CLASSE DES BELLES-LETTRES. Mémoires DONT L'ACADÉMIE A DÉLIBÉRÉ L'IMPRESSION EN ENTIER DANS SES ACTES. RAPPORT SUR LA TRADUCTION Publiée par M. BÉNARD, DES ÉCRITS PHILOSOPHIQUES DE SCHELLING, PAR M. L'ABBÉ PICARD. LECTURE FAITE A LA SÉANCE DU 26 NOVEMBRE 1847. MESSIEURS, Vers la fin de l'année dernière, notre honorable confrère, M. Bénard, vous a fait hommage d'un livre qu'il venait de publier sous ce titre : Schelling, Ecrits philosophiques, et morceaux propres à donner une idée de sa philosophie; traduits de l'Allemand. J'ai accepté, ou plutôt je me suis donné en quelque sorte à moi-même la mission de vous rendre compte de cet ouvrage. C'était, je dois le reconnaître, une entreprise bien au-dessus de mes forces; mais je savais qu'avant tout, j'aurais à signaler la science, le talent, le travail consciencieux de notre confrère, et, je l'avoue, cette perspective m'a séduit, elle a été jusqu'à me rendre téméraire. |