Oeuvres complétes de Condillac: Art de penser et art d'écrireLecointe et Durey, 1821 |
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... chose qui n'existe pas . Comme les philosophes donnent cette faculté à quelque chose qui n'existe pas , il leur arrive encore d'entendre par le mot pensée une chose qui n'existe pas davantage . De quelle couleur est la pensée ...
... chose qui n'existe pas . Comme les philosophes donnent cette faculté à quelque chose qui n'existe pas , il leur arrive encore d'entendre par le mot pensée une chose qui n'existe pas davantage . De quelle couleur est la pensée ...
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... chose qui compare les perceptions qui nous viennent par les sens . Or ce n'est certainement pas la vue qui compare les sensations ... choses ont changé par sa désobéis- 1 C'est aussi uni- quement dans nous pouvons sance . Dieu DE PENSER . 7.
... chose qui compare les perceptions qui nous viennent par les sens . Or ce n'est certainement pas la vue qui compare les sensations ... choses ont changé par sa désobéis- 1 C'est aussi uni- quement dans nous pouvons sance . Dieu DE PENSER . 7.
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... choses ? Mais si nous en voulons rechercher la nature , et savoir comment elles se produisent en nous , il ne faut pas dire que nos sens nous trompent , ou qu'ils nous donnent des idées obscures et confuses : la moindre réflexion fait ...
... choses ? Mais si nous en voulons rechercher la nature , et savoir comment elles se produisent en nous , il ne faut pas dire que nos sens nous trompent , ou qu'ils nous donnent des idées obscures et confuses : la moindre réflexion fait ...
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... chose hors de nous . Il y donc trois choses à distinguer dans nos sensations : 1 ° la perception que nous éprouvons ; 2o le rapport que nous en faisons à quelque chose hors de nous ; 3 ° le jugement que ce que nous rapportons aux choses ...
... chose hors de nous . Il y donc trois choses à distinguer dans nos sensations : 1 ° la perception que nous éprouvons ; 2o le rapport que nous en faisons à quelque chose hors de nous ; 3 ° le jugement que ce que nous rapportons aux choses ...
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... choses . Ces sortes de vérités se nomment contingentes . Mais ce qui est vrai ne peut cesser de l'être lorsque nous raisonnons sur des qualités essen- tielles aux objets que nous étudions . L'idée d'un triangle représentera ...
... choses . Ces sortes de vérités se nomment contingentes . Mais ce qui est vrai ne peut cesser de l'être lorsque nous raisonnons sur des qualités essen- tielles aux objets que nous étudions . L'idée d'un triangle représentera ...
Contents
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Common terms and phrases
accessoires amphibologies analises assez avons Bossuet Bruyère Calypso carac CHAPITRE choses circonstances connaissances connaître conséquent considérer construction corps d'autres d'idées défaut Despréaux déterminer Dieu différentes dire discours doit donner écrivains espèce esprit exemple expressions figure font Fontenelle genre hommes idées abstraites idées complexes idées simples images imagination j'ai jugemens juger l'âme l'analise l'art l'esprit l'idée l'imagination l'usage langage langue liaison des idées lier lorsqu'il Louis XIV Madame de Maintenon madame de Sévigné manière ment méthode modifications Monseigneur mots n'en naturel nécessaire nombre notions objets observer pable paraît peindre pensée perceptions père Bouhours périphrases peuple philosophes phrase poëme poésie poëte premier prince principe pronom propositions incidentes propre qu'autant qu'une quelquefois raison rapport réfléchir réflexion règles remarquer renferme rien s'il saisir Saül sens sensations sensible sentimens sentiment serait seul signes sortes souvent style subordonnée substances substantif suffit sujet Télémaque tion tour tout-à-fait trouve verbe vérité veut Voilà
Popular passages
Page 372 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 377 - O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : MADAME se meurt ! MADAME est morte ! Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille?
Page 366 - Et vous ne me cherchez que pour vous en vanter. Quoi ! sans que ni serment ni devoir vous retienne , Rechercher une Grecque, amant d'une Troyenne...
Page 407 - Et comme, dans toutes les affaires , il ya ce qui les prépare , ce qui détermine à les entreprendre, et ce qui les fait réussir ; la vraie science de l'histoire est de remarquer dans chaque temps ces secrètes dispositions qui ont préparé les grands changements , et les conjonctures importantes qui les ont fait arriver.
Page 249 - Au reste, comme le Roi se conduit bien moins par des maximes suivies, que par l'impression des gens qui l'environnent, et auxquels il confie son autorité, le capital est de ne perdre aucune occasion pour l'obséder par des gens sûrs, qui agissent de concert avec vous pour lui faire accomplir, dans leur vraie étendue, ses devoirs dont il n'a aucune idée.
Page 249 - Qu'est-ce donc que nous crie cette avidité et cette impuissance, sinon qu'il ya eu autrefois dans l'homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace toute vide...
Page 399 - Il regrette tout ce qu'il donne; il craint toujours de perdre, il se tourmente pour gagner. On ne le voit presque jamais : il est seul , triste, abattu, au fond de son palais : ses amis mêmes n'osent l'aborder, de peur de lui devenir suspects.
Page 501 - La Mollesse oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée, Et, lasse de parler, succombant sous l'effort, Soupire, étend les bras, ferme l'œil, et s'endort.
Page 247 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 285 - Telle qu'une bergère, au plus beau jour de fête, De superbes rubis ne charge point sa tête, Et, sans mêler à l'or l'éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements; Telle, aimable en son air, mais humble dans son style, Doit éclater sans pompe une élégante Idylle.