Revue littéraire de l'Université d'Ottawa, Volumes 5-7 |
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Popular passages
Page 20 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 226 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 96 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs : Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme, admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah! puissent voir longtemps votre beauté sacrée Tant d'amis sourds à...
Page 233 - Pour un plus noble usage il réserve ses saints. S'immoler pour son nom et pour son héritage, D'un enfant d'Israël voilà le vrai partage : Trop heureuse pour lui de hasarder vos jours!
Page 271 - J'attendais le moment marqué dans ton arrêt, Pour oser de ton peuple embrasser l'intérêt, Ce moment est venu ; ma prompte obéissance Va d'un roi redoutable affronter la présence.
Page 340 - Ainsi tel autrefois qu'on vit avec Faret Charbonner de ses vers les murs d'un cabaret S'en va, mal à propos, d'une voix insolente, Chanter du peuple hébreu la fuite triomphante, Et, poursuivant Moïse au travers des déserts, Court avec Pharaon se noyer dans les mers.
Page 229 - Une heure après le coucher du soleil, la lune se montra au-dessus des arbres, à l'horizon opposé. Une brise embaumée, que cette reine des nuits amenait de l'orient avec elle, semblait la précéder dans les forêts comme sa fraîche haleine. L'astre solitaire...
Page 271 - Pour moi que tu retiens parmi ces infidèles, Tu sais combien je hais leurs fêtes criminelles , Et que je mets au rang des profanations Leur table , leurs festins , et leurs...
Page 188 - La conscience de notre petitesse à la vue de l'infini, nos chants s'étendant au loin sur les vagues, la nuit s'approchant avec ses embûches, la merveille de notre vaisseau au milieu de tant de merveilles, un équipage religieux saisi d'admiration et de crainte...
Page 229 - La rivière qui coulait à mes pieds tour à tour se perdait ?° dans le bois, tour à tour reparaissait brillante des constellations de la nuit qu'elle répétait dans son sein. Dans une savane, de l'autre côté de la rivière, la clarté de la lune dormait sans mouvement sur les gazons ; des bouleaux agités par les brises et dispersés ça et là formaient des îles d'ombres flottantes sur cette mer immobile de lumière.