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Costume de Mme Larcher. Cr de la Reine, r. Vivienne 8-Broderies de MTM Ambroise: r. Montmartre, 165–Eventail de Duvellery, Pr des Panoramas. G. de la Bourse & r. de la Paix, 135, Fleurs de Chagot - Coiffure de Fa Hamelin, Pr du Saumon, 21.

Court Magazine, No 11, Carey street Lincoln's Inn, London.

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verveine et de Portugal, délicieux parfums, Orléans et qu'on tenterait de l'y introduire indispensables à tous ceux qui ne veulent pas sous la conduite de Jeanne la Pucelle. Les ha mentir à leur réputation de bon goût et d'élé-bitants d'Orléans, réduits aux dernières extré gance

mités, attendaient avec la plus grande impaJe suis charmée de voir, par votre dernière tience l'effet de ses prédictions et de ses prolettre, que vous ayez mis à profit les rensei- messes, dont ils avaient entendu le récit et gnements que je vous ai donnés sur la maison dont, depuis deux mois, ils ne cessaient de Maureau, au petit Saint-Sulpice, rue de Tour- s'entretenir. Le 29 avril 1429, après avoir non. Ses toiles, ses calicots et ses percales traversé les lignes des ennemis et à la vue de sont toujours en grande vogue. Ce n'est pas leurs forts, Jeanne d'Arc entra dans Orléans seulement sous le rapport de la lingerie et des armée de toutes pièces, montée sur un cheval toiles que cet établissement est remarquable, blanc. Pendant la première attaque la Pucelle c'est encore là qu'on va pour former des trous- fut blessée légèrement par un trait lancé par seaux et des layettes, ou pour chercher de ri- l'ennemi; mais bientôt e le reparut au milieu ches broderies et de précieuses dentelles. Dans des troupes, et les Français furent victorieux. sa spécialité, la maison Maureau est, sinon la Le lendemain du jour de cette mémorable acpremière, du moins une des premières, et nos tion, les généraux anglais résolurent de lever lectrices n'auront pas à regreter d'avoir eu le siége. Jeanne d'Arc, quoique souffrante enconfiance en nos éloges. core de sa blessure, se rendit à Loches pour Votre amie, IIEnriette de B......... annoncer au roi l'heureuse délivrance d'Or

JEANNE D'ARC.

Jeanne, surnommée la Pucelle d'Orléans, était native d'une paroisse nominée Donremy située entre Neufchâteau et Vaucouleurs, fille d'un laboureur nommé Jacques d'Arc. Jusqu'à l'âge de dix-huit ans ou environ, elle n'avait jamais fait autre chose que garder les bêtes aux champa; à laquelle, ainsi qu'elle disait, avait été révélé que Dieu voulait qu'elle allât devers le roi Charles septième, pour lui aider et le conseiller à recouvrer son royaume et les villes et places que les Anglais avaient conquises en ses pays.

Par les instances qu'elle fit auprès d'un gentilhomme de Vaucouleurs, nommé Robert de Baudricourt, elle fut conduite devers le roi à Chinon. Après beaucoup d'interrogations et d'examens, Charles et son conseil décidèrent qu'on préparerait un convoi pour secourir

léans. La prise de Jargeau, de Menny, du château de Baugenci et la victoire de Patay, suivirent de près. L'opinion était fixée sur son compte; tous les Français, partisans de Char les VII, ne doutaient point qu'elle ne fut inspirée de Dieu. Les Angl.is, au contraire, la croyaient magicienne et sorcière, et la terreur dont elle les avait frappés paralysait les forces de leurs armées de France, habituées à la victoire.

Après la bataille de Patay, les garnisons anglaises abandonnèrent les villes qu'elles étaient chargées de garder. Montpipeaux, Saint-Sigismond et Sully rentrèrent ainsi sans combat au pouvoir du roi. Troyes et Châlons se rendirent, et les habitants de Reims ouvi rent leurs portes au roi qui y fit son entrée solennelle le 1. ndemain 17 juillet 4429. Il fut sacré dans la cathédrale : Jeanne d'Arc était présente à la cérémonie, tenant son éten Jart, à peu de distance du roi et du maître-antel.

Tandis que l'armée royale poursuivait es opérations dans le midi, Jeanne fut envoyée

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-au nord, dans l'lle-de-France, avec un petit Anssitôt que Jeanne eut été abandonnée à la corps d'armée et plusieurs chefs de guerre. justice séculière, elle fat mise sans intervalle Cependant le duc de Bourgogne, s'avançant dans les mains du bailli de Rouen et des offiavec une assez forte armée, mît le siége devant | ciers de la justice royale. Le jour de son supCompiègne. › Jeanne d'Arc n'hésite pas à s'y plice elle fut conduite dans la charette au rendre, plusieurs chevaliers célèbres soivent | Vieux-Marché de Rouen, accompagnée de l'exemple de la jenne héroïne et se renferment huit cents Anglais aemes; trois échafauds dans cette ville. En mai 1450, dans une avaient été dressés sur la place. Sur l'un étaient sorcie, la Pucelle fut prise par l'e^ nemi. Jean- les jugés et les assesseurs; Jeanne monta sur ne, d'abord prisonnière au château de Beat- l'autre avec le prélat. Le troisième, très éléve, lieu, fit une première tentative pour s'évader, était celui du supplice. Le prêtre Midi prononça et ensuite, transportée dans le château de contre elle un sermon des plus violents et des Baurevois, à quatre lieues au sud de Cambrai, plus grossiers, que Jeanne écouta avec beauelle y fut d'abord traitée avec égard par la coup de patience; et ensuité l'évêque de Beaufemme et la sœur de Jean de Luxembourg. vais, Cauchion, lut tout haut le jugement défiQuoique sensible à l'affection qu'on lui témoi- nitif de condamnation: Pendant une demignait, la crainte qu'avait la Pucelle d'être li-heure elle adressa à Dieu les plus dévotes vrée aux Anglais lui fit fenter une seconde fois prières, à la fin desquelles le bailli ordonna au de s'échapper": elle sauta për une fenêtre et bourreau de s'emparer d'elle et de la mener au tomba sans connaissance au pied de la tour où bûcher. Ils se saisirent d'elle; elle salua tous elle était enfermée. Dès qu'elle fut rétablie, les assistants; elle pria tous les prêtres de dire on la transporta à Arras, et ensuite au Crotoi, une messe pour elle; elle descendit de l'échacitadelle très forte à l'embouchure de la Som-faud accompagnée de Lapierre, de Massieu et me. Le duc de Bedford, pour rek ver son parti de Ladvenu, en présence d'un peuple immenabatt", en sacrifiant Jeanne à sa vengeance, voulait d'abord établir', par une procédure solénnel e, qu'ell- avait employé le sortilège et la magie; par làil parvenait à la faire conlam ner comm• hérétique. L'héroïne d'Orléans fut livrée à un détachement de troupes anglaises qui la conduisirent à Rouen. Là, on la chargea de chaînes, on la jeta dans un cacliot, on l'ac cabla d'outrages, et l'on commença cet affreux procès, dont Toriginal existe encore aujour d'hui à la bibliothèque du roi à Paris. Ses juges perfides accumulaient en vain les questions insidieuses, les réticences les menaces, les violences, les impostures, les faux matériels, pour la faire tomber dans le piége; rien ne leur réussissait, et ils se trouvaient eux-mêmes réduits au silence de la honte par la jus | 4450. tesse, la dignité et d'énergie de ses réponses.

se, et les gardes la livrèrent au bourreau en lui disant: Fais ton office. Et ainsi, disent les témoins, fut amenée et attachée. Elle estant dans les flammes, oncques ne cessa de resonner jusqu'à la fin et confesser à haute voix le nom de Jésus, et implorant, et invoquant sans cessé l'aide des saints et saintes do paradis; et en rendant son esprit et inclinant sa tête, elle proféra le nom de Jésus, en signe qu'elle était fervente en la foi de Dieu. »

Le même jour, le cardinal d'Angleterre or donna de rassembler les restes du corps de Jeanne et de les jeter dans la Seine, ce qui fut exécuté par le bourreau, au rapport d'un grand nombre de témoins.

Ainsi perit la Pucelle d'Orléans', le 30 mai

Imprimerie de A. APFERT. passage du Caire, 54.

MARRIAGE INDEX TO VOLUME VI. ENDING JUNE 1840.

Heathcote
Mackenzie, 78