Drames et mélodrames ...

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1819

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Popular passages

Page 1 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 8 - Le temps , le plus inexorable des souverains, a aussi son droit de grâce, et c'est lui qui inspire souvent aux rois le noble usage qu'ils font du plus bel attribut de la souveraineté.
Page 11 - Ivan ! quel mal t'avions-nous fait pour nous persécuter ainsi? MICHEL. Ivan , dites-vous? n'était-ce pas un riche boyard de la Livonie? PHÉDORA. Oui. MICHEL. Eh bien ! Madame, le Ciel l'a puni. Il gémit à son tour: comme vous , il est malheureux. Il l'est bien plus , sans doute, car il a mérité son sort, et n'a pas le droit de se plaindre. A quiconque a fait le mal , le mal doit advenir , T.
Page 37 - IVAN. .Oui. C'est moi qui , abusant du pouvoir dont j'étais revêtu, ai dépouillé son père, autrefois riche et puissant, de ses honneurs et de ses richesses; c'est moi qui les ai tous opprimés , plongés dans la misère et l'exil où ils languissent depuis seize ans; c'est moi qui suis la cause des affreux périls qu'elle court; et quand c'est par moi que ses jours sont en danger, elle".
Page 31 - Ivan. ELISABETH. Ivan! IVAN. Lui-même. J'étais , il ya dix-huit ans , l'un des principaux boyards de la Livonie. Mes immenses richesses me semblaient un titre suffisant pour n'éprouver jamais d'obstacles dans l'accomplissement de mes désirs. Dévoré d'ambition...
Page 36 - Tartares, détache son collier, et suspend sa croix sur la tète d'Ivan.) . . Malheureux! prosternez-vous devant ce signe révéré, et n'oubliez pas que, dans ce vaste empire, tout être placé sous sa protection est inviolable. ALTERKAN. C'est vrai. OURZAK. Elle a raison. (Les Tartares reculent et laissent tomber leurs armes.) T.
Page 20 - Un époux, ô mes parents ! ne m'aurait-il pas séparée de vous aussi ? Des dangers? il n'y en a point : les hivers de ce climat m'ont accoutumée à la rigueur des saisons, et mes courses dans nos landes à la fatigue d'une longue marche.
Page 23 - Ferme les portes , et donne-moi les clefs. S'il prenait fantaisie à ce méchant inspecteur de venir nous épier, que du moins il ne puisse pénétrer la nuit dans l'intérieur de notre habitation. MARIE. Madame la Comtesse a raison : c'est bien le moins que l'on ait la liberté de se plaindre chez soi , de gémir sur ses maux , et d'en maudire l'auteur à son aise. POTOSKI. Ne maudissons personne, Marie. MARIE , tout en parlant, a fermé les portes. Voilà les clefs , Madame. • POTOSKI.
Page 61 - C'est donc toi , misérable , qui es cause de l'accident arrivé à Elisabeth? ALTERKAN. Hein ? Qu'est-ce que tu me demandes , toi ? MICHEL. Sais-tu quel mal lui a fait ta présence? ALTERKAN. De quel droit viens-tu m'interroger? MICHEL. Du droit le plus sacré, le plus légitime; de celui qu'inspire le malheur. ALTERKAN. Et qui t'a dit queje n'y prends pas le même intérêt que toi?
Page 14 - Je te remercie, ma fille.... Ah ! je ne puis mieux comparer son doux parfum qu'à l'innocence , à la pureté de ton tme.

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