Seventeenth Century French ReadingsAlbert Schinz, Helen Maxwell King |
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Page 16
... traits que je fus abattu ; Mais , tant que tu brûlas du flambeau d'Hyménée , Mon amour se cacha pour plaire à ta vertu . Je sais de quel respect il faut que je t'honore , Et mes ressentiments ne l'ont pas violé . Si quelquefois j'ai dit ...
... traits que je fus abattu ; Mais , tant que tu brûlas du flambeau d'Hyménée , Mon amour se cacha pour plaire à ta vertu . Je sais de quel respect il faut que je t'honore , Et mes ressentiments ne l'ont pas violé . Si quelquefois j'ai dit ...
Page 22
... traits de son visage sont admirables ; la délicatesse de son teint ne se peut exprimer ; la majesté de toute sa personne est digne d'admiration , et il sort je ne sais quel éclat de ses 15 yeux qui imprime le respect dans l'âme de tous ...
... traits de son visage sont admirables ; la délicatesse de son teint ne se peut exprimer ; la majesté de toute sa personne est digne d'admiration , et il sort je ne sais quel éclat de ses 15 yeux qui imprime le respect dans l'âme de tous ...
Page 32
... traits les plus délicats ? Que personne ne savait mieux estimer les choses louables , ni mieux louer ce qu'elle estimait ? Qu'on gardait ses lettres comme le 10 vrai modèle des pensées raisonnables et de la pureté de notre langage ...
... traits les plus délicats ? Que personne ne savait mieux estimer les choses louables , ni mieux louer ce qu'elle estimait ? Qu'on gardait ses lettres comme le 10 vrai modèle des pensées raisonnables et de la pureté de notre langage ...
Page 49
... traits qu'Amour me fait la guerre ; Je quitte le soleil des cieux Pour suivre celui de la terre . 5 IO 15 ( MONTAUSIER ) LE SOUCI Ne pouvant vous donner ni sceptre ni couronne , Ni ce qui peut flatter les cœurs ambitieux , Recevez ce ...
... traits qu'Amour me fait la guerre ; Je quitte le soleil des cieux Pour suivre celui de la terre . 5 IO 15 ( MONTAUSIER ) LE SOUCI Ne pouvant vous donner ni sceptre ni couronne , Ni ce qui peut flatter les cœurs ambitieux , Recevez ce ...
Page 80
... trait plaisant aiguiser l'épigramme ; Malherbe , d'un héros peut vanter les exploits ; Racan , chanter Philis , les bergers et les bois . Mais , souvent , un esprit qui se flatte et qui s'aime , Méconnaît son génie , et s'ignore soi ...
... trait plaisant aiguiser l'épigramme ; Malherbe , d'un héros peut vanter les exploits ; Racan , chanter Philis , les bergers et les bois . Mais , souvent , un esprit qui se flatte et qui s'aime , Méconnaît son génie , et s'ignore soi ...
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Common terms and phrases
admirable aime âme assez auteurs avez Bayard beau beauté belle Bétique Boileau Bossuet carte de Tendre casuistes choses chrétiens ciel Clélie Clèves cœur connaissance connaître Connétable cour courage d'être dessein Dieu dire dis-je discours dit-il divin doctrine donner duc d'Enghien écrits enfin esprit êtes eût femmes fille gens gloire guerre Guirlande de Julie Henriette d'Angleterre hommes j'ai j'avais jamais jour jugement l'âme l'amour l'esprit l'homme laisse lanturlu Louis XIV Madame mains maximes ment merveilles mieux Mlle de Scudéry monde morale mort mourir n'avait n'en nature ouvrages parler paroles passage du Rhin passer passions pense père personne peuple plaisir poète premier prince de Condé princesse qu'à qu'un quelquefois Racan raison regarde reste Rhin rien rimer rois s'il sage saint sais sait Sapho savez semble sentiments sera seul sorte souvent Télémaque Tendre terre tion trouve vanité vérité vertu veux victoire voilà voyez vrai XVIIe siècle yeux ΙΟ
Popular passages
Page 88 - Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 224 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 327 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 327 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 173 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 81 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 231 - Et c'est sur ces connaissances du cœur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie, et qu'elle y fonde tout son discours. (Le cœur sent qu'il ya trois dimensions dans l'espace, et que les nombres sont infinis ; et la raison démontre ensuite qu'il n'ya point deux nombres carrés dont l'un soit double de l'autre.
Page 222 - Nous avons beau enfler nos conceptions, au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 85 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 146 - Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les...