Mémoires de Chodruc-Duclos, Volumes 1-2Dolin, 1843 |
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âme amis assez avez blessé Bordeaux bottes bras brave brise c'était calme camarades capitaine Bernard CHAPITRE cher Chodruc Chodruc-Duclos chose Ciboule cœur CONFITEOR coup crois crûmes devant Dieu dis-je Duclos n'avait elbeuf Élysées Émile enfant escogriffe Esprit saint êtes Eugénie eût faisait femme fille Fouché frapper front gabelou garcette garde haillons heure homme instant j'ai j'allais j'aurais j'avais j'étais jamais jeter jeune jour là-bas laisser lendemain lion m'avait m'en m'étais madame de Besny madame Latapie main malheur marades Martignac matelots mendiant ment mère messieurs mieux monde monsieur Duclos mort Ninive Palais-Royal parole passer Pauline pauvre pensée peut-être Peyronnet pinque pleure poitrine porte première prince des mar qu'un regard reux rien ronnet RUE DES GRANDS-AUGUSTINS saint sais sang sentais serait seul souverain de Babylone sûr terre tête tion tomber Tonia Tonio trois-mâts vanité venait veux voici voilà voix voulais voulu yeux
Popular passages
Page 49 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 255 - Sans qu'un ami t'abrite à l'ombre de son toit, Marche, autre juif errant! marche avec l'or qu'on voit Luire à travers les doigts de tes mains mal fermées! Tous les biens de ce monde en grappes parfumées Pendent sur ton chemin, car le riche ici-bas A tout, hormis l'honneur qui ne s'achète pas!
Page 254 - Juif! les impurs traitants à qui l'on vend son âme Attendront bien long-temps avant qu'un plus infâme Vienne réclamer d'eux, dans quelque jour d'effroi, Le fond du sac plein d'or qu'on fit vomir sur toi ! Ce n'est pas même un juif! C'est un...
Page 256 - Et que ton âme, errante au milieu de ces âmes, Y soit la plus abjecte entre les plus infâmes ! Et lorsqu'ils te verront paraître au milieu d'eux, Ces fourbes, dont l'histoire inscrit les noms hideux Que l'or tenta jadis, mais à qui, d'âge en âge, Chaque peuple, en passant, vient cracher au visage, Qui portent sur leurs lèvres un baiser venimeux : Judas qui vend son Dieu, Leduc qui vend sa ville.
Page 69 - Est-il un point d'arrêt à cette ellipse immense"? Est-ce dédain sublime, ou sagesse, ou démence"? Qui sait? il veut peut-être, au bout de son chemin, Par un enseignement frapper le genre humain ; Peut-être, pour fournir un dernier épisode, 11 attend que Rothschild, son terrestre antipode, Un jour dans le palais l'aborde sans effroi, En lui disant : Je suis plus malheureux que toi ! 1.
Page 254 - C'est un païen immonde, Un renégat, l'opprobre et le rebut du monde, Un fétide apostat, un oblique étranger Qui nous donne du moins le bonheur de songer Qu'après tant de revers et de guerres civiles II n'est pas un bandit écume dans nos villes, Pas un forçat hideux blanchi dans les prisons, Qui veuille mordre en France au pain des trahisons ! Rien ne te disait donc dans l'âme, ô misérable!
Page 69 - C'est l'archange déchu, le Satan bordelais, Le Juif errant chrétien, le Melmoth du palais. Jamais l'ermite Paul, le virginal Macaire, Marabout, talapoin, faquir, santon du Caire, Brahme, guèbre, parsis adorateur du feu, N'accomplit sur la terre un plus terrible vœu! Depuis sept ans entiers, de colonne en colonne, Comme un soleil éteint ce spectre tourbillonne; Depuis le dernier soir que l'acier le rasa, II a vu trois Véfour et quatre Corazza; Sous ses orteils, chaussés d'éternelles sandales,...
Page 69 - ... talapoin, faquir, santon du Caire, Brahme, guèbre, parsis adorateur du feu, N'accomplit sur la terre un plus terrible vœu! Depuis sept ans entiers, de colonne en colonne, Comme un soleil éteint ce spectre tourbillonne ; Depuis le dernier soir que l'acier le rasa, II a vu trois Véfour et quatre Corazza; Sous ses orteils, chaussés d'éternelles sandales, II a du long portique usé toutes les dalles ; Être mystérieux qui, d'un coup d'oeil glaçant, Déconcerte le rire aux lèvres du passant,...
Page 69 - De l'angle de Terris jusqu'à Berthellemot, II fait tourner sans fin son énigme sans mot. Est-il un point d'arrêt à cette ellipse immense? Est-ce dédain sublime, ou sagesse, ou démence ? Qui sait? Il veut peut-être, au bout de son chemin, Par un enseignement frapper le genre humain; Peut-être, pour fournir un dernier épisode, II attend que Rothschild, son terrestre antipode, Un jour, dans le palais, l'aborde sans effroi, En lui disant : « Je suis plus malheureux que toi...
Page 68 - Sur cette obscure plèbe errante dans l'enclos, Autant plane et surgit l'héroïque Duclos : Dans cet étroit royaume où le destin les parque, Les terrestres damnés l'ont élu pour monarque ; C'est l'archange déchu, le Satan bordelais, Le...