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Ces conditions réalisées, le travail sera libre; mais aussi la société sera réorganisée de fond en comble, et organisée rationnellement.

TRAVAIL ACCUMULÉ,

On a donné cette définition du capital. Mais il fallait la compléter ainsi : travail accumulé, incorporé et mobile. Le sol n'est considéré comme capital, que parce qu'il peut être mobilisé.

C'est sur le sol que le travail produit le capital. L'intelligence, qui produit le capital sur le sol, n'est pas du capital elle-même. Les lumières de l'homme, ses connaissances, son talent, ne sont point incorporés; ils appartiennent à l'homme entier, à toute son intelligence. Le sol n'est pas mobile, échangeable, comme les capitaux ; et le travail incorporé au sol ne forme plus qu'un avec lui.

TRAVAILLEURS.

Il faut bien se donner de garde de confondre le travailleur avec l'industriel, l'entrepreneur, les spéculateurs, en d'autres termes, l'ouvrier avec le capitaliste; l'un et l'autre produisent, mais le capitaliste pour lui-même et par l'ouvrier, l'ouvrier par lui-même et pour le capitaliste.

TRIBUNE.

Quand on ne peut plus défendre à ceux qui ont à se plaindre de l'ordre social de parler et d'écrire contre lui, cet ordre est menacé de s'écrouler. Quand il faut en outre les admettre à la tribune publique et compter avec eux, cet ordre est en ruine. Avec des prolétaires éloquents à la représentation nationale, l'ordre qui dépend de la conservation du prolétariat (et il n'y a pas d'autre ordre possible avant la détermination sociale de la vérité), cet ordre, disons-nous, a cessé d'exister.

TRINITÉ.

<< Trois personnes en une seule, disent les chrétiens, ou trois dieux en un Dieu, serait absurde; mais trois personnes en un seul Dieu, c'est tout différent. » Les mots sont différents, et rien de plus. Mais pourquoi subtiliser sur des mots? Lorsqu'il s'agit de croire, le contestable, le faux, l'absurde, c'est la même chose. Le Dieu personnel unique est toujours, en dépit de tous les sophismes, une personne, et chacune des trois personnes divines est toujours un Dieu. Les théologiens poursuivent : « Il y a trois personnes en une seule nature, en une seule essence, en une seule substance. » S'ils veulent signifier par là trois personnes ayant une substance identiquement la même, soit; mais cela n'est aucunement trois personnes en une

substance, numériquement unique; ne confondons pas. Si chaque personne divine a une substance identique à celle des autres personnes divines, elles ont toutes trois, non pas une seule, mais chacune la même substance, essence ou nature, comme il vous plaira. Il y a toujours trois substances; sinon, il cesse d'y avoir trois personnes. Ce sont là des ergoteries que l'on nous force à opposer à des ergoteries; nous le savons bien : nous ne nous y arrêtons que par respect pour la bonne logique, et pour faire comprendre aux révélationnistes, qu'ils feraient mieux de s'en tenir exclusivement à la foi, dépouillée de tout soupçon d'examen, de discussion, de raisonnement.

Quant aux prétendus philosophes qui font de la triade à tout propos et plus encore hors de propos, nous les exhortons fort à se convertir à la religion du pape et à baiser sa mule.

TRIPOTAGE.

Malgré ou plutôt à cause de sa trivialité, tripotage est le mot propre pour exprimer les hésitations, les tâtonnements, les transactions, l'agitation sans but, la corruption comme moyen indispensable, les intrigues, en un mot, du gouvernement par les majorités; le résultat final de ce tripotage est nécessairement le pêle-mêle de l'anarchie, comme les blagueurs, nous empruntons cette heureuse vulgarité à M. Proudhon, en ont été les principaux agents.

TROUBLE.

Par quoi l'ordre social est-il troublé? Est-ce par l'ignorance? Non, car la supposition de la vérité, la croyance que la vérité nous est connue, suffisent pour établir l'ordre; et le despotisme, qui empêche que l'hypothèse sociale ne soit' mise en doute, suffit pour le maintenir. Ce qui seul trouble l'ordre, c'est, aussi longtemps que la vérité est ignorée, la liberté de discuter la valeur de ce qui en tient lieu. La liberté met l'homme, à qui la vérité est connue et qui jouit de son bon sens, dans l'impossibilité de ne pas contribuer à la conservation de l'ordre; elle rend impossible à tout homme qui ignore cette vérité, de ne pas contribuer à ébranler cet ordre et à hâter son renversement.

TUER.

La loi défend de tuer, mais elle-même tue : la société tue pour se conserver; le pouvoir tue pour s'établir, pour se fortifier, pour se perpétuer, par haine, par vengeance, par caprice. La loi ne veut pas que chacun tue quand et comme il lui plaît,

car ce serait tuer la société. Mais elle permet à chacun de laisser les autres mourir la société, encore ignorante, mourrait elle-même, si elle ne maintenait ce privilége. Tant que la vérité demeure cachée socialement, le droit à la vie n'existe que pour quelques forts; la faveur de vivre est octroyée aux faibles pour autant que les forts aient intérêt à les en faire jouir, afin qu'ils les fassent jouir, eux, de la plénitude des biens de la vie.

TUTELLE.

La plupart de nos réformateurs modernes réglementent la société comme un maître d'école les petits enfants soumis à sa férule: ils déterminent le maximum et le minimum de l'avoir de chacun, fixent le salaire, limitent le travail, etc. C'est mettre en tutelle les hommes qui, pour accepter cette interdiction sociale, doivent avoir affaire à un curateur plus adroit ou plus fort qu'ils ne sont tous ensemble: sinon, non.

Presque toutes les utopies actuelles (voir ce mot), tant gouvernementales qu'opposantes, aussi bien conservatrices que progressistes, établissent le despotisme le plus complet de la société sur les individus. La société, abstraction des hommes réunis en société, et dont cependant chacun est dépendant dans le sens absolu, devient la dominatrice et la dispensatrice de toutes choses, les hommes compris. C'est bizarre ce l'est surtout à une époque où la force des choses, comme on dit, attribue à chaque homme le droit à la souveraineté, sauf à faire valoir ce droit par la violence. Certes,

un pareil état de choses qui fait sans cesse osciller la société du despotisme à l'anarchie et de l'anarchie au despotisme, est loin d'être bon; mais la nécessité l'impose, issu qu'il est de l'accouplement monstrueux de l'ignorance avec la liberté. Le désordre qui en résulte aura du moins ceci d'avantageux, qu'il rendra indispensable l'ordre réel, celui où tous les individus, indépendants de la société, seront sous la dépendance de la raison, conformément à laquelle la société aura été organisée.

TYRANNIE.

Tout le monde sent que le joug du capital est pour le travail une effroyable tyrannie. Croit-on y remédier en imposant au capital le joug de la violence? Ce serait remplacer la tyrannie par l'anarchie, c'est-à-dire tomber d'un mal dans un mal plus grand. C'est au travail qu'il faut soumettre le capital, en d'autres termes à l'intelligence et à la vertu or, cela ne peut avoir lieu que par l'organisation de la société, qui doit avoir pour conséquence da subordination du capital au travail, sans que l'arbitraire s'y montre, sans que la main de l'homme y apparaisse jamais. Et pour cela, il faut que l'ignorance soit socialement évanouie. Aussi longtemps qu'elle ne le sera point, nous n'aurons d'ordre que par la tyrannie du capital; comme, aussi longtemps que chaque homme ne sera pas moralement contraint à se faire une conscience conforme à la raison, cet ordre ne consistera qu'en capitalistes dévorant plus ou moins habilement les travailleurs.

U

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UNI

La différence entre une unité réelle et une unité illusoire consiste en ce que la première est indivisible nécessairement, et la seconde nécessairement complexe. Le sentiment, s'il ne se conçoit pas comme un, ne se conçoit plus; la chose sentie ne saurait être conçue que comme une totalité, qui est inévitablement composée d'une quantité indéfinie de parties. C'est la mutabilité, le changement même, comme le sentiment est l'invariabilité par essence. Les unités illusoires sont toutes, sont nécessairement et sont toujours de nature diverse, et la perception par les unités de même essence, par les unités réelles, ne peut avoir lieu que moyennant les rapports qui, les liant les unes aux autres, constituent la loi des phénomènes, l'ordre physique. Dès qu'il s'agit de réalité, les choses prennent un aspect diamétralement opposé.

UNITÉ RÉELLE. Indivisibilité; ce qui est immatériel, éternel.

Qu'on y réfléchisse attentivement hors la sensibilité pure, rien ne saurait être imaginé qui ne soit divisible, matériel. Le sentiment d'existence peut exclusivement être la seule unité réelle. Pour qu'une unité réelle sache qu'elle existe, se connaisse comme unité, il faut qu'il y ait au moins deux unités réelles. Une seule, une substance unique, serait pour elle-même comme si elle n'était pas. Ce n'est pas tout tant qu'il y a pour l'unité impossibilité de se connaître et d'agir, c'est-à-dire, tant que, simple par elle-même, elle n'est pas jointe à un principe de divisibilité, de pluralité, elle demeure dans l'éternité qui est son essence, sans conscience d'elle-même, cette conscience ayant pour condition la succession, le temps.

- La sensibilité réelle n'est et ne peut être que d'une espèce toute relation de succession ou de localisation lui est étrangère, et la réalité prétendue

qui ne le serait pas au même titre, ne serait réalité que de nom. La subordination n'est pas plus applicable aux réalités que toute autre qualification quelconque. Supposons que la force soit seule réelle; la sensibilité dès lors en est une simple conséquence elle est un résultat de force, et toute immatérialité, toute indivisibilité, toute éternité s'évanouit. Il ne reste que le mouvement, le changement; la sensibilité en ce cas est un changement sui generis, analogue à tout autre. Si, au contraire, l'immatérialité coexiste avec la force, l'immatérialité comme réalité individuelle, la force comme cause de mouvement, il suffit d'unir de la force, de la matière, à une sensibilité, et aussitôt on obtient des modifications senties, qui donnent lieu à la douleur et au plaisir, au bien et au mal, à la liberté, à la responsabilité, au mérite et au démérite, au devoir et au droit, à l'ordre moral qui est la société, et à l'ordre éternel qui est l'éternelle justice, le bien absolu.

Quiconque prend l'unité réelle pour point de départ de son calcul, de son raisonnement, est mathématiquement conduit à se dévouer à l'humanité par intérêt personnel, par amour pour luimême. Le matérialiste qui ne connaît que l'unité phénoménale, celle de la nature, unité qui se résume pour chacun dans sa vie présente, s'il n'est un mauvais calculateur, s'il n'est un sot, doit tirer de cette vie tous les avantages que les autres ne peuvent lui disputer, lui enlever.

UNITÉ SOCIALE. Existence d'une seule société pour l'humanité entière, se trouvant sous une règle sociale unique.

L'unité sociale est le résultat de la hiérarchie, du pouvoir réel, absolu, qui est la raison, la vérité. << Partout où il y a deux pouvoirs, dit Bonald, il y a deux sociétés; et deux sociétés ne peuvent pas vivre tranquilles dans un même État. »>

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Pour qu'il y ait société, il faut nécessairement qu'il y ait unité de morale; plusieurs morales équivalent à l'anarchie. Or, l'unité de morale suppose essentiellement l'unité de religion, c'est-àdire de sanction. Plusieurs religions constituent plusieurs sociétés qui, si elles sont en contact, s'entre-détruisent jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une seule.

Ce qui est vrai pour les sociétés dans l'humanité, l'est également pour les partis dans une société, et finalement pour les individus quand le fractionnement est poussé jusqu'à l'individualisme. C'est par l'extrême division, qui est l'anarchie réalisée, la négation de la société, de l'humanité, que nous serons forcément conduits à nous réfugier dans

l'unité sociale vraie, devenue le seul moyen de salut.

UNIVERS.

Nous entendons par l'univers, l'ensemble de tout ce qui est matière: c'est le sens qu'on donne généralement à ce mot. Nous disons conséquemment que la création est absurde.

- L'univers est-il limité ou illimité? Cette question, au point de vue où nous sommes placés en adoptant la signification vulgairement attribuée au mot dont nous nous occupons, n'en est pas une : c'est comme si on demandait : Au delà de tout, y a-t-il encore quelque chose? Sortons de la logomachie. La force qui, en modifiant le sentiment, donne lieu aux sensations, aux idées dont l'ensemble est notre monde, cette force n'a pas de limites; elle est, sans qualité aucune: mais, dès qu'elle apparaît en phénomènes, elle est nécessairement qualifiée, limitée, dans chaque phénomène d'abord, puis dans le nombre des phénomènes dont on se rend compte. A mesure que nous acquérons l'idée de nouveaux phénomènes, c'est-à-dire de qualités nouvelles, les limites du monde reculent d'autant pour nous. Or ce à quoi on peut ajouter, fût-ce indéfiniment, n'est pas infini, n'est pas absolu.

Quant à l'univers, tel qu'il faudrait le considérer, c'est-à-dire tout universellement, non-seulement tout ce qui se voit, se sent, mais encore ce qui est essentiel à la possibilité de sentir, de voir, de palper, d'ouïr, d'odorer, de goûter quelque chose, savoir la sensibilité, personne ne demande si cet univers-là est circonscrit ou sans bornes. D'abord la question pour être posée ainsi devrait émaner d'un fou ensuite, elle n'a jamais été posée ainsi parce qu'elle n'a point encore été considérée sous cet aspect, c'est-à-dire parce que personne n'a encore réussi à faire accepter la réalité de la sensibilité, de manière qu'elle ne pût plus être contestée que par les fous.

UNIVERSITÉS.

Nous prions le lecteur de nous pardonner la longueur de cet article en faveur de l'importance du sujet qui y est traité. L'accusation que nous formulons contre l'enseignement supérieur, ne retombe en aucune manière sur ceux qui le donnent, ni même sur ceux qui le font donner, qui lui impriment l'impulsion voulue et le dirigent dans le sens qui leur convient le mieux. Elle atteint exclusivement l'esprit du siècle, c'est-à-dire l'état des connaissances socialement acquises, et auquel personne ni rien ne peut se soustraire. Notre but est de démontrer que, dans les universités actuelles,

qu'elles soient d'ailleurs sous la dépendance ou l'influence de l'État, d'une secte ou d'une école, ou bien qu'elles naviguent à l'aventure, sans phare qui leur fasse éviter les écueils, sans boussole qui leur montre le chemin à suivre pour arriver à leur destination, notre but, disons-nous, est de démontrer que, dans nos universités, on n'enseigne et ne peut enseigner, sciemment et volontairement, ou sans le vouloir ni sans le savoir, que le matérialisme.

- C'est aux universités que se complète l'instruction de la génération qui suivra la nôtre; c'est là que l'éducation reçue dans l'enfance est confirmée, ou modifiée, ou effacée. Qu'y enseigne-t-on ? La philosophie, les lettres, les sciences physiques et naturelles, les sciences exactes, la médecine et le droit. La théologie s'apprend aux séminaires, et n'a plus rien de commun avec les connaissances débitées par l'État à la jeunesse privilégiée, et qui donnent à celle-ci une valeur sociale.

Généralement, aux universités, l'enseignement de la philosophie se borne à l'histoire des philosophies passées, et à la monographie des philosophies du jour il y a eu, et il y a encore, tant de systèmes différents sur ce qu'on a appelé les causes premières, et ces systèmes se détruisent si bien les uns les autres, que tout ce qu'on peut faire pour l'édification des curieux, c'est d'en conserver les noms et les signalements, sans faire de choix entre eux, sans surtout hasarder un nouveau système qui aurait infailliblement le même sort que ses aînés. Ce qu'on décore du titre de philosophie morale, ou de morale simplement, est la nomenclature de certains préceptes, convenablement formulés et classés, dont les puissants de la terre recommandent vivement l'observation, et que les faibles éludent le plus adroitement possible.

Les lettres consistent dans l'indication des formes classiques, établies par les anciens, et des écarts que se permettent les romantiques modernes, qui ont changé tout cela... pour le changer.

Les sciences physiques et naturelles nous montrent la nature une dans son ensemble et dans sa force, variée dans ses détails et dans ses développements, sans distinction réelle entre les choses et les modifications qu'elles subissent, sans solution déterminée de continuité d'une chose à une autre, d'un mode de mouvement à un autre mode, quoiqu'elle soit catégorisée sous des dénominations arbitraires de forces, de corps, de matière inorganique, de matière organisée, de matière vivante, de plantes, d'animaux, jusques et y compris l'homme.

Les sciences exactes sont exclusivement le recueil des évolutions de l'intelligence sur les nombres,

dont le plus simple est l'unité, évolutions qui ne cessent d'avoir une abstraction pour seul point de départ, qu'au cas où l'unité elle-même a de la réalité; chose dont les universités ne s'inquiètent en aucune façon.

La médecine qu'on y apprend est de la physique et de la physiologie ou de la biologie, appliquée à l'organisme humain.

Quant au droit, il se renferme dans l'étude des lois positives auxquelles on donne le droit pour principe, sans rechercher si ce principe existe, ou s'il n'est également qu'une abstraction, qu'un mot. On voit que, dans tout cela, il n'y a point de place pour la règle individuelle des actions, règle incontestablement obligatoire pour chacun, et constituant, par son acceptation universelle, la morale publique, le lien social; il n'y en a pas davantage pour la religion, sanction certaine et inévitable du devoir. On a exclusivement travaillé à faire des savants, et on a réussi; les savants pullulent. Quant à des honnêtes gens, on n'y a même pas songé, et pour cause: on ne sait comment s'y prendre. Au siècle de libre examen, il faut un motif conforme ou cru conforme à la raison, pour être honnête homme, et sur ce motif les universités ne donnent aucune lumière; elles ne le connaissent pas elles-mêmes.

Le jeune homme, façonné sur les bancs de l'école, sait donc parfaitement tout ce qu'il lui est utile de savoir pour exploiter le monde où il va vivre, pour tirer de sa position dans la société le parti le plus avantageux possible afin d'y vivre aussi agréablement que les circonstances lui en offrent l'occasion. Mais sur les questions de s'assurer si à cela seul se borne son devoir; si, par essence, il est partie intégrante et dépendante de la nature, ou s'il est quelque chose encore en outre de cela et au-dessus; s'il a droit à tout, contre et malgré tous, ou si d'autres aussi ont le même droit, et qui sont ces autres-là, c'est-à-dire s'il y a réellement un droit, où il commence et quelle est son exacte et précise détermination; s'il est imposé à chaque homme de sacrifier une partie de ses jouissances pour empêcher que ses semblables ne souffrent, et sur quoi ce devoir se fonde, ce qui en fait un véritable devoir questions qui cependant devraient recevoir une solution positive, incontestable devant la raison, et justifiée de manière à ne pas laisser lieu à réplique chez ceux qui possèdent le libre usage du raisonnement. Sur ces questions, disons-nous, les universités n'enseignent rien.

Que conclut de là le jeune homme qui a terminé ses études? Exactement ce que le monde où il entre

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