Matinées littéraires: études sur les littératures modernes, Volume 4Ancien bureau du Plutarque français, 1846 - European literature |
Common terms and phrases
Addison admirable Alfieri amour anglais ARSACE assez beau bientôt Boileau Buffon caractère charme chercher chose chrétien Cléon cœur comédie comédiens comique Corneille Crébillon crime critique d'Alembert Destouches Diderot Dieu digne dix-huitième siècle don Pèdre doute dramatique drame écrit écrivain Égisthe esprit eût femme fille fils Fontenelle génie gloire Goethe Goldoni goût Grecs Gresset Henriade héros homme imité Jean-Baptiste Rousseau jeune jours l'amour l'auteur l'esprit l'histoire laissé Lesage lettres Lettres persanes littéraire LITTÉRATURE FRANÇAISE livre long-temps Louis Louis Racine Louis XIV lui-même Mahomet malheur ment mérite Mérope mieux mœurs Molière monde Montesquieu montre mort Motte œuvre Orosmane ouvrage parler passion pensée père personnage personne peuple philosophe pièce Plisthène poème poésie poète Polyphonte Pope qu'un Racine reste Rhadamisthe ridicule rien roman Rousseau sang satire scène Schiller seigneur sentiment seul Shakspeare Sophocle style succès sujet Swift talent Tancrède théâtre Thyeste tragédie trouve Tufière Turcaret Ver-Vert vérité veut Voltaire yeux Zaïre Zénobie
Popular passages
Page 300 - Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a commis le plus grand des crimes : il a menti devant les lois.
Page 294 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme ce sera moi.
Page 465 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps' en crédit, ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 191 - C'est le sang des héros , défenseurs de ma loi , C'est le sang des martyrs. — O fille encor trop chère! Connais-tu ton destin? Sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ? Tes frères , ces martyrs égorgés à mes yeux , Touvrent leurs bras sanglants , tendus du haut des cieux.
Page 143 - Les habitants de Paris sont d'une curiosité qui va jusqu'à l'extravagance. Lorsque j'arrivai, je fus regardé comme si j'avais été envoyé du Ciel : vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait aux fenêtres; si j'étais aux Tuileries...
Page 304 - Tout est bien , sortant des mains de l'Auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme.
Page 190 - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire! J'ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants ; Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!
Page 294 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.
Page 305 - ... tel que l'a fait la nature, pas même l'homme; il le faut dresser pour lui, comme un cheval de manège; il le faut contourner à sa mode, comme un arbre de son jardin.
Page 191 - Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...