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opposé à celui d'immatériels, on doit dire qu'il n'y a point d'autres intérêts que les intérêts matériels. Tout intérêt est relatif à une modification, et toute modification est matière. Mais pour éprouver cette modification, pour la sentir comme agréable ou fâcheuse, il faut un être moral; tout intérêt matériel suppose donc un être non matériel, qui ait ou prenne intérêt à quelque chose, c'est-à-dire, à une modification quelconque, soit par le sens, soit par la pensée. Les choses n'ont intérêt à rien; sans cela, elles ne seraient plus choses, mais personnes.

Si l'on oppose matériels à moraux, il y a des intérêts moraux aussi bien que des intérêts matériels; et même, considérés à ce point de vue, tous les intérêts sont moraux.

INTERPRÈTE.

Toute doctrine, prétendument inspirée, révélée, et imposée de ce chef, a besoin d'avoir, pour se conserver vivace, un interprète qui soit réputé ne se tromper jamais. C'est la raison d'être des colléges sacerdotaux et de la papauté qui leur est aussi supérieure que l'unité du pouvoir est supérieure aux corps gouvernants.

L'interprétation de la doctrine, adaptée bien ou mal, ce n'est pas là la question, aux temps, aux lieux et aux circonstances, devient de cette manière la doctrine elle-même, qui, toujours sous le même nom, varie sans cesse et est constamment censée répondre aux variations des besoins.

Là où il y a un interprète infaillible de la loi, il n'y a plus d'autre loi que sa parole, que sa volonté : c'est la loi incarnée, le pouvoir réel, représenté par un homme. Cela vaut infiniment mieux que l'absence de pouvoir, c'est-à-dire, que le pouvoir fait, défait et refait à chaque instant, et au jour le jour, par des majorités toujours hésitantes et incertaines. Mais la domination des majorités est inséparable de la libre discussion, et dès que celle-ci est acquise à la société, il n'y a plus de pouvoir réel. L'anarchie qui dès lors s'avance à grands pas, ne peut être conjurée que par l'autorité de la raison, démontrée à tous et acceptée par tous.

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INTOLÉRANCE.

Il y a deux espèces d'intolérance : l'une est relative à la foi; l'autre, à la science. La première a pour sanction indispensable la force matérielle, le bourreau; la seconde, la force morale ou un raisonnement rationnellement incontestable.

La vérité est nécessairement intolérante, dans le second sens que nous avons donné à ce mot. Celui qui sait que deux et deux font quatre ne tolérera pas l'affirmation que deux et deux font cinq. Tant que l'ordre social est basé sur la proposition qu'elle déclare vraie, savoir: Trois égalent un, celui qui examine cette proposition doit être mis à mort, ou la société périt. Quand l'ordre sera assis sur la vérité démontrée, si quelqu'un soutient que deux et deux font cinq, il sera l'objet de la pitié générale, et traité en conséquence.

INTUITION. Connaissance acquise par un autre moyen que le raisonnement.

L'intuition varie nécessairement avec la disposition physiologique; elle dépend de la digestion, du sommeil, en un mot de tout ce qui influe sur l'organisme. Le visionnaire, quand même il posséderait le sentiment intuitif du vrai, ne pourrait le communiquer aux autres, faute d'un instrument propre à sa transmission. Aussi, s'il est convaincu, cherche-t-il à imposer son intuition de la vérité par la force ou par la persuasion, puisque cette intuition est indépendante de la raison, du raisonnement rigoureux, du langage précis. C'est un fanatique qui séduit les esprits ou violente les corps; ce n'est pas une intelligence qui pénètre les autres intelligences, et se les assimile en quelque sorte en leur prouvant qu'elle-même se conforme au principe qui est commun à toutes les intelligences, la raison.

INVENTER.

On n'invente pas la vérité. La vérité est indépendante de la découverte que nous pouvons en faire; elle existe, relativement à nous, dès l'instant que nous la découvrons. Les législateurs ont inventé Dieu, qui n'existait pas pour les hommes avant cette invention, la plus belle, la plus sociale des inventions qu'ils pussent faire dans le but de suppléer par là à la découverte de la vérité; mais Dieu n'existe plus depuis que l'examen a démontré qu'il devait exclusivement l'existence au besoin qu'en avaient eu ses inventeurs.

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Dans ce monosyllabe est contenu tout un raisonnement et même, en germe, tout le raisonnement. C'est comme si on disait: Je me sens vivre, ce qui est tout à la fois vivre et se sentir. Vivre, c'est passer par une série de modifications; sentir, c'est en avoir conscience.

Le sentiment est-il la conséquence de la vie, ou bien la vie n'est-elle qu'une condition du sentiment? En d'autres termes, suffit-il de vivre pour sentir, ou tout ce qui vit sent-il, ou encore n'y a-t-il que la vie? Dire qu'il y a vie privée de sentiment, c'est déjà dire qu'il y a sentiment indépendant de la vie, bien que ce sentiment ne puisse se manifester à lui-même qu'au moyen de la vie, c'està-dire de la série de modifications qu'elle exprime. Dans cette hypothèse, il y a deux choses, savoir la série de modifications, lesquelles, non senties, ne sont plus que le mouvement, la force, sans distinction, sans phénomènes, et le sentiment dépouillé de toute possibilité de modifications, de sensations, c'est-à-dire sans la succession indispensable pour que l'individualité sentante compare son état présent à l'état passé, en transitant vers l'état futur, ce qui constitue la vie avec conscience d'elle-même, ce qui complète l'homme.

JUG

JOUIR ET SOUFFRIR.

Il est impossible qu'un être sente son existence, si ce n'est accompagnée de plaisir ou de douleur; qu'il se sente, sans se sentir bien ou mal, agréablement ou désagréablement modifié.

JOURNALISME.

Tout journal est l'expression de l'opinion de ses abonnés. Loin de diriger l'esprit public, il reçoit la direction que ses lecteurs lui imposent, et s'y conforme pour continuer à être acheté et lu. Ses rédacteurs sont des écrivains gagés, minutant sous la dictée d'un parti, d'une classe, d'une secte, d'une école, d'une coterie. Le journalisme est une industrie, un commerce, comme l'opposition parlementaire ou extra-parlementaire dans le système représentatif : la seule différence, c'est que le premier est une spéculation aux yeux de la loi, et que l'opposition politique ne l'est encore que de notoriété publique.

JUGEMENT.

Le jugement est, ou l'acte même de raisonner, et dans ce cas, ce mot sans épithète est presque toujours pris en bonne part; ou bien, il est le résultat du raisonnement, son résumé, et alors le jugement est fondé ou hasardé, juste ou faux, comme le raisonnement même.

Voici les conditions d'un jugement sain s'il dérive d'une série de propositions identiques, enchaînées à un point de départ au-dessus de tout doute rationnel, il est incontestable; si, au contraire, le point de départ tombe sous le doute fondé en raison, ou si une seule des propositions qui composent le jugement ne se lie aux autres que par un rapport d'analogie, il est contestable.

Nous avons rapporté ailleurs (article Analogie), le faux jugement formé sur la seule ressemblance

des animaux avec les hommes, et concluant que les hommes et les animaux sont d'une nature identique. Nous donnerons un autre exemple : « Les sociétés, dit-on communément, n'ayant jusqu'ici reposé que sur la croyance commune à des principes protégés par la force contre les dangers de la discussion, tout homme qui conteste cette autorité, renverse la société elle-même. » Ce raisonnement pèche en ce qu'il s'appuie sur l'analogie qu'il y a entre les sociétés existantes et la société qui existera ou n'existera pas après elles. Il fait affirmer, sans le prouver, que la société ne peut être basée que sur une autorité non démontrée et que complète la force; que la raison qui n'a réussi jusqu'ici qu'à faire accepter cette autorité comme nécessaire, est incapable de la formuler réellement, de la démontrer et de l'établir comme fondement incontestable de la société; que cette raison est dans l'impuissance de remplacer la foi socialement, c'est-à-dire, de disposer toujours de la force sociale, comme la force sociale s'est toujours appuyée sur la foi; que par conséquent, si les sociétés actuelles sont renversées, il n'y aura plus de société du tout, plus d'humanité.

JUGEMENT APRÈS LA MORT.

Les hommes ne pouvaient faire Dieu qu'à leur image seulement ils ont en sa faveur atténué le mal et exagéré le bien. Dieu est un homme infiniment meilleur, infiniment plus fort, infiniment plus intelligent, infiniment plus juste que les autres hommes; ce qui ne change en rien la nature de la bonté, de la force, de l'intelligence et de la justice, et n'empêche en aucune manière qu'on ne puisse toujours ajouter quelque chose aux prétendues infinités dont on a gratifié ces qualités nécessairement finies. Intelligent, Dieu est libre; libre, il peut faire le mal, car autrement il ne pourrait pas faire le bien; juste, il se fàche contre la méchanceté; bon, il pardonne au repentir et ne punit que l'impénitence finale. Au terme de la vie, Dieu pèse les actions, juge, en un mot; le compte de chaque homme est balancé par Doit et Avoir, et ce n'est qu'après addition et soustraction, que le mort apprend s'il a quelque chose à recevoir, ou si lui-même est tenu à rendre.

Ce système se lie inévitablement au dogme des récompenses et des peines éternelles (voir cet article); il est parfait pour les temps d'ignorance, où la société peut en empêcher l'examen. Il ne résiste pas au raisonnement, dès que le raisonnement est libre de l'analyser. Les prêtres seuls alors le soutiennent; car ils y trouvent leur raison d'être et les moyens de tirer parti de leur existence. Ne sont-ils pas les intermédiaires obligés entre Dieu

et l'homme, et ne sont-ce pas eux qui tiennent le grand-livre où sont inscrites les actions qu'ils ont déclarées dignes de récompense ou de peine?

JUGER.

Sur quoi les hommes jugent-ils ? Sur les apparences. Qu'en concluent-ils? La réalité. En deux mots, voilà la principale source de toutes les erreurs qui conduisent à toutes les fautes. Nous jugeons mal les animaux, a dit le professeur Duméril, parce que nous les faisons à notre image, comme nous faisons Dieu à notre image. Les animaux nous apparaissent comme nous nous apparaissons; Dieu, s'il nous apparaissait, ne pourrait nous apparaître autrement. Donc Dieu n'est réellement qu'un homme, et les animaux sont des hommes comme nous. C'est lumineux!

JUSTE MILIEU.

En morale, le juste milieu est le système matérialiste. En effet, ni trop grand ni trop petit, ni trop vite ni trop lentement, ni trop chaud ni trop froid, sont d'excellentes choses. Mais qu'est-ce que ni trop juste ni trop injuste? ni trop vrai ni trop faux? Pour conserver l'équilibre de la santé, il faut suivre un régime qui n'excite pas outre mesure et qui ne débilite pas plus que de besoin. La vertu a-t-elle aussi son équilibre qui résulte d'une conduite qui ne soit ni scrupuleusement honnête, ni scandaleusement coupable?

Dans l'ordre moral, il n'y a ni plus ni moins; ce qui n'est pas bien est mal; ce qui n'est pas la vérité est un mensonge. Le système du juste milieu est celui des filous qui n'ont pas le courage de se faire brigands. C'est la morale de certaines gens qui ne sont jamais ni assez probes pour qu'on s'y fie, ni assez fripons pour qu'on les pende.

JUSTICE. Conformité avec la raison, considérée comme règle des actions.

La justice comprend toute la morale; la bonté qu'on ne pourrait pas confondre avec elle, serait de la faiblesse coupable. Le dévouement n'est que justice car il est conforme à la raison de faire pour autrui ce qu'on voudrait qui nous fùt fait, afin de mériter de pouvoir être juste dans une autre existence, au prix d'un moindre sacrifice; c'est-à-dire d'être plus heureux.

Notre droit, à chacun de nous, c'est la justice que nous pouvons réclamer des autres; notre devoir, c'est la justice que les autres ont le droit d'exiger de nous. La sanction de cette justice est la certitude d'une récompense assurée pour qui la respecte, d'une punition inévitable pour qui l'enfreint.

JUSTICE ABSOLUE,

L'application de cette justice à l'époque d'ignorance avec compression de l'examen, est une source de trouble et d'anarchie, comme l'est également l'application continuée de la justice relative lorsque l'examen s'est affranchi de toute entrave. Néanmoins, la justice absolue ne pourra devenir une cause d'ordre définitif qu'après que l'ignorance sera complétement et généralement dissipée. La lutte entre la justice absolue et la justice relative constitue, pendant l'époque de doute, le malaise que nous éprouvons et le désordre qui en est la suite.

JUSTICE ÉTERNELLE. Harmonie entre la liberté des actions et la fatalité des événements.

Justice éternelle est synonyme de balance à deux plateaux, obéissant nécessairement (mot qui signifie ici rationnellement, logiquement) à ce qui fait baisser l'un ou l'autre, tandis que c'est la volonté de Dieu, être intelligent, soit, mais jamais l'intelligence même, qui fait monter le plateau dont sa main se retire, et baisser celui sur lequel elle continue à peser. Dieu et justice éternelle sont inconciliables.

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- L'existence personnelle de Dieu est la sanction nécessaire de l'ordre, à l'époque d'ignorance et de foi; quand cette existence est mise en question avant que l'ignorance sociale soit dissipée, le doute sur la réalité d'une sanction rend la conservation de l'ordre ancien impossible l'ordre nouveau ne peut s'établir alors que par la connaissance de la vérité, en d'autres termes par la démonstration de l'incontestabilité de la justice éternelle et de ses conséquences. « Otez la justice éternelle, dit J.-J. Rousseau, et la prolongation de mon être après cette vie, je ne vois plus dans la vertu qu'une folie à qui l'on donne un beau nom. » Il pouvait ajouter : « Je ne vois plus dans l'ordre social qu'un accident, pour la conservation duquel

cette folie est une garantie singulièrement problématique. >>

JUSTICE RELATIVE.

Relative au temps, bien entendu, aux lieux, aux circonstances, en un mot, aux besoins de la société. Ce n'est pas la justice absolue; ce n'est donc pas la justice; c'est donc l'injustice. Cependant cette injustice, nécessaire tant qu'elle peut se faire passer pour justice, c'est-à-dire tant qu'elle peut empêcher qu'on ne l'examine et ne la démasque, est le seul principe possible de conservation sociale car à défaut de raison, il ne reste que la force pour établir l'ordre et le maintenir. Il n'y a point alors d'autre raison à alléguer; aussi la force se pose-t-elle comme raison. «Ne pouvant pas faire que force soit d'obéir à la justice, a dit fort sensément Pascal, on a fait qu'il soit juste d'obéir à la force; ne pouvant justifier la justice, on a justifié la force, afin que le juste et le fort fussent ensemble, et que la paix fût, qui est le souverain bien. »

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L'application de cette justice, prise dans le sens absolu, est absolument irréalisable avec la distinction des hommes en nations, c'est-à-dire avec la nécessité de l'emploi de la force pour déterminer en dernière analyse ce qui est juste et ce qui ne l'est pas. Pour le même motif, la théorie de cette justice est absolument irrationnelle, tant qu'on n'admet pas, comme incontestablement démontrée, la réalité du lien religieux qui la sanctionne. Une loi dépourvue de sanction est un devoir sans obligation, une absurdité en principe, et en pratique un moyen de tromperie et d'exploitation.

L

LAI

LAISSER FAIRE, LAISSER PASSER.

C'est là, et c'est forcément, ce qui se pratique par une société conçue dans l'ignorance et dépourvue de foi, où toute direction suivie est devenue impossible de la part de qui que ce soit la formule sacramentelle qui l'exprime est du matérialisme politique. Laisser faire n'est pas, comme on le prétend, ne rien faire; c'est au contraire faire tout ce qu'on peut pour que ce qui a été fait soit maintenu; c'est se rendre complice de tout ce qui se fait par suite de l'organisation sociale que l'on trouve établie et qu'on pourrait contribuer à changer. Nous supposons que celui qui laisse faire le fasse sciemment et volontairement, c'est-à-dire qu'il agisse en être intelligent, en homme, connaissant les conséquences de ce qu'il fait. Pour ce qui est de laisser passer, comme l'air laisse passer la pierre qui tombe parce qu'elle est plus pesante que lui, c'est de la nécessité, de l'ordre physique. Vouloir que l'ordre moral en résulte mécaniquement, qu'il se produise, comme on dit, tout seul, en d'autres termes, qu'il ne soit pas de l'ordre moral ou libre, mais de l'ordre passif et forcé, de l'ordre figurément dit, équivaut à nier l'ordre vrai, l'ordre au sens propre, ou bien n'équivaut à rien du tout, équivaut à une sottise.

Les partisans du laisser faire ajoutent communément : « Ce qui est vrai et bon restera; ce qui est mauvais et faux, s'évanouira de soi. » C'est la liberté pratique des États-Unis; c'est l'acceptation des conséquences de la liberté, simultanément avec celle de la négation du raisonnement qui est la liberté elle-même. Oui, le faux et le mauvais disparaitront, mais ce ne sera pas de soi, automatiquement; ce sera devant l'excès du mal qu'ils auront provoqué, et qui lui-même ne disparaîtra que devant la raison, quand le raisonnement l'aura déterminée. Si l'on avait déterminé cette

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raison plus tôt, il n'y aurait eu ni erreur ni mal. Il n'était aucunement indispensable de passer pour cela par l'expérience qui devait nécessairement confirmer le raisonnement. Ici l'expérience est l'anarchie, que le matérialisme a toujours pour résultat final. On entend sans cesse répéter sur tous les tons, par les prétendus réformateurs radicaux, démocrates, socialistes : « Liberté, mais liberté pleine et entière; avec elle, la société s'organisera d'elle-même. » C'est une erreur grave, une erreur mortelle, socialement parlant. Il est vrai que sans la liberté les hommes ne font rien leur essence est d'agir, c'est-à-dire d'être libres. Mais il est vrai aussi que la liberté seule ne les pousse à rien de bon. Pour agir réellement, ils doivent, avant tout, être éclairés. Or, la liberté n'est pas un flambeau; c'est un vaste espace vide et couvert de ténèbres. Celui qui s'y laisse guider par les feux follets des préjugés, s'égare à chaque pas, et ne tendant nulle part avec certitude et constance, il n'arrive jamais. Il n'y a que l'homme, dirigé par la connaissance de la vérité, qui marche d'un pas assuré et sans dévier jamais vers le but qu'elle pose. Celui-là est pratiquement libre; il obéit à la raison, qui est la véritable organisation de la société. Les libertomanes au contraire sont esclaves des passions leur fonctionnement est la conséquence mécanique du mouvement que leur imprime leur intérêt apparent et présent. Chacun d'eux fait son affaire privée, et la société qui laisse faire et laisse passer, devient ce qu'elle peut.

LANGAGE. Ensemble de signes. Le mot langage est pris au propre, lorsque les signes dont il se compose sont des signes proprement dits; il l'est au figuré lorsque ces signes sont ainsi appelés figurément. Voir l'article Signes.

Il y a langage au sens propre, partout où il y

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