Les maîtres de la critique au XVII eme siécle: Chapelain-Saint-Évremond--Boileau--La Bruyére--Fénelon |
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... règles de la versi- fication , c'était , à proprement parler , faire de la critique grammaticale ; mais c'était faire reposer sur une bonne base la critique littéraire . Malherbe soumit les œuvres de Ronsard et de Desportes à une ...
... règles de la versi- fication , c'était , à proprement parler , faire de la critique grammaticale ; mais c'était faire reposer sur une bonne base la critique littéraire . Malherbe soumit les œuvres de Ronsard et de Desportes à une ...
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... régle- menter , eût pu empêcher le libre essor des grands auteurs qui suivirent , si le génie n'avait pas le privilège de bri- ser toutes les entraves et de se donner largement carrière . La critique grammaticale et philologique , qui ...
... régle- menter , eût pu empêcher le libre essor des grands auteurs qui suivirent , si le génie n'avait pas le privilège de bri- ser toutes les entraves et de se donner largement carrière . La critique grammaticale et philologique , qui ...
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... 'est au nom des règles qu'il a parlé . Si dans l'applica- tion qu'il en a faite ou cru faire , il s'est quelquefois trompé , il a toujours eu de l'érudition et , par occasion , du sens et de l'esprit : il a eu le INTRODUCTION 13.
... 'est au nom des règles qu'il a parlé . Si dans l'applica- tion qu'il en a faite ou cru faire , il s'est quelquefois trompé , il a toujours eu de l'érudition et , par occasion , du sens et de l'esprit : il a eu le INTRODUCTION 13.
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... règles , en inventait même ; Boileau soumet tous ses jugements à un criterium , la raison . Pour La Bruyère et Fénelon , ils font moins appel à la raison qu'à leur sens propre , et , par là , ne sont vraiment plus du siècle de Descartes ...
... règles , en inventait même ; Boileau soumet tous ses jugements à un criterium , la raison . Pour La Bruyère et Fénelon , ils font moins appel à la raison qu'à leur sens propre , et , par là , ne sont vraiment plus du siècle de Descartes ...
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... règle des trois unités , inventée par Chapelain . § 2. La Prose . C'est donc sur la poésie que se concentraient , vers 1640 , les efforts des lettrés . En prose , il n'y avait guère que des épistolaires et des érudits . Les uns et les ...
... règle des trois unités , inventée par Chapelain . § 2. La Prose . C'est donc sur la poésie que se concentraient , vers 1640 , les efforts des lettrés . En prose , il n'y avait guère que des épistolaires et des érudits . Les uns et les ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 240 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 148 - Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 255 - Ce prélat était un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois. Elle rassemblait tout, et les contraires ne s'y combattaient point. Elle avait de la gravité et de la galanterie, du sérieux et de la gaieté ; elle...
Page 204 - La critique souvent n'est pas une science, c'est un métier où il faut plus de santé que d'esprit, plus de travail que de capacité, plus d'habitude que de génie ; si elle vient d'un homme qui ait moins de discernement que de lecture et qu'elle s'exerce sur de certains chapitres, elle corrompt et les lecteurs et l'écrivain.
Page 205 - Il ne faut point mettre un ridicule où il n'y en a point : c'est se gâter le goût, c'est corrompre son jugement et celui des autres. Mais le ridicule qui est quelque part , il faut l'y voir, l'en tirer avec grâce , et d'une manière qui plaise et qui instruise.
Page 119 - Mais, dans une profane et riante peinture, De n'oser de la fable employer la figure; De chasser les tritons de l'empire des eaux...
Page 202 - L'ignorance toujours est prête à s'admirer. Faites-vous des amis prompts à vous censurer; Qu'ils soient de vos écrits les confidents sincères , Et de tous vos défauts les zélés adversaires : Dépouillez devant eux l'arrogance d'auteur. Mais sachez de l'ami discerner le flatteur : Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue.
Page 255 - ... facile, nette, agréable; un air de clarté et de netteté pour se faire entendre dans les matières les plus embarrassées et les plus dures; avec cela un homme qui ne voulait jamais avoir plus d'esprit que ceux à qui il parlait, qui se mettait à la portée de chacun sans le faire jamais sentir, qui les mettait à l'aise et qui semblait enchanter; de façon qu'on ne pouvait le quitter, ni s'en défendre, ni ne pas chercher à le retrouver.
Page 172 - Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuyez des mauvais sons le concours odieux : Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit, quand l'oreille est blessée.
Page 255 - Elle avait de la gravité et de la galanterie, du sérieux et de la gaieté ; elle sentait également le docteur, l'évêque et le grand seigneur; ce qui y surnageait, ainsi que dans toute sa personne, c'était la finesse, l'esprit, les grâces, la décence, et surtout la noblesse. Il fallait effort pour cesser de le regarder.