Considérations sur les causes de la grandeur des Romains, et de leur décadenceJ. Decker, 1799 |
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... liberté . le faisoit mouvoir . Il n'y eut plus dans la ville que deux sortes de gens ; ceux qui souffroient la servitude , et ceux qui , pour leurs intérêts particuliers , cherchoient à la faire souffrir . Les sénateurs se retirèrent de ...
... liberté . le faisoit mouvoir . Il n'y eut plus dans la ville que deux sortes de gens ; ceux qui souffroient la servitude , et ceux qui , pour leurs intérêts particuliers , cherchoient à la faire souffrir . Les sénateurs se retirèrent de ...
Page 58
... liberté , d'honneur et de gloire , qui animoit les Grecs , ils s'occupoient sans cesse à toutes sortes d'exercices du corps : ils avoient dans leurs principales villes des jeux établis , où les vainqueurs obtenoient des couronnes aux ...
... liberté , d'honneur et de gloire , qui animoit les Grecs , ils s'occupoient sans cesse à toutes sortes d'exercices du corps : ils avoient dans leurs principales villes des jeux établis , où les vainqueurs obtenoient des couronnes aux ...
Page 63
... liberté à quelques villes , ils y faisoient d'abord naître deux factions a ; l'une défendoit les lois et la liberté du pays , l'autre sou- tenoit qu'il n'y avoit de loi que la volonté des Ro- mains : et , comme cette dernière faction ...
... liberté à quelques villes , ils y faisoient d'abord naître deux factions a ; l'une défendoit les lois et la liberté du pays , l'autre sou- tenoit qu'il n'y avoit de loi que la volonté des Ro- mains : et , comme cette dernière faction ...
Page 74
... liberté . Cette disposition des choses produisit trois grandes guerres , qui forment un des beaux mor- ceaux de l'histoire romaine ; parce qu'on n'y voit pas des princes déjà vaincus par les délices et l'or- gueil , comme Antiochus et ...
... liberté . Cette disposition des choses produisit trois grandes guerres , qui forment un des beaux mor- ceaux de l'histoire romaine ; parce qu'on n'y voit pas des princes déjà vaincus par les délices et l'or- gueil , comme Antiochus et ...
Page 76
... liberté publique n'en fut que plus exposée a . CHAPITRE VIII . Des divisions qui furent toujours dans la ville . PENDANT que Rome conquéroit l'univers , il y avoit dans ses murailles une guerre cachée ; c'étoient des feux comme ceux de ...
... liberté publique n'en fut que plus exposée a . CHAPITRE VIII . Des divisions qui furent toujours dans la ville . PENDANT que Rome conquéroit l'univers , il y avoit dans ses murailles une guerre cachée ; c'étoient des feux comme ceux de ...
Common terms and phrases
alliés Ammien Marcellin Annibal Appien armées romaines auroit avoient b Voyez barbares bataille bataille de Cannes Bélisaire c'étoit Caligula Carthage Carthaginois cause cavalerie César chap choses chrétiens Cicéron citoyens Comnène conquêtes Constantin Constantinople consuls continuellement crimes culte d'abord Denys d'Halicarnasse dieux Dion disoit divisions donner empereurs empire ennemis établi état étoient étoit eût faisoient faisoit falloit firent foible foiblesse forces fût gens Goths gouvernement grandeur Grecs guerre punique guerres civiles hommes ibid jamais Justinien l'ame l'Égypte l'empereur l'empire d'Orient l'état l'Italie légions lois Macédoine magistrats mains Marius ment Mithridate moeurs monde n'avoient n'avoit n'étoient n'y avoit nations paix paroît Parthes patriciens Perses peuple romain Plutarque Polybe Pompée pouvoient pouvoit première guerre punique presque prince Priscus Procope provinces puissance purent règne religion république rois Rome sénat sent seroit seul soldats suiv Sylla Syrie Tacite terre Tibère Tite-Live tribuns troupes Turcs tyrannie Vandales victoire vouloit Zosime
Popular passages
Page 214 - C'est une erreur de croire qu'il y ait dans le monde une autorité humaine, à tous les égards, despotique; il n'y en a jamais eu, et il n'y en aura jamais : le pouvoir le plus immense est toujours borné par quelque coin.
Page 101 - César ; mais cet homme extraordinaire avait tant de grandes qualités, sans pas un défaut, quoiqu'il eût bien des vices, qu'il eût été bien difficile que, quelque armée qu'il eût commandée, il n'eût été vainqueur, et qu'en quelque république qu'il fût né, il ne l'eût gouvernée.
Page 135 - C'est ici qu'il faut se donner le spectacle des choses humaines. Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grandes actions, tant de triomphes, tant de politique, de sagesse, de prudence, de constance,, de courage ; ce projet d'envahir tout, si bien formé, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres...
Page 88 - Demander, dans un État libre , des gens hardis dans la guerre et timides dans la paix , c'est vouloir des choses impossibles ; et, pour règle générale, toutes les fois qu'on verra tout le monde tranquille dans un État qui se donne le nom de république, on peut être assuré que la liberté n'y est pas.
Page 89 - Le laboureur, l'homme de guerre, le négociant, le magistrat, le noble, ne sont joints que parce que les uns oppriment les autres sans résistance ; et si l'on y voit de l'union, ce ne sont pas des citoyens qui sont unis, mais des corps morts ensevelis les uns auprès des autres.
Page 255 - Seigneur, lui dis-je, il est heureux que le ciel ait épargné au genre humain le nombre des hommes tels que vous: nés pour la médiocrité, nous sommes accablés par les esprits sublimes. Pour qu'un homme soit au-dessus de l'humanité, il en coûte trop cher à tous les autres!
Page 105 - On n'offense jamais plus les hommes que lorsqu'on choque leurs cérémonies et leurs usages. Cherchez à les opprimer, c'est quelquefois une preuve de l'estime que vous en faites; choquez leurs coutumes, c'est toujours une marque de mépris. César, de tout temps ennemi du sénat, ne put cacher le mépris qu'il conçut pour ce corps, qui était devenu presque ridicule depuis qu'il n'avait plus de puissance : par là sa clémence même fut insultante.
Page 13 - ... celles de la Crimée, faites pour renfermer le butin, les bestiaux, et les fruits de la campagne. Les noms anciens des principaux lieux de Rome ont tous du rapport à cet usage. • La ville n'avait pas même de rues, si l'on n'appelle de ce nom la continuation des chemins qui y aboutissaient.
Page 302 - ... la perfection des arts est de nous présenter les choses telles, qu'elles nous fassent le plus de plaisir qu'il est possible, il faudrait qu'il y eût du changement dans les arts , puisqu'il y en auroit dans la manière la plus propre à nous donner du plaisir.
Page 299 - Les anciens n'avaient pas bien démêlé ceci ; ils regardaient comme des qualités positives toutes les qualités relatives de notre âme ; ce qui fait que ces dialogues où Platon fait raisonner Socrate, ces dialogues si admirés des anciens, sont aujourd'hui insoutenables, parce qu'ils sont fondés sur une philosophie fausse : car...