Leçons française de littérature et de moraleHauman, 1835 |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page xxxvi
... voix . Rousseau aime l'humanité en théorie , c'est - à - dire l'humanité telle qu'il se la figure possible ; il hait et méprise les hommes en pratique , c'est - à - dire tels qu'ils sont réel- lement . Et cette contradiction s'étend à ...
... voix . Rousseau aime l'humanité en théorie , c'est - à - dire l'humanité telle qu'il se la figure possible ; il hait et méprise les hommes en pratique , c'est - à - dire tels qu'ils sont réel- lement . Et cette contradiction s'étend à ...
Page 10
... voix même de l'espérance ne peut arriver jus- qu'à lui . Les premiers accès de la faim se font sentir sur le vaisseau cruelle alternative de douleur et de rage , où l'on voyoit des malheureux , étendus sur les bancs , lever les mains ...
... voix même de l'espérance ne peut arriver jus- qu'à lui . Les premiers accès de la faim se font sentir sur le vaisseau cruelle alternative de douleur et de rage , où l'on voyoit des malheureux , étendus sur les bancs , lever les mains ...
Page 16
... voix humaine . Leur intrépidité égale leur vigilance ; aucun malheureux ne les appelle en vain , ils le retirent étouffé sous les débris des avalanches , ils le rani- ment agonisant de froid et de terreur , ils le trans- portent sur les ...
... voix humaine . Leur intrépidité égale leur vigilance ; aucun malheureux ne les appelle en vain , ils le retirent étouffé sous les débris des avalanches , ils le rani- ment agonisant de froid et de terreur , ils le trans- portent sur les ...
Page 25
... voix de ses ministres , redevenus des prophètes , vouloir encore une fois avertir les Fran- çois de conjurer l'orage , avant de lui permettre de dévorer la terre . ROUX DE LABOrie . LA NATURE BRUTE ET LA NATURE CULTIVÉE . La nature est ...
... voix de ses ministres , redevenus des prophètes , vouloir encore une fois avertir les Fran- çois de conjurer l'orage , avant de lui permettre de dévorer la terre . ROUX DE LABOrie . LA NATURE BRUTE ET LA NATURE CULTIVÉE . La nature est ...
Page 27
... voix ineffables , qui , s'élevant de toutes les pro- fondeurs de cette terre fortunée , célèbrent , comme à l'envi , l'éternel et inépuisable auteur de tant de biens ? Qu'il est touchant , qu'il est sublime ce con- cert solennel d ...
... voix ineffables , qui , s'élevant de toutes les pro- fondeurs de cette terre fortunée , célèbrent , comme à l'envi , l'éternel et inépuisable auteur de tant de biens ? Qu'il est touchant , qu'il est sublime ce con- cert solennel d ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
AGAMEMNON ATHALIE avoient avoit beau beauté BERNARDIN DE SAINT-PIERRE BOILEAU Bossuet brillant bruit Buffon chant charme choses Cicéron ciel cieux Cinna cœur combats connoître courage Démosthène Dieu dieux discours divin douleur doux éclat enfants enfin ennemis ÉROSTRATE Eschyle esprit étoient étoit Euripide fils fleurs flots foible foiblesse force François François Ier front fureur génie gloire goût grandeur Grèce guerre Henri IV héros heureux Homère hommes humain j'ai jamais jour l'ame l'amour l'art l'esprit l'homme l'univers laisse loin lois long-temps Louis Louis XIV madame de Sévigné main malheureux MARMONTEL MASSILLON ment mœurs monde mort mortels n'étoit nature noble paroît passions pensée père peuple philosophie plaisir plaisirs pleurs poésie poète prince qu'un quelquefois Racine regards rien rois Rome sage sang scène semble sentiment seroit seul siècle soleil Sophocle sort souvent style sublime sujet talents tantôt terre tombeau triste trône Turenne vertu voit voix Voltaire Voyez yeux zéphyrs
Popular passages
Page 118 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 116 - L'ÉVANGILE. La majesté des Écritures m'étonne ; la sainteté de l'Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe ; qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre , à la fois si sublime et si simple, soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un homme lui-même ? Est-ce là le ton d'un enthousiaste ou d'un ambitieux sectaire?
Page 166 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 166 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 122 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 143 - ... c'est plutôt une gloire céleste qu'une lumière : elle pénètre plus subtilement les corps les plus épais, que les rayons du soleil ne pénètrent le plus pur cristal ; elle n'éblouit jamais ; au contraire, elle fortifie les yeux, et porte dans le fond de l'âme je ne sais quelle sérénité.
Page 89 - Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour Et prêchent la retraite au milieu de la cour ; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment...
Page 4 - Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime. L'un l'autre vainement ils semblent se haïr : La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit , Et , loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 4 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère ; Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 178 - France, mais aujourd'hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d'un nuage ; venez voir le peu qui nous reste d'une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu'a pu faire la magnificence et la piété...