Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 13

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De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1785
 

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Page 83 - Par cinquante mille Alexandres Payés à quatre sous par jour : Je les vois, prodiguant leur vie, Chercher ces combats meurtriers, Couverts de fange et de lauriers, Et pleins d'honneur et de folie. Je vois briller au milieu d'eux Ce fantôme nommé la Gloire, A l'œil...
Page 60 - Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas ! qui n'eût été friponne ? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Page 29 - Caumartin porte en son cerveau De son temps l'histoire vivante; Caumartin est toujours nouveau A mon oreille qu'il enchante; Car dans sa tête sont écrits Et tous les faits et tous les dits Des grands hommes, des beaux esprits, Mille charmantes bagatelles, Des chansons vieilles et nouvelles , Et les annales immortelles Des ridicules de Paris.
Page 173 - Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques, Ne vante plus ces lacs et leurs bords magnifiques, Ces lacs que la nature a creusés de ses mains Dans les campagnes italiques ! Mon lac est le premier : c'est sur...
Page 172 - Des soins et des grandeurs écartant toute idée , Tu vécus en vrai sage, en vrai voluptueux, Et que, lassé bientôt de ton doux ermitage, Tu voulus être pape, et cessas d'être sage?
Page 173 - L'âme des grands travaux, l'objet des nobles vœux, Que tout mortel embrasse, ou désire, ou rappelle, Qui vit dans tous les cœurs, et dont le nom sacré Dans les cours des tyrans est tout bas adoré : La Liberté. J'ai...
Page 319 - Tibulle à son amante, Attacher mes yeux sur tes yeux, Te presser de ma main mourante.
Page 263 - Aussi, lorsque mon pouls, inégal et pressé, Faisait peur à Tronchin, près de mon lit placé, Quand la vieille Atropos, aux humains si sévère, Approchait ses ciseaux de ma trame légère, II a vu de quel air je prenais mon congé ; II sait si mon esprit, mon cœur, était changé.
Page 319 - Après la saison des beaux jours, Mais sa voix n'a plus rien de tendre : II ne chante plus ses amours.
Page 27 - Ma mufe n'a jamais chanté Ammonites ni moabites; Brancas vous répondra de moi : Un rimeur forti des jéfuites , Des peuples de l'ancienne loi Ne connaît que les Sodomites.

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