Les esprits directeurs de la pensée française du moyen âge à la Révolution

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Schleicher frères, 1903 - Authors, French - 238 pages

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Popular passages

Page 59 - Comme on voit sur la branche, au mois de Mai, la rose En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'Aube de ses pleurs au point du jour l'arrose; La grâce dans sa feuille et l'amour se repose...
Page 59 - Languissante, elle meurt, feuille à feuille déclose : Ainsi en ta première et jeune nouveauté, Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté, La Parque t'a tuée, et cendre tu reposes.
Page 101 - On énerve la religion quand on la change, et on lui ôte un certain poids, qui seul est capable de tenir les peuples. Ils ont, dans le fond du cœur, je ne sais quoi d'inquiet qui s'échappe, si on leur ôte ce frein nécessaire ; et on ne leur laisse plus rien à ménager, quand on leur permet de se rendre maîtres de leur religion.
Page 152 - Elles doivent être tellement propres au peuple pour lequel elles sont faites, que c'est un très grand hasard si celles d'une nation peuvent convenir à une autre.
Page 202 - Je vivais alors avec des philosophes modernes qui ne ressemblaient guère aux anciens. Au lieu de lever mes doutes et de fixer mes irrésolutions, ils avaient ébranlé toutes les certitudes que je croyais...
Page 151 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent', la maintiennent, ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes...
Page 199 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.
Page 84 - Le Projet d'une Science universelle, qui puisse élever notre nature à son plus haut degré de perfection. Plus, la Dioptrique, les Météores, et la Géométrie, où les plus curieuses matières que l'auteur ait pu choisir, pour rendre preuve de la Science universelle qu'il propose, sont expliquées en telle sorte, que ceux mêmes qui n'ont point étudié les peuvent entendre.
Page 62 - Et si pour le jourd'hui vos beautés si parfaites Ne sont comme autrefois, je n'en suis moins ravi. Car je n'ai pas égard à cela que vous êtes, Mais au doux souvenir des beautés que je vi.

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