Seventeenth Century French ReadingsAlbert Schinz, Helen Maxwell King |
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Page 18
... Heureux qui vit obscurément Dans quelque petit coin de terre , Et qui s'approche rarement De ceux qui portent le tonnerre ! Puisses - tu connaître le prix Des paroles que te débite Un courtisan aux cheveux gris , Que la raison a fait ...
... Heureux qui vit obscurément Dans quelque petit coin de terre , Et qui s'approche rarement De ceux qui portent le tonnerre ! Puisses - tu connaître le prix Des paroles que te débite Un courtisan aux cheveux gris , Que la raison a fait ...
Page 19
... heureux état , les plus beaux de mes jours Dessus les rives d'Oise ont commencé leur cours . Soit que je prisse en main le soc ou la faucille , Le labeur de mes bras nourrissait ma famille ; Et lorsque le soleil en achevant son tour ...
... heureux état , les plus beaux de mes jours Dessus les rives d'Oise ont commencé leur cours . Soit que je prisse en main le soc ou la faucille , Le labeur de mes bras nourrissait ma famille ; Et lorsque le soleil en achevant son tour ...
Page 57
... heureux , soit que je sois joyeux , soit que je sois triste . 30 Pour peu que je m'y arrête , il me semble que je retourne en ma première innocence . Mes désirs , mes craintes et mes espérances cessent tout d'un coup . Tous les BALZAC 57.
... heureux , soit que je sois joyeux , soit que je sois triste . 30 Pour peu que je m'y arrête , il me semble que je retourne en ma première innocence . Mes désirs , mes craintes et mes espérances cessent tout d'un coup . Tous les BALZAC 57.
Page 68
... heureux Qui deux âmes lie , Et tient deux cœurs amoureux Sans peine et mélancolie . J'aime les douces amours , Mais pour soupirer tous les jours , Ma foi , je m'ennuie . L'amour sur un autre amour Volontiers s'appuie , J'aime sans aucun ...
... heureux Qui deux âmes lie , Et tient deux cœurs amoureux Sans peine et mélancolie . J'aime les douces amours , Mais pour soupirer tous les jours , Ma foi , je m'ennuie . L'amour sur un autre amour Volontiers s'appuie , J'aime sans aucun ...
Page 82
... Heureux , qui dans ses vers , sait d'une voix légère Passer du grave au doux , du plaisant au sévère ! Son livre , aimé du ciel , et chéri des lecteurs , Est souvent chez Barbin2 entouré d'acheteurs . Quoi que vous écriviez , évitez la ...
... Heureux , qui dans ses vers , sait d'une voix légère Passer du grave au doux , du plaisant au sévère ! Son livre , aimé du ciel , et chéri des lecteurs , Est souvent chez Barbin2 entouré d'acheteurs . Quoi que vous écriviez , évitez la ...
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Common terms and phrases
admirable aime âme assez auteurs avez Bayard beau beauté belle Bétique Boileau Bossuet carte de Tendre casuistes choses chrétiens ciel Clélie Clèves cœur connaissance connaître Connétable cour courage d'être dessein Dieu dire dis-je discours dit-il divin doctrine donner duc d'Enghien écrits enfin esprit êtes eût femmes fille gens gloire guerre Guirlande de Julie Henriette d'Angleterre hommes j'ai j'avais jamais jour jugement l'âme l'amour l'esprit l'homme laisse lanturlu Louis XIV Madame mains maximes ment merveilles mieux Mlle de Scudéry monde morale mort mourir n'avait n'en nature ouvrages parler paroles passage du Rhin passer passions pense père personne peuple plaisir poète premier prince de Condé princesse qu'à qu'un quelquefois Racan raison regarde reste Rhin rien rimer rois s'il sage saint sais sait Sapho savez semble sentiments sera seul sorte souvent Télémaque Tendre terre tion trouve vanité vérité vertu veux victoire voilà voyez vrai XVIIe siècle yeux ΙΟ
Popular passages
Page 88 - Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 224 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 327 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 327 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 173 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 81 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 231 - Et c'est sur ces connaissances du cœur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie, et qu'elle y fonde tout son discours. (Le cœur sent qu'il ya trois dimensions dans l'espace, et que les nombres sont infinis ; et la raison démontre ensuite qu'il n'ya point deux nombres carrés dont l'un soit double de l'autre.
Page 222 - Nous avons beau enfler nos conceptions, au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 85 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 146 - Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les...