Leçons française de littérature et de moraleHauman, 1835 |
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... airs un souffle qui l'ébranle ; la voile , cent fois déployée , retombe cent fois sur les mâts . L'onde , le ciel , un horizon vague , où la vue a beau s'enfoncer , dans l'abyme de l'étendue un vide profond et sans bornes , le silence ...
... airs un souffle qui l'ébranle ; la voile , cent fois déployée , retombe cent fois sur les mâts . L'onde , le ciel , un horizon vague , où la vue a beau s'enfoncer , dans l'abyme de l'étendue un vide profond et sans bornes , le silence ...
Page 10
... air , faisoient retentir les vallons de tristes mugissements : le Caffre même qui les conduisoit se couchoit sur la terre , pour y trouver de la fraîcheur . Partout le sol étoit brûlant ; et l'air étouffant retentissoit du bour ...
... air , faisoient retentir les vallons de tristes mugissements : le Caffre même qui les conduisoit se couchoit sur la terre , pour y trouver de la fraîcheur . Partout le sol étoit brûlant ; et l'air étouffant retentissoit du bour ...
Page 19
... airs , formoient un concert dont la douce impression me remuoit jusqu'au fond de l'ame ; j'écoutai long- temps , et je me persuadai bientôt que cette har- monie étoit moi . Attentif , occupé tout entier de ce nouveau genre d'existence ...
... airs , formoient un concert dont la douce impression me remuoit jusqu'au fond de l'ame ; j'écoutai long- temps , et je me persuadai bientôt que cette har- monie étoit moi . Attentif , occupé tout entier de ce nouveau genre d'existence ...
Page 28
... airs , les nuages s'entrechoquent de leurs flancs rompus par la foudre tombe à flots redoublés une pluie formida ... air qu'on y respire , l'aspect imposant de cent montagnes colossales enfoncées dans les nues et chargées de glaciers ...
... airs , les nuages s'entrechoquent de leurs flancs rompus par la foudre tombe à flots redoublés une pluie formida ... air qu'on y respire , l'aspect imposant de cent montagnes colossales enfoncées dans les nues et chargées de glaciers ...
Page 29
... airs au - dessous du specta- teur , autour duquel l'air conserve une sérénité parfaite ; tantôt ce sont les derniers rayons du so- leil qui éclairent les pyramides , plateaux et masses de glace au haut des Alpes , les transforment en ...
... airs au - dessous du specta- teur , autour duquel l'air conserve une sérénité parfaite ; tantôt ce sont les derniers rayons du so- leil qui éclairent les pyramides , plateaux et masses de glace au haut des Alpes , les transforment en ...
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Common terms and phrases
AGAMEMNON ATHALIE avoient avoit beau beauté BERNARDIN DE SAINT-PIERRE BOILEAU Bossuet brillant bruit Buffon chant charme choses Cicéron ciel cieux Cinna cœur combats connoître courage Démosthène Dieu dieux discours divin douleur doux éclat enfants enfin ennemis ÉROSTRATE Eschyle esprit étoient étoit Euripide fils fleurs flots foible foiblesse force François François Ier front fureur génie gloire goût grandeur Grèce guerre Henri IV héros heureux Homère hommes humain j'ai jamais jour l'ame l'amour l'art l'esprit l'homme l'univers laisse loin lois long-temps Louis Louis XIV madame de Sévigné main malheureux MARMONTEL MASSILLON ment mœurs monde mort mortels n'étoit nature noble paroît passions pensée père peuple philosophie plaisir plaisirs pleurs poésie poète prince qu'un quelquefois Racine regards rien rois Rome sage sang scène semble sentiment seroit seul siècle soleil Sophocle sort souvent style sublime sujet talents tantôt terre tombeau triste trône Turenne vertu voit voix Voltaire Voyez yeux zéphyrs
Popular passages
Page 118 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 116 - L'ÉVANGILE. La majesté des Écritures m'étonne ; la sainteté de l'Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe ; qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre , à la fois si sublime et si simple, soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un homme lui-même ? Est-ce là le ton d'un enthousiaste ou d'un ambitieux sectaire?
Page 166 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 166 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 122 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 143 - ... c'est plutôt une gloire céleste qu'une lumière : elle pénètre plus subtilement les corps les plus épais, que les rayons du soleil ne pénètrent le plus pur cristal ; elle n'éblouit jamais ; au contraire, elle fortifie les yeux, et porte dans le fond de l'âme je ne sais quelle sérénité.
Page 89 - Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour Et prêchent la retraite au milieu de la cour ; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment...
Page 4 - Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime. L'un l'autre vainement ils semblent se haïr : La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit , Et , loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 4 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère ; Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 178 - France, mais aujourd'hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d'un nuage ; venez voir le peu qui nous reste d'une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu'a pu faire la magnificence et la piété...