œuvres de M. de Voltaire. Non-feulement il a déterminé par fes follicitations plufieurs perfonnes de confidération en France à communiquer les lettres qu'elles avaient reçues de M. de Voltairė, mais il a employé pour le même objet dans les pays étrangers, avec un zèle qui ne s'eft jamais refroidi, le crédit des miniftres avec lefquels fa place le mettait en relation. Il n'a pu jouir malheureusement de cette partie de l'édition. Avec quelle fenfibilité, avec quelle douce émotion n'eût-il pas lu cette Correspondance où fon nom tient le premier rang! Combien n'eût-il pas chéri ce monument qui doit transmettre à la postérité de nombreux témoignages des qualités rares de fon efprit, comme des vertus de fa belle ame, et l'affocier à la gloire de fon ami! Si la perte de M. d'Argental a dévancé la publication de ce recueil, les éditeurs ont dû payer du moins à fa mémoire le jufte tribut de leur reconnaiffance. Ils ont cru ne pouvoir mieux remplir ce devoir qu'en confignant la notice intéreffante de M. de la Harpe dans l'un des volumes de cette collection. (tome LXIII, page 459.) Ils joindront ici quelques détails fur la famille de M. d'Argental. Charles-Auguftin de Fériol, comte d'Argental, naquit à Paris, le 20 de décembre 1700, d'une famille diftinguée par fon amour pour les lettres et les arts. Il fut le fecond fils de M. de Fériol, d'abord receveur général des finances du Dauphiné, et enfuite président au parlement de Metz, comme fon père, et de N. Guerin de Tençin, fœur du cardinal de ce nom, et de la célèbre madame de Tençin. On doit à M. de Fériol fon oncle, ambassadeur à la Porte ottomane, un ouvrage intéreffant fur les mœurs et les ufages des Turcs, M. de Pont-de-Vefle, frère aîné de M. d'Argental, a été fort connu par les agrémens de fon efprit, fa gaieté, fes vers faciles, et par plufieurs comédies reftées au théâtre. M. d'Argental, né timide, débuta dans le monde avec moins de fuccès. Il fut d'abord deftiné à l'état militaire, mais fon frère ayant refufé une charge de confeiller au parlement de Paris, fes parens engagèrent M. d'Argental fon cadet à le remplacer, et par déférence pour eux, il fe dévoua à la magiftrature pour laquelle il n'avait point de goût, et dont il a cependant rempli les devoirs pendant plus de quarante années avec autant de zèle que de lumières. Il fut fait confeiller d'honneur, et céda cette charge en 1771, à l'abbé de Chauvelin, dont le frère, le marquis de Chauvelin, était depuis long-temps fon intime ami. M. d'Argental avait été nommé en 1738, à l'intendance de SaintDomingue. Tous fes amis qui craignaient de le perdre pour jamais, le prefsèrent tellement de renoncer à cette place qu'il dut céder à leurs inftances. Il accepta en 1757, celle de miniftre plénipotentiaire de l'infant duc de Parme auprès du roi, que madame infante, fille de Louis XV, qui était alors à la cour, fit créer pour lui. Il dut principalement ce don que la princeffe accompagna de toute la grâce poffible, à l'amitié de M. le duc de Choifeul qui lui fut toujours très-attaché, ainsi que feu M. le duc de Praflin. M. d'Argental fut admis très-jeune dans la fociété de madame de Tençin fa tante, où il vécut avec tout ce que la France avait de plus diftingué dans les lettres. Sa liaisor avec M. de Voltaire s'était formée dès le collège. Ils y avaient joué ensemble dans les tragédies que les jéfuites étaient dans l'ufage de faire repréfenter. L'analogie de leur goût pour la poëfie et pour les ouvrages dramatiques, une forte de fympathie avaient cimenté leur amitié qui ne s'eft jamais démentie pendant foixantedix ans. M. d'Argental, né avec beaucoup de fenfibilité et de goût, fut toute fa vie adorateur des grands talens; et quand à la fleur de fon |