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(94) USTENSILE Richelet dit que ce mot est masculin et féminin; Fontenelle et d'autres écrivains lui ont donné le genre féminin: mais, suivant l'Académie, Féraud, l'abbé Prévost, Gattel, etc., etc., il est toujours masculin.

(95) ABSINTHE. Ce mot était autrefois masculin. Aujourd'hui on ne le fait plus que féminin.

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(96) ANTICHAMBRE. Quelques personnes font ce mot masculin, mais c'est à tort; il doit, dit Dumarsais, avoir le même genre que chambre, et l'Académie ainsi que tous les lexicographes ont sanctionné cette décision.

(97) ARGILE. Voltaire, dans sa tragédie d'Agathocle, représentée après sa mort, a fait ce mot masculin ; c'est un solécisme.

(98) ATMOSPHÈRE, M. Bailly, ou son imprimeur, fait ce mot masculin, et Linguel lul a aussi donné ce genre; mais l'Académie ainsi que les lexicographes l'indiquent du féminin, et ce genre est celui que l'usage lui a reconnu.

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3- (99) AVANT-SCENE. Wailly, Gattel, Boiste, Laveaux, Catineau, Noël, etc., font ce mot féminin ; mais l'Académie, qui ne parle de ce mot que dans l'édition de 1798, l'indique du masculin. Il est vrai que cette édition n'est pas avouée par toute l'Académie ; cependant nous devions en faire mention.

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- Aujourd'hui point de doute; l'Académie, comme tous les lexicographes, adopte le féminin.

(100) ÉPITAPHE. Vaugelas, Ménage et Th. Corneille pensaient que ce mot est des deux genres, mais plutôt féminin que masculin. Richelet le disait aussi masculin et féminin, mais le plus souvent masculin; Ronsard (dans la dédicace de ses épigrammes), Cassandre (dans sa traduction de la Rhétorique d'Aristote, Paris, 1675), Corneille (dans le Menteur) et Bussy-Rabutin (parlant de l'épitaphe faite pour Molière) lui ont donné ce genre.

Aujourd'hui épitaphe n'est plus que féminin.

(101) ÉPITHÈTE. Les anciens écrivains, tels que Du Bellay, Balzac et Vaugelas, ont toujours fait ce mot masculin; Ménage croyait qu'on pouvait le faire indifféremment masculin et féminin; l'Académie et les lexicographes ne lui donnent que le féminin.

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(102) Équivoque. Ce mot était autrefois des deux genres; témoin ce vers de la XII Satire de Boileau:

De quel genre te faire, équivoque maudite,

Qu maudit, etc.

Aujourd'hui,

depuis longtemps, le féminin l'a emporté.

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par une forte

pension des sens causée par
contemplation.

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FIBRE (103). .962 9b lun Berkt?”
D FINALE Koy, les Rém, dět, 457]
HOBLOGE. 31 95 - all b
HORTENSIA, fleur.

HUILE. Voy. les Rem. dét.i HYDRE (104), serpent fabuleux; an fig., mal qui augmente à proportion des efforts que l'on fait pour le détruire. 979mo"; 9b 9m191‚

HYPERBATE, fig.sde grammaire♫) 91 HYPERBOLE, t. de rhétorique. HYPOTHEQUE, droit acquis par un créancier sur les immeubles que son débiteur lui a affectés. iber

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(103) FIBRE. Plusieurs rs auteurs et quelques dictionnaires ont fait ce mot masculin; din; mais fe féminin a tellement prévalu, qu'on peut regarder comme une faute » de ne pas lui donner ce

Ce

emplo genre.

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s'emploie très rarement au singulier. L'Académie, Trévoux et ensi

général les dictionnaires n'en donnent aucun exemple. ***

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-L'Académie donne aujourd'hui plusieurs exemples, tant au propre, la fibre charnue, musculaire, nerveuse, qu'au figuré, il a la fibre délicate, sensible, chatouilleuse. Dans ce dernier cas, il ne s'emploie qu'au singulier, A. L. (104) HYDRE. Plusieurs écrivains ont fait ce mot masculin. Voltaire, entre autres, a dit :

De l'Hydre affreux les têtes menaçantes, Tombant à terre et toujours renaissantes, ''N'effrayaient point le fils de Jupiter.

Voici comment s'exprime Domergue (p. 351 de ses Solut. gramm.) sur cette infraction de l'usage, et des décisions de l'Académie, et de tous les lexicographes, qui font ce mot féminin.

C'est évidemment le féminin latin hydra qui nous a donné le féminin hydre. Pourquoi le masculin latin hydrus ne nous donnerait-il pas as hydre masculin? Les poetes auraient plus de latitude, et les deux genres auraient chacun en leur faveur on une raison analogue.

Sans doute Voltaire et les autres écrivains qui ont donné le genre masculin à hydre ne pensaient point à hydra, mais å hydrus."

Quot qu'il en soit, l'usage s'est déclaré positivement pour le genre féminin.

(105) IDYLLE. Il y a des auteurs qui font ce mot masculin et d'autres qui le font b

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féminin ; l'Académie, dans les prémières éditions de son Dictionnaire, l'indiquait masculin; mais elle ajoutait, sans faire aucune réflexion, que quelques-uns s'e servaient au féminin. Boileau a dit les idylles les plus courts, » et « une élégante ⚫ idylle. Cependant l'Académie dans ses dernières éditions et l'usage actuel ne lui donnent plus que le fémining - gas'b 309092767

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(106) IMAGE est constamment du féminin, quoique Ronsard (de 12, 1. 5) l'ait fail du masculin.

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(107) INSULTE. ¿Ce3mot, dont on ne doit aujourd'hui faire usage qu au féminin, était autrefois masculin, Bouhours, Fléchier lui ont donné ce genre, et l'Académie, au commencement du siècle dernier, le faisait masculin, en avertissant que plusieurs l'employaient au féminin./i

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Chant V.)

(Chant VI.)

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(108) MESANGE. Trévoux marque ce mot masculin et féminin; mais l'Académie. Féraud, Wailly, etc., etc., se sont décidés pour le féminin.

(109) OFFRE. Ce mot était autrefois masculin. Richelet fait observez que M. de Sacy lui a donné ce genre dans sa traduction de la Bible; et Racine a dit (dans Bajazet, act. III, sc. 8)

Ah! si d'une autre chaîne il n'était point lié,

L'offre de mon hymen l'eût-il tant effrayé,ja cits a
L'eût-il refusé même aux dépens de sa vie?

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Cependant, dit Geoffroi, il était si aisé à Racine d'en faire usage au féminin qu'on ne peut douter de son intention, et alors peut-être la volonté expresse de ce grand écrivain sera-t-elle de quelque poids pour un grand nombre de nos lecteurs.

Quant à nous, nous ne partageons pas l'opinion de ce critique éclairé; et quelque Imposante que soit l'autorité de Racine, nous ne pensons pas qu'elle puisse l'emporter, dans l'esprit des lecteurs. sur l'usage établi et généralement suivi aujour d'hui.

La Harpe pense qu'alors le genre du mot offre n'était pas encore fixé; et celle

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raison nous paraît plus plausible que celle de Geoffroi, qui veut voir dans ce masculin une intention du poëte. La mesure du vers est sans doute la seule cause qui a empêché de mettre l'eût-elle tant effrayé. A. L.

(110) PRIMEVÈRE. Saint-Lambert, dans son poëme des Saisons, a fait ce mot

masculin:

L'odorant primevère élève sur la plaine

Ses grappes d'un or pâle et sa tige incertaine.

(Le Printemps.)

Mais l'Académie et tous les lexicographes le marquent féminin. -L'Académie cependant indique le vieux mot primevère au masculin dans le sens de printemps; et alors il faudrait le tirer de l'expression latine primo vere. Mais Rabelais a dit (I, 4) en la prime vere; et alors on le tire du féminin italien primavera. Ainsi, dans tous les cas, primevère devra être féminin. A. L. (111) SANDABAQUE. Richelet fait ce mot masculin; mais l'Académie, Trévoux, Wailly, Gattel, M. de Buffon et l'usage actuel ne lui donnent que le féminin.

(112) STALLE. On faisait autrefois ce mot masculin au singulier et au pluriel ; on l'a fait ensuite féminin, et quelques-uns ont continué de le faire masculin au pluriel. De là, quelques Grammairiens timides ou minutieux ont donné les deux genres a ce nombre, et ont converti la faute en règle. Stalle est féminin au singulier et au pluriel.

(113) On dit la Toussaint, et c'est manifestement l'ellipse qui autorise lè geare

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