Seventeenth Century French ReadingsAlbert Schinz, Helen Maxwell King |
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... c'était celle de deux peuples voisins l'un de l'autre , et jaloux de leurs frontières . Ce docteur en langue vulgaire avait accoutumé de dire que depuis tant d'années il travaillait à dégasconner la cour et qu'il ne pouvait pas en venir ...
... c'était celle de deux peuples voisins l'un de l'autre , et jaloux de leurs frontières . Ce docteur en langue vulgaire avait accoutumé de dire que depuis tant d'années il travaillait à dégasconner la cour et qu'il ne pouvait pas en venir ...
Page 26
... c'était en particulier . A l'entrée1 qu'on devait faire à la Reine- mère , quand Henri IV la fit couronner , Mme de Rambouil- let était une des belles qui devaient être de la cérémonie . Elle a toujours aimé les belles choses , et elle ...
... c'était en particulier . A l'entrée1 qu'on devait faire à la Reine- mère , quand Henri IV la fit couronner , Mme de Rambouil- let était une des belles qui devaient être de la cérémonie . Elle a toujours aimé les belles choses , et elle ...
Page 27
... c'était le rendez - vous de ce qu'il y avait de plus galant à la cour , et de plus poli parmi les beaux - esprits du siècle ... Jamais il n'y a eu une meil- leure amie . M. d'Andilly , 3 qui faisait le professeur en amitié , lui dit un ...
... c'était le rendez - vous de ce qu'il y avait de plus galant à la cour , et de plus poli parmi les beaux - esprits du siècle ... Jamais il n'y a eu une meil- leure amie . M. d'Andilly , 3 qui faisait le professeur en amitié , lui dit un ...
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... c'était un dimanche : il fut contraint d'y aller en robe de chambre . La messe dite , il commence à s'inquiéter de cette prétendue enflure , et il disait en riant du bout des dents : « Ce serait pourtant une belle fin que de mourir à ...
... c'était un dimanche : il fut contraint d'y aller en robe de chambre . La messe dite , il commence à s'inquiéter de cette prétendue enflure , et il disait en riant du bout des dents : « Ce serait pourtant une belle fin que de mourir à ...
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... C'était d'elle que 1 Julie - Lucienne d'Angennes de Rambouillet , gouvernante des enfants de France ( 1607-1671 ) . C'était à elle que le duc de Mon- tausier avait adressé , trois ans avant son mariage ( 1645 ) , le recueil de vers ...
... C'était d'elle que 1 Julie - Lucienne d'Angennes de Rambouillet , gouvernante des enfants de France ( 1607-1671 ) . C'était à elle que le duc de Mon- tausier avait adressé , trois ans avant son mariage ( 1645 ) , le recueil de vers ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 88 - Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 224 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 327 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 327 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 173 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 81 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 231 - Et c'est sur ces connaissances du cœur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie, et qu'elle y fonde tout son discours. (Le cœur sent qu'il ya trois dimensions dans l'espace, et que les nombres sont infinis ; et la raison démontre ensuite qu'il n'ya point deux nombres carrés dont l'un soit double de l'autre.
Page 222 - Nous avons beau enfler nos conceptions, au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 85 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 146 - Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les...