Histoire de la Révolution française, Volume 4Furne et cie, 1839 - France |
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Common terms and phrases
10 août accusés agens aristocrates armée armes arrêter assignats Aubert-Dubayet avaient Barrère bataillons Biron c'était Calvados camp de César camp de Famars Canclaux Charlotte Corday citoyens club coalisés comité de salut commandement commissaires commission des douze commune constitution convention Corday cordeliers côté Custine d'Orléans dangers Danton déclare décret demande départemens députés désordre devait Dumouriez enfin ennemis envoyés fallait fédéralistes force Garat garnison général girondins Guadet guerre insurgés jacobins Jacques Roux jour juin l'armée l'assemblée l'ennemi l'insurrection Lanjuinais levée Loire Lyon maire mande Marat Mayence membres menace ment mesures mille hommes ministre modéré montagnards Montagne mouvemens moyens municipalité n'avait n'était Nantes nationale Pache patrie patriotes pétition pétitionnaires peuple place pouvait projet représentans républicains république résistance reste réunir révolution révolutionnaire Rhin Robespierre s'était salut public sans-culottes Saumur sauver séance sections serait seul soldats sur-le-champ suspects tion tribunal tribunal révolutionnaire tribunes troupes tumulte Valenciennes Vendée Vendéens vention Vergniaud voulaient Westermann
Popular passages
Page 38 - Je me suis retranché dans la citadelle de la raison ; j'en sortirai avec le canon de la vérité, et je pulvériserai les scélérats qui ont voulu m'accuser.
Page 56 - Par quelle fatalité des représentants du peuple ne cessentils de faire de cette enceinte le foyer de leurs calomnies et de leurs passions ? Vous savez si j'ai dévoré en silence les amertumes dont on m'abreuve depuis six mois , si j'ai su sacrifier à ma patrie les plus justes ressentiments; vous...
Page 106 - Il entra un jour au parlement, et, s'adressant à ces mêmes membres, qui seuls à les entendre étaient capables de sauver la patrie...
Page 384 - Les forêts seront abattues, les repaires des rebelles seront détruits , les récoltes seront coupées par les compagnies d'ouvriers pour être portées sur les derrières de l'armée et les bestiaux seront saisis...
Page 259 - ... voulait d'abord frapper Marat au faîte même de la Montagne et au milieu de ses amis, mais elle ne le pouvait plus, car Marat se trouvait dans un état qui l'empêchait de siéger à la Convention. Une de ces maladies inflammatoires qui, dans les révolutions, terminent ces existences orageuses que ne termine pas l'échafaud, l'obligea à se retirer et à rentrer dans sa demeure. Charlotte Corday, pour l'atteindre, était donc obligée d'aller le chercher chez lui. Elle demanda à un cocher...
Page 261 - CQiip de chaise , la gouvernante la. foule aux pieds. Le tumulte attire du monde, et bientôt tout le quartier est en rumeur. La jeune Corday se relève , et brave avec dignité les outrages et les fureurs de ceux qui l'entourent. Des membres de la section, accourus à ce bruit, et frappés de sa beauté , de son courage ,. du calme avec lequel elle avoue son action , empêchent qu'on ne la déchire , et la conduisent en prison , où elle continue à tout confesser avec la même assurance.
Page 160 - Oui, je vais conclure, et contre vous; contre vous qui, après la révolution du 10 août, avez voulu conduire à l'échafaud ceux qui l'ont faite; contre vous qui n'avez cessé de provoquer la destruction de Paris; contre vous qui avez voulu sauver le tyran; contre vous qui avez conspiré avec Dumouriez; contre vous qui avez poursuivi avec acharnement les mêmes patriotes dont Dumouriez demandait la tête...
Page 66 - Elle m'a résisté en me frappant d'un décret d'accusation. Je suis sorti victorieux. La faction est humiliée, mais n'est pas écrasée. Ne vous occupez point de décerner des triomphes, défendez- vous d'enthousiasme. Je dépose sur le bureau les deux couronnes que l'on vient de m'offrir, et j'invite mes concitoyens à attendre la fin de ma carrière pour se décider.
Page 268 - Le 15, Charlotte Corday subit son jugement avec le calme qui ne l'avait pas quittée. Elle répondit par l'attitude la plus modeste et la plus digne aux outrages de la vile populace. Cependant tous ne l'outrageaient pas. Beaucoup plaignaient cette fille si jeune, si belle, si désintéressée dans son action, et l'accompagnaient à l'échafaud d'un regard de pitié et d'admiration.
Page 360 - Dès ce moment, jusqu'à celui où les ennemis auront été chassés du territoire de la République, tous les Français sont en réquisition permanente pour le service des armées.