Poètes et romanciers de la Lorraine

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Popular passages

Page 57 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 46 - Si j'évoque jamais, du fond de son journal , Des sophistes du temps l'adulateur banal , Lorsque son nom suffit pour exciter le rire, Dois-je, au lieu de La Harpe, obscurément écrire : C'est ce petit rimeur, de tant de prix enflé, Qui , sifflé pour ses vers , pour sa prose sifflé , Tout meurtri des faux pas de sa muse tragique, • Tomba de chute en chute au trône académique ? Ces détours sont d'un lâche et malin détracteur; Je ne veux point offrir d'énigmes au lecteur.
Page 35 - J'ai perdu ma fortune à venger la vertu. Si je vois mes travaux payés d'un peu d'estime, Ce peu de gloire au moins est noble et légitime; Tous mes écrits...
Page 200 - Sera partout chéri des sages. Sois plus amoureux que jamais; Peins en courant toutes les belles, Et sois payé de tes portraits Entre les bras de tes modèles. Par BouiUM».
Page 263 - Je sais un paysan qu'on appelait Gros-Pierre. Qui, n'ayant pour tout bien qu'un seul quartier de terre, Y fit tout alentour faire un fossé bourbeux, Et de monsieur de l'Isle en prit le nom pompeux.
Page 191 - Là-dessus je me suis fait faire un habit bleu , j'ai pris la croix de Malte, et je pars.
Page 11 - Pourvu que ce ne soit que pour les amorcer. Les fines, en donnant, se doivent efforcer A faire que l'esprit et que la gentillesse Fasse estimer les dons, et non pas la richesse.
Page 78 - 176gCHANTRE des vrais plaisirs, harmonieux émule Du pasteur de Mantoue et du tendre Tibulle, Qui peignez la nature et qui l'embellissez, Que vos Saisons m'ont plu ! que mes sens émoussés A votre aimable voix se sentirent renaître ! Que j'aime , en vous lisant, ma retraite champêtre ! Je fais depuis quinze ans tout ce que vous chantez. Dans ces...
Page 200 - Pampan récite la Jeanne. Cet homme-là est trop grand pour être contenu dans les limites de son pays; c'est un présent que la nature a fait à toute la terre. Il a le don des langues et des in-folio; car on ne sait pas comment il a eu le temps d'apprendre les unes et de lire les autres.
Page 26 - D'autres manches encor qui s' estendoient fendues ; Et puis jusques aux pieds d'autres manches perdues Pour nouveau parement, il porta tout le jour Cet habit monstrueux , pareil à son amour, Si, qu'au premier abord, chacun estoit en peine S'il voyoit un roy femme ou bien un homme reine.

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