Seventeenth Century French ReadingsAlbert Schinz, Helen Maxwell King |
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... yeux aussi bien que pour les oreilles . Il le reprenait aussi de rimer le simple et le composé , comme temps et printemps , séjour et jour . Il ne voulait pas aussi qu'il rimât les mots qui avaient quelque convenance , comme mon- tagne ...
... yeux aussi bien que pour les oreilles . Il le reprenait aussi de rimer le simple et le composé , comme temps et printemps , séjour et jour . Il ne voulait pas aussi qu'il rimât les mots qui avaient quelque convenance , comme mon- tagne ...
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... yeux vidant son amertume , Cherche d'être allégé . Même quand il advient que la tombe sépare Ce que nature a joint , Celui qui ne s'émeut a l'âme d'un barbare , Ou n'en a du tout point . Mais d'être inconsolable , et dedans sa mémoire ...
... yeux vidant son amertume , Cherche d'être allégé . Même quand il advient que la tombe sépare Ce que nature a joint , Celui qui ne s'émeut a l'âme d'un barbare , Ou n'en a du tout point . Mais d'être inconsolable , et dedans sa mémoire ...
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... serez dépeinte .. 2. Le matin L'aurore sur le front du jour Sème l'azur , l'or et l'ivoire , Et le soleil , lassé de boire , Commence son oblique tour ... La lune fuit devant nos yeux ; La nuit a 12 DEUX RÉVOLTÉS CONTRE MALHERBE Le matin.
... serez dépeinte .. 2. Le matin L'aurore sur le front du jour Sème l'azur , l'or et l'ivoire , Et le soleil , lassé de boire , Commence son oblique tour ... La lune fuit devant nos yeux ; La nuit a 12 DEUX RÉVOLTÉS CONTRE MALHERBE Le matin.
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Albert Schinz, Helen Maxwell King. La lune fuit devant nos yeux ; La nuit a retiré ses voiles ; Peu à peu le front des étoiles S'unit à la couleur des cieux . Déjà la diligente avette 1 Boit la marjolaine et le thym , Et revient , riche ...
Albert Schinz, Helen Maxwell King. La lune fuit devant nos yeux ; La nuit a retiré ses voiles ; Peu à peu le front des étoiles S'unit à la couleur des cieux . Déjà la diligente avette 1 Boit la marjolaine et le thym , Et revient , riche ...
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... Sors de ta nuit funèbre et permets que j'admire Les divines clartés des yeux qui m'ont brûlé . . . 15 20 5 ΙΟ 15 20 Ce n'est pas d'aujourd'hui que je MAYNARD 15 DEUX DISCIPLES DE MALHERBE MAYNARD (1582-1646) A une belle vieille.
... Sors de ta nuit funèbre et permets que j'admire Les divines clartés des yeux qui m'ont brûlé . . . 15 20 5 ΙΟ 15 20 Ce n'est pas d'aujourd'hui que je MAYNARD 15 DEUX DISCIPLES DE MALHERBE MAYNARD (1582-1646) A une belle vieille.
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 88 - Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 224 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 327 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 327 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 173 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 81 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 231 - Et c'est sur ces connaissances du cœur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie, et qu'elle y fonde tout son discours. (Le cœur sent qu'il ya trois dimensions dans l'espace, et que les nombres sont infinis ; et la raison démontre ensuite qu'il n'ya point deux nombres carrés dont l'un soit double de l'autre.
Page 222 - Nous avons beau enfler nos conceptions, au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 85 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 146 - Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les...