First Readings from Modern French Writers

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R. Lockwood & son, 1855 - French language - 245 pages

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Page 231 - Français ! pour nous : ah ! quel outrage ! Quels transports il doit exciter ! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage ! ... Aux armes, citoyens ! formez vos bataillons, Marchons ! ... qu'un sang impur abreuve nos sillons.
Page 41 - Le souper fini, on nous laisse ; nos hôtes couchaient en bas ; nous dans la chambre haute, où nous avions mangé : une soupente élevée de sept à huit pieds, où l'on montait par une échelle; c'était là le coucher...
Page 231 - Amour sacré de la patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs ! Liberté ! Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs ! Sous nos drapeaux, que la victoire Accoure à tes mâles accents ! Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Aux armes, etc.
Page 11 - Majesté, dit le camarade en lui frappant sur la cuisse. — Tiré sur les plaisirs de Sa Majesté, îl n'en devait être que meilleur ? — Je vous en réponds. Comme on approchait de la ville, et que la pluie tombait toujours, Joseph demanda à son compagnon dans quel quartier il logeait, et où il voulait qu'on le descendît. — Monsieur, c'est trop de bonté, je craindrais' d'abuser de. . . . — Non, non, dit Joseph, votre rue ? Le sergent, indiquant sa demeure, demanda à connaître celui...
Page 42 - L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute, mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups... En quelle peine je me trouvais, imaginez-le, si vous pouvez.
Page 196 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine, Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon, Je vais où le vent me mène, Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose Et la feuille de laurier.
Page 40 - Nous cherchâmes, tant qu'il fit jour, notre chemin à travers ces bois; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes, non sans soupçon; mais comment faire ? Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme ne se fit pas prier : nous voilà mangeant et buvant, lui du moins; car pour moi, j'examinai le lieu et la mine de nos hôtes.
Page 25 - ... j'avais, depuis quelques années, un joli chien que j'aimais beaucoup, et je lui avais donné le nom de Suderland, parce que c'était celui d'un Anglais qui m'en avait fait présent. Ce chien vient de mourir : j'ai ordonné à...
Page 41 - ... le jour ne pouvait être loin, j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer ; et prêtant l'oreille par la cheminée qui communiquait avec celle d'en bas, je distinguai parfaitement ces propres mots du mari : Eh bien enfin voyons, faut-il les tuer tous deux ? A quoi la femme répondit : Oui.
Page 32 - Alors, il se prit à pleurer parce qu'il s'imagina que ses enfants étaient perdus. Après avoir couru longtemps, longtemps, il lui sembla reconnaître la voix de la Bichonne. Il marcha droit dans le fourré, à l'endroit où il l'avait entendue, et il y entra, sa bonne hache levée. La Bichonne était arrivée là, au moment où Biscotin et Biscotine allaient être dévorés par un gros loup.

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