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Popular passages

Page xv - ALSACE-LORRAINE. — Société des sciences, agriculture et arts de la Basse-Alsace, à Strasbourg. 2. Société d'histoire naturelle de Colmar. 3. Académie de Metz. 4.
Page 350 - Au moins, Monsieur le comte, suppliez le roi de me donner un ambassadeur qui nous laisse en repos avec nos moutons, nos femmes, nos mères, nos maîtresses et nos domestiques; le charbonnier doit être le patron dans sa cassine; et depuis le jour que j'ai eu l'usage de raison, jusqu'au jour que j'ai eu le malheur d'entrer dans cette malheureuse guerre, il ne s'est quasi pas passé une semaine que l'on n'ait exigé de moi, soit par rapport à ma conduite ou à ma famille, dix choses où, lorsque je...
Page 85 - Tantôt il cherche l'ombre, et tantôt la lumière, Selon qu'il faut combattre, ou qu'il faut égorger, Présent pour le massacre , absent pour le danger. — Dans les jours hasardeux où paraissent les braves , Lui, tremblant, ellaré, se cache dans les caves.
Page 84 - Par ces temps orageux n'est pas chose effroyable ! — On l'a hué , flétri , bafoué , confondu ; A chaque flétrissure un crime a répondu. Vainement les soufflets sont tombés sur sa joue ; Le crime allait croissant; le sang lavait la boue. Ceux qui l'ont offensé sont tous morts ou proscrits, Et l'épouvante enfin l'a sauvé du mépris. CHARLOTTE.
Page 78 - Un visage livide et crispé par la fièvre ; Le sarcasme fixé dans un coin de la lèvre, Des yeux clairs et perçants, mais blessés par le jour, Un cercle maladif qui creuse leur contour, Un regard effronté qui provoque et défie L'horreur des gens de bien, dont il se glorifie, Le pas brusque et coupé du pâle scélérat, Tel on se peint le meurtre, — et tel on voit Marat.
Page 18 - Bonjour, cher monsieur, comment vous portez-vous? Êtes-vous toujours sensualiste, immoral et athée? — Comment? \ — Oui ; vous n'admettez pas que la raison soit une faculté distincte ; vous attaquez les idées innées ; vous dites qu'une science parfaite n'est qu'une langue bien faite. Vous renouvelez Condillac ; donc vous ne pouvez croire ni à la vérité, ni à la justice, ni à Dieu. — Bon Dieu ! — Oh ! je sais ce que vous allez dire ; vous séparez l'attention de la sensation, vous...
Page 191 - Tu le pris doucement dans ta main... le soir même, A mon tour je le pris dans ton sein. — Combien j'aime A feuilleter ainsi dans les jours du passé Comme un bonheur présent mon bonheur effacé ! — T'en souvient-il, Catulle? Il pépiait, son aile Paraissait appeler la leçon maternelle, Et comme il voletait de mon doigt sur le tien, Tu t'approchais de moi toujours plus près... si bien Que je sentais courir dans les fleurs de verveine Qui ceignaient mes cheveux le feu de ton haleine, Et que,...
Page 286 - Avec ce il y avait tant de malfaiteurs et de larrons à Paris et dehors, que tout le pays en était plein. Le roi, qui mettait grande diligence à...
Page 181 - En échange , tu recevras les témoignages d'une amitié sincère; et, ce qui surtout rend un repas élégant, agréable, je t'offrirai des parfums dont les Grâces et les Amours ont fait don à ma jeune maîtresse; en les respirant, tu prieras les dieux de te rendre tout nez des pieds à la tête. XIV. A. CALVUS I.ICINIDS.
Page 344 - ... soumettre à ce que le roi désire d'eux, vous ne devez garder à leur égard aucune des mesures qui vous ont été prescrites, et vous ne sauriez rendre trop rude et trop onéreuse la subsistance des troupes chez eux, c'est-à-dire que vous devez augmenter le logement autant que vous croirez le pouvoir faire sans décharger de...

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