Louis XVII, sa vie, son agonie, sa mort: captivité de la famille royale au Temple, Volume 2H. Plon, 1866 - France |
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âgé arrêté avaient Bacher Basle Benezech c'était chambre ci-devant cimetière citoyen cœur collègues Comité de salut comité de sûreté commissaires de service commission Commune Conciergerie conseil du Temple conseil général Convention nationale Dauphin décret demande département Desault devant domicilié enfant fille de Louis fils garde du Temple gardiens Gomin heures homme Huningue indivisible j'ai jour l'appartement l'échafaud l'enfant laisser larmes Lasne Laurent lendemain livres Louis Capet Louis XVII madame de Chanterenne madame de Soucy Madame Élisabeth Madame Royale maison malheureux Marie-Antoinette Marie-Thérèse Marie-Thérèse-Charlotte membres du comité ment mère Monsieur mort municipaux n'avait natif palais du Temple paroles passer Pelletan personne petit Capet police porte pouvait prairial Princesse prison prisonniers procès-verbal Reine République française reste révolution révolutionnaire Riehen Robespierre s'était salut public séance section section de Marat sentiments sera seul sieur sœur soir sort sûreté générale thermidor tion Tison Toulan tour du Temple Tourzel trouvé Turgy veuve
Popular passages
Page 141 - C'est à vous, ma sœur, que j'écris pour la dernière fois. Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère; comme lui innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments.
Page 143 - Pensez toujours à moi : je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu, qu'il est déchirant de les quitter pour toujours ! Adieu, adieu ; je ne vais plus m'occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m'amènera peut-être un prêtre ; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot, et que je le traiterai comme un être absolument étranger.
Page 276 - J'épuisai en vain toute la nomenclature des choses qu'on peut désirer à cet âge; je n'en reçus pas un mot de réponse, pas même un signe ou un geste, quoiqu'il eût la tête tournée vers moi, et qu'il me regardât avec une fixité étonnante, qui exprimait la plus grande indifférence. » Alors je me permis de prendre un ton un peu...
Page 477 - Napoléon, empereur des Français, roi d'Italie, protecteur de la confédération du Rhin, médiateur de la confédération Suisse, etc., etc. — Sur le rapport de notre ministre de l'Intérieur; Notre Conseil d'État entendu, Nous avons décrété et décrétons ce qui suit : Art. 1".
Page 142 - Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine; pardonnez-lui, ma chère sœur; pensez à l'âge qu'il a, et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut, et même ce qu'il ne comprend pas : un jour viendra, j'espère, où il ne sentira que mieux tout le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux.
Page 100 - Les tombeaux et mausolées des ci-devant rois, élevés dans l'église de Saint-Denis, dans les temples et autres lieux, dans toute l'étendue de la République, seront détruits le 10 août prochain.
Page 277 - Je le répète, je n'en pouvais plus, mon cœur se gonflait, et je fus prêt à céder aux larmes de la plus amère douleur ; mais quelques pas que je fis dans la chambre me remirent, et me confirmèrent dans l'idée d'essayer l'effet du commandement; ce que je tentai en effet en me plaçant tout près et à la droite du prince, et en lui disant : Monsieur, ayez la complaisance de me donner la main.
Page 142 - ... être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! J'ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille étoit séparée de vous.
Page 277 - Monsieur, ayez la complaisance de me donner la main. Il me la présenta, et je sentis, en prolongeant mon mouvement jusque sous l'aisselle, une tumeur au poignet et une au coude, comme des nodus; il parait que ces tumeurs n'étaient pas douloureuses, car le prince ne le témoigna pas. L'autre main, monsieur.
Page 507 - Hélas ! mon père est mort d'une mort bien amère ;* " Ses bourreaux, ô mon Dieu, m'ont abreuvé de fiel : ''Je suis un orphelin ; je viens chercher ma mère, " Qu'en mes rêves j'ai vue au ciel.