Leçons française de littérature et de moraleHauman, 1835 |
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... corps de doctrines morales complet et déterminé . L'impérieux besoin d'exprimer les opinions changeantes de la société de leur temps s'oppose chez eux à toute unité de dessein on voit assez cependant que pour concilier la morale avec ...
... corps de doctrines morales complet et déterminé . L'impérieux besoin d'exprimer les opinions changeantes de la société de leur temps s'oppose chez eux à toute unité de dessein on voit assez cependant que pour concilier la morale avec ...
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... corps qui parle au corps ; tons les mouvements , tous les signes , concourent et servent éga- lement . Que faut - il pour émouvoir la multi- tude et l'entraîner ? Que faut - il pour ébran- ler la plupart même des autres hommes et les ...
... corps qui parle au corps ; tons les mouvements , tous les signes , concourent et servent éga- lement . Que faut - il pour émouvoir la multi- tude et l'entraîner ? Que faut - il pour ébran- ler la plupart même des autres hommes et les ...
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... corps et se répandre uniformé- ment dans un écrit , que ces étincelles qu'on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres , et qui ne nous éblouissent pendant quelques instants que pour nous laisser ensuite dans ...
... corps et se répandre uniformé- ment dans un écrit , que ces étincelles qu'on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres , et qui ne nous éblouissent pendant quelques instants que pour nous laisser ensuite dans ...
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... corps a passé , les mêmes sentiments que l'on avoit vus autrefois dans l'empire romain , lorsque les cendres de Germanicus furent portées de la Syrie au tombeau des Césars . Les maisons étoient fer- mées ; le triste et morne silence qui ...
... corps a passé , les mêmes sentiments que l'on avoit vus autrefois dans l'empire romain , lorsque les cendres de Germanicus furent portées de la Syrie au tombeau des Césars . Les maisons étoient fer- mées ; le triste et morne silence qui ...
Page 3
... corps , qui ne vouloit pas le quitter , et qui se pâmoit de crier . On couvre le corps d'un man- teau , on le porte dans une haie , on le garde à petit bruit . Un carrosse vient , on l'emporte dans sa tente ce fut là où M. de Lorges , M ...
... corps , qui ne vouloit pas le quitter , et qui se pâmoit de crier . On couvre le corps d'un man- teau , on le porte dans une haie , on le garde à petit bruit . Un carrosse vient , on l'emporte dans sa tente ce fut là où M. de Lorges , M ...
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Common terms and phrases
AGAMEMNON ATHALIE avoient avoit beau beauté BERNARDIN DE SAINT-PIERRE BOILEAU Bossuet brillant bruit Buffon chant charme choses Cicéron ciel cieux Cinna cœur combats connoître courage Démosthène Dieu dieux discours divin douleur doux éclat enfants enfin ennemis ÉROSTRATE Eschyle esprit étoient étoit Euripide fils fleurs flots foible foiblesse force François François Ier front fureur génie gloire goût grandeur Grèce guerre Henri IV héros heureux Homère hommes humain j'ai jamais jour l'ame l'amour l'art l'esprit l'homme l'univers laisse loin lois long-temps Louis Louis XIV madame de Sévigné main malheureux MARMONTEL MASSILLON ment mœurs monde mort mortels n'étoit nature noble paroît passions pensée père peuple philosophie plaisir plaisirs pleurs poésie poète prince qu'un quelquefois Racine regards rien rois Rome sage sang scène semble sentiment seroit seul siècle soleil Sophocle sort souvent style sublime sujet talents tantôt terre tombeau triste trône Turenne vertu voit voix Voltaire Voyez yeux zéphyrs
Popular passages
Page 118 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 116 - L'ÉVANGILE. La majesté des Écritures m'étonne ; la sainteté de l'Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe ; qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre , à la fois si sublime et si simple, soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un homme lui-même ? Est-ce là le ton d'un enthousiaste ou d'un ambitieux sectaire?
Page 166 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 166 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 122 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 143 - ... c'est plutôt une gloire céleste qu'une lumière : elle pénètre plus subtilement les corps les plus épais, que les rayons du soleil ne pénètrent le plus pur cristal ; elle n'éblouit jamais ; au contraire, elle fortifie les yeux, et porte dans le fond de l'âme je ne sais quelle sérénité.
Page 89 - Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour Et prêchent la retraite au milieu de la cour ; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment...
Page 4 - Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime. L'un l'autre vainement ils semblent se haïr : La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit , Et , loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 4 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère ; Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 178 - France, mais aujourd'hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d'un nuage ; venez voir le peu qui nous reste d'une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu'a pu faire la magnificence et la piété...