Considérations sur les causes de la grandeur des Romains, et de leur décadenceJ. Decker, 1799 |
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... mille hommes de troupes : il n'y a donc que les grandes nations qui aient des armées . Il n'en étoit pas de même dans les anciennes républiques ; car cette proportion des soldats au reste du peuple , qui est aujourd'hui comme d'un à ...
... mille hommes de troupes : il n'y a donc que les grandes nations qui aient des armées . Il n'en étoit pas de même dans les anciennes républiques ; car cette proportion des soldats au reste du peuple , qui est aujourd'hui comme d'un à ...
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... mille ; Athè- nes , quatre cent trente et un mille . Mais ce dé- nombrement de Rome tombe dans un temps où elle étoit dans la force de son institution ; et celui d'Athènes , dans un temps où elle étoit entièrement corrompue . On trouva ...
... mille ; Athè- nes , quatre cent trente et un mille . Mais ce dé- nombrement de Rome tombe dans un temps où elle étoit dans la force de son institution ; et celui d'Athènes , dans un temps où elle étoit entièrement corrompue . On trouva ...
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... 'il fut obligé de faire la guerre de Macédoine , a Voyez un fragment du livre premier de Dion , dans l'Extrait des vertus et des vices . parce qu'il ne pouvoit entretenir six mille hom- mes de 34 GRANDEUR ET DÉCADENCE.
... 'il fut obligé de faire la guerre de Macédoine , a Voyez un fragment du livre premier de Dion , dans l'Extrait des vertus et des vices . parce qu'il ne pouvoit entretenir six mille hom- mes de 34 GRANDEUR ET DÉCADENCE.
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Charles de Secondat baron de Montesquieu. parce qu'il ne pouvoit entretenir six mille hom- mes de pied et cinq cents chevaux qu'il avoit a . Ce prince , maître d'un petit état dont on n'a plus entendu parler après lui , étoit un ...
Charles de Secondat baron de Montesquieu. parce qu'il ne pouvoit entretenir six mille hom- mes de pied et cinq cents chevaux qu'il avoit a . Ce prince , maître d'un petit état dont on n'a plus entendu parler après lui , étoit un ...
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... mille hommes de pied et soixante et dix mille de cheval pour opposer aux Gaulois b . Dans le fort de la seconde guerre punique , Rome eut toujours sur pied de vingt - deux à vingt- quatre légions ; cependant il paroît , par Tite - Live ...
... mille hommes de pied et soixante et dix mille de cheval pour opposer aux Gaulois b . Dans le fort de la seconde guerre punique , Rome eut toujours sur pied de vingt - deux à vingt- quatre légions ; cependant il paroît , par Tite - Live ...
Common terms and phrases
alliés Ammien Marcellin Annibal Appien armées romaines auroit avoient b Voyez barbares bataille bataille de Cannes Bélisaire c'étoit Caligula Carthage Carthaginois cause cavalerie César chap choses chrétiens Cicéron citoyens Comnène conquêtes Constantin Constantinople consuls continuellement crimes culte d'abord Denys d'Halicarnasse dieux Dion disoit divisions donner empereurs empire ennemis établi état étoient étoit eût faisoient faisoit falloit firent foible foiblesse forces fût gens Goths gouvernement grandeur Grecs guerre punique guerres civiles hommes ibid jamais Justinien l'ame l'Égypte l'empereur l'empire d'Orient l'état l'Italie légions lois Macédoine magistrats mains Marius ment Mithridate moeurs monde n'avoient n'avoit n'étoient n'y avoit nations paix paroît Parthes patriciens Perses peuple romain Plutarque Polybe Pompée pouvoient pouvoit première guerre punique presque prince Priscus Procope provinces puissance purent règne religion république rois Rome sénat sent seroit seul soldats suiv Sylla Syrie Tacite terre Tibère Tite-Live tribuns troupes Turcs tyrannie Vandales victoire vouloit Zosime
Popular passages
Page 214 - C'est une erreur de croire qu'il y ait dans le monde une autorité humaine, à tous les égards, despotique; il n'y en a jamais eu, et il n'y en aura jamais : le pouvoir le plus immense est toujours borné par quelque coin.
Page 101 - César ; mais cet homme extraordinaire avait tant de grandes qualités, sans pas un défaut, quoiqu'il eût bien des vices, qu'il eût été bien difficile que, quelque armée qu'il eût commandée, il n'eût été vainqueur, et qu'en quelque république qu'il fût né, il ne l'eût gouvernée.
Page 135 - C'est ici qu'il faut se donner le spectacle des choses humaines. Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grandes actions, tant de triomphes, tant de politique, de sagesse, de prudence, de constance,, de courage ; ce projet d'envahir tout, si bien formé, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres...
Page 88 - Demander, dans un État libre , des gens hardis dans la guerre et timides dans la paix , c'est vouloir des choses impossibles ; et, pour règle générale, toutes les fois qu'on verra tout le monde tranquille dans un État qui se donne le nom de république, on peut être assuré que la liberté n'y est pas.
Page 89 - Le laboureur, l'homme de guerre, le négociant, le magistrat, le noble, ne sont joints que parce que les uns oppriment les autres sans résistance ; et si l'on y voit de l'union, ce ne sont pas des citoyens qui sont unis, mais des corps morts ensevelis les uns auprès des autres.
Page 255 - Seigneur, lui dis-je, il est heureux que le ciel ait épargné au genre humain le nombre des hommes tels que vous: nés pour la médiocrité, nous sommes accablés par les esprits sublimes. Pour qu'un homme soit au-dessus de l'humanité, il en coûte trop cher à tous les autres!
Page 105 - On n'offense jamais plus les hommes que lorsqu'on choque leurs cérémonies et leurs usages. Cherchez à les opprimer, c'est quelquefois une preuve de l'estime que vous en faites; choquez leurs coutumes, c'est toujours une marque de mépris. César, de tout temps ennemi du sénat, ne put cacher le mépris qu'il conçut pour ce corps, qui était devenu presque ridicule depuis qu'il n'avait plus de puissance : par là sa clémence même fut insultante.
Page 13 - ... celles de la Crimée, faites pour renfermer le butin, les bestiaux, et les fruits de la campagne. Les noms anciens des principaux lieux de Rome ont tous du rapport à cet usage. • La ville n'avait pas même de rues, si l'on n'appelle de ce nom la continuation des chemins qui y aboutissaient.
Page 302 - ... la perfection des arts est de nous présenter les choses telles, qu'elles nous fassent le plus de plaisir qu'il est possible, il faudrait qu'il y eût du changement dans les arts , puisqu'il y en auroit dans la manière la plus propre à nous donner du plaisir.
Page 299 - Les anciens n'avaient pas bien démêlé ceci ; ils regardaient comme des qualités positives toutes les qualités relatives de notre âme ; ce qui fait que ces dialogues où Platon fait raisonner Socrate, ces dialogues si admirés des anciens, sont aujourd'hui insoutenables, parce qu'ils sont fondés sur une philosophie fausse : car...