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ses hypothèses ridicules et ses erreurs sur l'origine
du langage, 97 et suiv.

CONDITION; effets funestes de la fureur allu-
mée dans le cœur d'un grand nombre d'individus
de sortir de sa condition, I, 62, 63.

CONDORCET. Réfutation de son ouvrage qui a
pour titre Esquisse d'un tableau historique des
progrès de l'esprit humain, I, 722 et suiv.

CONFESSION; elle est un rapport nécessaire des
êtres, une conséquence nécessaire des lois fonda-
mentales, et fondamentale elle-même, I, 566, 567.
CONGREGATIONS. Les congrégations de religion,
de charité et de bonnes œuvres, ne sont des cons-
pirations que contre l'impiété, l'esprit de révolte,
les mauvaises mœurs, et contre les malheurs et la
misère des classes pauvres et souffrantes de la so-
ciété, III, 731.

CONNAISSANCE de nous-mêmes. Elle n'est que
la connaissance de nos rapports avec les êtres sem-
blables à nous, et de nos devoirs envers eux, III, 34.

CONNAISSANCES. Les demi-connaissances, bien
plus communes qu'on ne pense, les lueurs fausses
et obscures en tout genre, font la honte de l'homme
et le malheur de la société, I, 747.

CONNÉTABLE. Quelles étaient ses fonctions, son
office, I, 69, 1291; II, 186. Son abolition, I, 1348,
1349; elle a été une grande faute politique, II, 186.
CONQUETE; elle est un principe de destruction
pour les sociétés, I, 215. Elle suppose le despo-
tisme, 216.

CONSONNES. Les consonnes seules et considé-
rées une à une ne peuvent être prononcées sans
des voyelles; elles sont indécomposables à la pro-
nonciation, III, 127.

CONSTANTIN. La religion chrétienne s'assied
avec lui sur le trône des Césars, I, 589.

CONSTITUTION. La constitution d'un peuple est
sou histoire mise en action, III, 1275; la consti-
tution d'un Etat en est le tempérament, et l'ad-
ministration en est le regime, 1287. Différence
qu'il y a entre une constitution et des institutions,
1, 222. La constitution est un principe de conser-
vation, et non d'agrandissement; preuve de cette
vérité par l'histoire de la France, I, 249. Consti-
tution et administration, leur différence; I, 1224
et suiv.

CONTRASTES. Raisons des contrastes dans l'é-
loquence, dans la poésie et même dans la peinture.
III, 514 et suiv.

CONTRAT Social entre les peuples et les rois,
son impossibilité, I, 51, 52. Il n'existe ni dans la
famille, ni dans la société religieuse, ni dans la
société politique, I, 993

CONTRAT SOCIAL. Dans cet écrit, J.-J. Rous-
seau ne rencontre quelques principes que pour les
abandonner aussitôt, ne raisonne que pour s'en
écarter davantage, ne conclut que pour les contre-
dire formellement, I, 129, 130.

CONVENTION. La Convention de 93, réunion
de furies évoquées des enfers; sa formation, ses
actes, III, 904 et suiv.; ses excès, ses horreurs,
III, 744.

COQUETTERIE, ce qu'elle est chez les femmes,

I, 785.

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suiv. Ce système est contraire à la Charte, 360.
CORPS RELIGIEUX. Nécessité d'un corps relí-
gieux chargé de l'éducation publique, I, 753 et suiv.
Moyens efficaces pour le former, 755, 756, 1383,
1384, 1585.

COUR. Ce qu'on appelle la Cour en France, son
étiquette, I, 790 et suiv.

COUR DES AIDES, quelles étaient ses attributions,
I, 272.

COURAGE; il n'est pas l'effet des climats, I,
423 et suiv.

COUTUMES; Les contumes sont les habitudes
d'une nation; les habitudes sont les coutumes de
l'individu, I, 239.

CRAINTE. La crainte multiplie les dieux, comme
la frayeur multiplie les objets; ses conséquences
funestes, I, 462, 463.

CREDIT. On fait du crédit avec des dettes, et
des dettes avec du crédit, III, 1312.

CRÉDIT PUBLIC. Systèmes de crédit public en
Angleterre et en France, II, 1059 et suiv. Opposi-
tion de ces deux systèmes, 1063 et suiv. Le crédit
public en France est, avant tout, la considération
publique, 1065, 1102. Un gouvernement l'obtient
par la sécurité qu'il promet, 1066. Le crédit public
ou la facilité des emprunts se compose de la sur-
abondance des capitaux et de l'insuffisance du sol
vénal, 1069.

CRIME. Le crime n'est jamais que l'application
d'une erreur, III, 956.

CROISADES, leur origine, I, 596; II, 449, 929 et
suiv., III, 659. Leur but, leurs succès, leurs fruits,
ibid., et II, 597, 606. Leurs avantages pour la
France, I, 307. Elles n'étaient pas du fanatisme,
mais du zèle d'humanité qui allait au secours des
Chrétiens opprimés en haine de leur religion, III,

1259.

CROIX. La croix pour les Chrétiens est une re-
présentation mystérieuse, où tout est leçon pour
l'esprit et sentiments pour le cœur, III, 258. La
folie de la croix, prêchée par des hommes simples
et accréditée par des martyrs, a triomphé de toute
la sagesse des philosophes, des fureurs sanguinaires
des maîtres du monde, de la longue domination
de l'idolâtrie, des erreurs et des passions de la mul-
titude, III, 664.

CROYANCE et certitude, différence qui existe
entre elles, III, 542, 543.

CROYANCES. Des croyances opposées à la raison
produisent inévitablement dans un peuple des ac-
tions opposées à la nature, III, 571.

CULTE. Le culte n'est que la réalisation de l'idée
abstraite de la Divinité, III, 588. Il ne doit pas con-
sister seulement en paroles, mais bien plutôt en
actions, 643. Dieu, amour par essence, veut la re-
ligion qui est culte, et rejette le culte qui n'est pas
religion, I, 494. Le culte de la religion chrétienne
est une conséquence naturelle et nécessaire de ses
dogmes, I, 1230. Un culte tout matériel et qui ne
parlerait qu'aux yeux pourrait faire des idolatres;
mais une religion qui n'occuperait que le pur in-
risquerait de faire des fanatiques et des illuminés,
tellect, et ferait continuelle abstraction des sens,
III, 684, 685. Un culte sans sacrifices et sans rites
expiatoires, qui livre l'esprit à une contemplation
oisives, un fanatisme dangereux, et dans les esprits
ardente et sombre, devient aisément, dans les têtes
occupés des soins terrestres, aboutit au néant ab-
solu de croyance, III, 751.

CULTE PUBLIC, sa nécessité, 1, 561, 562. On en
trouve des traces chez tous les peuples, I, 1002.
Culte des images, son utilité, ses motifs, I, 558,
559. Un mot sur la réimpression de l'ouvrage de
III, 790, 791.
Dupuis, qui a pour titre: De l'origine des cultes,

CUPIDITÉ, ses causes, son objet, I, 922; ses sui-
tes, 923.

CURES, leur éducation, leur présentation, leur
choix, leur approbation, I, 800 et suiv.

D

D'ALEMBERT. Dans cet homme célèbre, il y a
trois hommes un littérateur sans génie; un phi-
losophe sans connaissance de la vérité, et un habile
et savant géomètre, III, 1176.

DAMIRON, son Essai sur l'histoire de la philoso-
phie en France au XIXe siècle; analyse et critique
de cet ouvrage, I, 3-32.

DANEMARK, sa constitution; il fut guerrier et
même conquérant, I, 358 et suiv. Ce gouvernement
est contre la nature des sociétés, 344. Considéra-
tions politiques sur l'Etat du Danemark en 1800
et 1801, II, 407 et suiv.

DECALOGUE. I renferme les premiers princi-
pes du culte de Dieu et de la société humaine, I,
1005, 1006, 1215, 1263.

DECORATIONS. Il en est des décorations comme
des monnaies, qui n'ont de valeur que celle que la
loi leur donne. Plus vous en émettez dans le pu-
blic, plus elles décroissent dans l'opinion, et jamais
elles ne peuvent se relever du décri où les plonge
une émission indiscrète, III, 912.

DEFINITIONS. Les définitions exactes sont la
clef des sciences, III, 796.

DEISME. Le déisme n'est que l'athéisme déguisé,
II, 970; III, 471; ses principes et ses conséquences
funestes pour la société, II, 970; III, 475, 476, 619,
620. Désaccord des déistes entre eux, III, 478. Er-
reurs des religions déistes, 1349.

DEISTE. Un deiste est un homme qui, dans sa
courte existence, n'a pas eu le temps de devenir
athée, III, 1348.

DELUGE, ses causes, ses suites, I, 496.

DEMOCRATIE ou gouvernement de tous, ses
suites funestes, I, 72, 73. C'est le gouvernement des
faibles et le plus faible des gouvernements, 1, 74.
C'est le plus imparfait, I, 84. La démocratie, dans
le gouvernement, est le principe des révolutions;
les désordres, les violences, les proscriptions, les
excès de tout genre en sont es conséquences, II,
369. Elle est un état d'inquiétude, d'agitation
et d'envahissement dans les temps de trouble,
II, 1567. Elle ne peut pas faire corps; elle est
seulement une agrégation fortuite d'une multi-
tude de petits corps indépendants les uns des au-
tres, 895. Elle est la maladie organique du corps
social, 898, 899. Elle rejette avec füreur, de la
société politique, toute unité visible et fixe du pou-
voir; on pourrait l'appeler l'athéisme de la poli-
tique, III, 482. Elle est l'esprit de tous les siècles,
parce que l'orgueil est la passion de tous les
hommes, 753. Les Etats démocratiques ou ré-
publicains portent en eux-mêmes le principe de leur
désorganisation, I, 348 et suiv. La France démocra-
tique, 351. La démocratie et le despotisme sont,
au fond, le même gouvernement, 355; leur iden-
tité, 356. Parallèle de la démocratie et de la mo-
narchie, 358.

DEPENSES PUBLIQUES; trois causes puissantes
agissent pour les augmenter sans fin et sans me-
sures, II, 1331 et suiv.; la population qui augmente
sans cesse, 1132 et suiv.; la révolution, 1435 et suiv.;
la mobilisation de la fortune publique et privée,
1136 et suiv.

DEPOT des lois, sa nécessité, I, 190.
DEPUTES. Ils sont les représentants contre l'Etat
des besoins des communes et les défenseurs de leurs
intérêts, II, 1326.

DESCARTES. Il fut le réformateur de la philo-
sophie en France; quel était son système, III, 19,
20.

DESIR. Le désir est une opération de l'âme, une
volonté que la force ne seconde pas, I, 510.

DESORDRE. Le désordre est toujours passager,

quelque prolongé d'ailleurs qu'il puisse être, parce
qu'il est contre la nature des êtres, 1, 1101. Un
grand désordre ne peut avoir pour cause qu'une
grande erreur, 1, 33. Le désordre moral, l'erreur
et le crime est proprement le seul désordre de l'u-
nivers; mais il est une suite nécessaire du libre
arbitre, III, 297.

DESPOTE. Son pouvoir particulier n'est limité
que par la religion; et si elle ne peut en réprimer
les excès, la limite se trouve naturellement dans la
force armée ou dans l'insurrection populaire, I,
343.

DESPOTISME. Le despotisme chez les anciens
peuples, I, 194, 195. Il n'est pas une constitution,
mais seulement une forme de gouvernement, 195;
il produisit l'idolâtrie, 498. Il n'est proprement que
l'autorité militaire la plus absolue, 637.

DESTIN; ce que c'était dans le paganisme, II,
12, 18.

DICTATURE. A Rome, la dictature était une vé-
ritable royauté qui réunissait tous les pouvoirs, et
même sans responsabilité, II, 750.

DICTIONNAIRE. C'est un recueil d'idées ou un
recueil de mots, selon les dispositions de celui qui
le consulte, III, 422; et pourquoi, I, 1591. Les dic-
tionnaires et les grammaires sont des recueils de
choses jugées, et en quelque sorte les codes des dif-
férents Etats littéraires, III, 1198.

DIEU, intelligence suprême, pouvoir universel de
toutes les intelligences, I, 99. Preuves de son exis-
tence, 1, 458 et suiv. La croyance à la Divinité se
trouve chez tous les peuples, 466 et suiv. Tous les
hommes ont le sentiment de la Divinité, 467. Dieu
ne parle pas lui-même, il se sert du ministère d'in-
telligences unies à des corps pour transmettre sa pa-
role à des intelligences unies à des corps, 486,
542. Existence de Dieu prouvée par la parole, ou la
faculté de penser sa parole et de parler sa pensée
dans l'homme, 973. Si Dieu n'existait pas, jamais
cette grande idée ne se serait montrée à l'esprit de
l'homme, jamais son expression ne se serait trouvée
dans son langage; et ce langage que l'homme n'a
jamais pu inventer, est tout seul une preuve deci-
sive de l'existence d'un Etre supérieur à l'homme.
115. Dieu ne peut exister sans être connu, ni
être connu sans qu'il existe, III, 254 et suiv. Nom-
mer Dieu, c'est le prouver; comme l'aimer, c'est le
connaître, 255, 256. Toutes les langues, même
celles des peuples barbares, nous offrent l'expression
de l'idée de Dieu sous quelques-uns de ses attributs,
258. Dans Dieu est la raison de la création, et la
raison de la conservation, qui est une création con-
tinuée, II, 50. Sans Dieu, la société ne pourrait
subsister, III, 265 et suiv. Dieu est la grande pensée
de la société; les images sous lesquelles elle le re-
présente sont, en quelque sorte, le grand spectacle
de la société; le culte qu'elle lui rend est la grande
action de la société, 271. Tout, même en nous, nous
conduit à l'idée de la Divinité, 285. Dieu, la cause
première de tout, est aussi la cause dernière de
tout, 303. Dieu, être suprême et nécessaire; l'homme,
être particulier et subordonné, I, 1175. Rapports
qui existent entre Dieu et l'homme, 1178 et suiv.
Moyen ou Médiateur par l'entremise duquel ces rap-
ports sont connus, 1180 et suiv. Manière dont Dieu
fait connaître aux hommes sa volonté, I, 978 et suiv.,
981, 982 et suivants.

DIEU-HOMME. Il est le lien ou le Médiateur né-
cessaire entre Dieu qu'il humanise et l'homme qu'il
divinise, 1, 988. Il est la source et le type de tout
pouvoir divin et humain, 990. Il est venu pro-
mulguer par une nouvelle parole, fixée dans une
nouvelle écriture, une nouvelle loi, l'amour de Dieu,
et du prochain, I, 1015 et suivants.

DIGNITE. La dignité d'un gouvernement est sa
force morale; elle est raison dans les lois, justice
dans les actes, sagesse et force dans les conseils,

indépendance absolue des opinions et des intérêts,
III, 1328.

DIMANCHE, son observation chez les Catholi-
ques et chez les protestants, III, 646.

DIME. La dime, chez les Chrétiens comme chez
les Juifs, est d'institution divine, 1, 516; elle est né-
cessaire, Ibid.

DIPLÓMATIE; elle est un art qui ne sert trop
souvent qu'à tromper les autres, et quelquefois à se
tromper soi-même, II, 517.

DISTINCTION. Marques de distinction, leur uti-
lité, leur importance, 1, 895 et suiv. Distinctions
militaires, 899, 900. Décoration de la croix de l'or-
dre de Saint-Louis, 907, 908.

DISTINCTIONS SOCIALES, leur origine, I, 259.
Les différences d'âge et de propriétés ne peuvent
en tenir lieu, I, 367, 368.

DIVINITE. L'idée générale, primitive de la Divi-
nité, a toujours fait le fond de toutes les croyances
particulières, III, 430.

DIVORCE. Ses effets déplorables dans la famille
ét dans la société, II, 41 et suiv. 1034. Il est con-
traire au principe de la société, 62 et suiv. Il est
destructif de la société naturelle, politique et reli-
gieuse, I, 622. Il est provoqué plus souvent par les
femmes que par les maris, II, 78. Le divorce est
une loi dure et fausse, puisqu'elle permet non-seu-
lement au mari la faculté de répudier sa femme,
mais qu'elle l'accorde à la femme contre le mari, II,
96. La loi qui l'autorise est essentiellement mau-
vaise; désordres qu'elle produit, I, 622, 623. Il est
contraire à la conservation de l'espèce humaine, II,
98. Ses suites funestes en Angleterre, 100, 101
et suiv. Le divorce et la polygamie sont essentielle-
ment la même chose, I, ‍620, 621; même aux yeux
des protestants, II, 105. Il est en général plus dan-
gereux pour l'Etat que la polygamie elle-même,
106. Ses suites funestes à l'égard de la femme, 107,
408. Le divorce tue plus de familles qu'il ne fait
naître d'enfants, 129. Il fut, de tous les désor-
dres du paganisme, celui qui résista le plus long-
temps à l'influence chrétienne, surtout chez les
grands, 166. Du divorce dans la religion réfor-
mée, III, 679 et suivants.

DOCILITE. La docilité tient à tous les hommes,
même les moins instruits, lieu de connaissances,
comme la discipline tient lieu de courage aux sol-
dats, même les moins braves, III, 252.

DOCTRINE chrétienne et doctrine philosophique;
leurs effets différents sur l'homme et sur la société,
III, 618, 619 et suiv.

DONATAIRES. Le projet de loi sur les donataires,
en 1824, est-il légal? est-il politique ?II, 1285 et suiv.
DON QUICHOTTE, chef-d'œuvre dans le genre
noble, quoique le fond en soit burlesque; ouvrage
national, et qui peut-être a eu trop de succès, III,

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DROIT DES GENS; les rapports entre les na-
tions civilisées en sont l'objet, I, 1250.

DROITS, devoirs; les déclarations de droits et
de devoirs ôtent à l'honnête homme la force des
droits réels, et au scélérat le frein des devoirs né-
cessaires, 1, 161. Déclaration des droits de l'homme
et du citoyen: c'est une série de maximes indéter-
minées, de propositions vagues, que les gens simples
prirent pour les principes de la science, 1109, 1110.
DUCLOS. Son opinion sur l'invention de l'écri-
ture est fausse et ridicule, III, 135 et suiv.

DUEL. Il commença avec la débauche, le jeu,
l'amour de l'argent et l'affaiblissement du frein re-
ligieux, I, 1295.

E

ECLECTIQUES, parti des modérés en philoso-
phie; leur origine, leur faiblesse, III, 11. Les éclec-
OEUVRES COMPL. de M. de BONALD. III.

tiques ne prennent qu'en eux-mêmes l'objet et le
sujet de leurs pensées : ce sont des ouvriers sans ou-
vrage, qui ne travaillent que sur leurs outils, 1, 9.

ECLECTISME. Signification de ce mot, I, 6.
Explication de ce système, 7. Ses erreurs, 8, 9 et
suiv.; sa faiblesse, son obscurité, son incohérence,
12 et suiv. L'éclectisme politique et l'éclectisme
philosophique s'appuient mutuellement, 14.

ECOLES. On peut ramener à trois écoles diffé-
rentes les systèmes philosophiques qui partagent les
esprits: 1° école sensualiste, I, 3, 4; 2° école de phi-
losophie religieuse, 5, 6, 15 et suiv.; 3° école éclec-
tique, 6 et suiv.

ECOLES MILITAIRES, leur inutilité, leurs abus,
I, 752.

ECONOMIE POLITIQUE. C'est un abus de mots,
et on se tourmente en vain pour en faire une science,
III, 1336 et suiv. On en a fait une science qui ne
rend ceux qui Fétudient ni plus économes ni plus
politiques, II, 299.

ECRIT. Un écrit qui circule est un écrivain qui
dogmatise, III, 408. Un écrit est un homme qui
parle, qui parle toujours à ceux qui le lisent, con-
temporain de ceux qui le lisent pour la première fois,
et qui paraît nouvellement pour ceux qui ne l'ont
pas encore lu, II, 1474. Ecrire et même parler sont
des facultés acquises, des facultés sociales, dont
nous devons par conséquent compte à la société de
qui nous les tenons, et que nous devons employer à
l'utilité et pour le bonheur de nos semblables,
1508. Les écrits des hommes de génie n'ont mérité
de servir de type aux règles de l'art, et de modèle
aux productions de l'esprit, que parce qu'ils repro-
duisent quelques pages du livre immortel de la na-
ture, dont tous les autres ne doivent être que des
copies, III, 1121.

ECRITURE, son origine, III, 122 et suiv. L'écri-
ture ou la parole fixée est nécessaire à la société
des intelligences unies à des corps, I, 484, 488,
732, 733. Ecriture hiéroglyphique, symbolique, I,
999; sa différence avec l'écriture des sons, III, 123,
124. Le problème de notre écriture consiste à ré-
duire le nombre infini de sons articulés que peut
former la voix humaine seule ou modifiée par la
langue et les lèvres, à un nombre déterminé de
sons simples ou composés, III, 126 et suiv. L'homme
n'a pas pu inventer l'écriture, 128 et suiv. L'art
d'écrire n'était ni une nécessité ni un besoin pour
l'homme, 132 et suiv. Opinion des philosophes sur
l'invention de l'écriture, 134 et suiv. Ce que l'his-
toire et la fable ont dit de l'inventeur, 139 et suiv.
C'est Dieu qui a donné l'écriture aux hommes, et le
livre par excellence qui la renferme s'appelle Ecri-
ture sainte, 143. Les avantages de l'écriture pour
les hommes et la société, 1, 1199.

ECRITURE SAINTE; elle présente des caractè-
res frappants d'une intelligence sublime, et d'une
connaissance profonde des devoirs de l'homme et
des lois de la société, 1, 998. C'est un livre dont on
trouve, chez les peuples même les plus barbares,
des feuillets épars et à demi déchirés, 1139. Ce li-
matériellement le plus ancien qui nous soit
connu, est le modèle le plus parfait de vérité dans
la pensée, d'élévation dans le sentiment, de sublimité
dans l'expression, 1141.

vre,

ECRIVAIN. L'écrivain doit avoir en morale èt
en politique des opinions décidées, parce qu'il doit
se regarder comme un instituteur des hommes, III,
1070. L'écrivain exerce une fonction publique et
même la plus publique de toutes les fonctions, III,
1115; un pouvoir administratif et judiciaire, II,
1505. Ecrivains du xvme siècle, leur appréciation,
III, 1101, 1102 et suiv. Les grands écrivains sont
les contemporains de tous les âges, les instituteurs
de toutes les générations, et leurs ouvrages sont
comme le patrimoine héréditaire, inaliénable de la
société, 1108. Des jeunes écrivains. 1115 et

46

suiv. La propriété des écrivains n'est que leur pa-

pier; les vérités, s'ils en publient, sont la propriété

de tout le monde; les erreurs ne sont pas une pro-

priété, II, 1435.

EDUCATION; son but général est de donner à

l'homme la connaissance des lois qu'il doit suivre,
de lui inspirer de l'affection pour les objets qu'il
doit aimer, de diriger son action vers les devoirs
qu'il doit pratiquer, I, 1355. L'éducation forme le
plus grand nombre des hommes ordinaires, 187.
Elle corrige ou développe, mais ne peut détruire
les effets de la transmission héréditaire, 421.
Education et instruction, leur différence, en quoi
elle consiste, III, 1237 et suiv. Influence de l'éduca-
tion sur le perfectionnement de l'homme, II, 195 et
suiv.

EDUCATION DOMESTIQUE. L'éducation domes-

tique ou particulière est celle que l'homme reçoit

de sa famille et pour sa famille, I, 744, 1367. Elle

doit commencer avec l'homme, avec la vie, 745,

1367; soins qu'elle exige sous le rapport physique

et moral, 745, 746, 1368 et suiv.; ses avantages,

1372. Education qui convient au peuple, 747.

EDUCATION PUBLIQUE. L'éducation sociale ou

publique est celle que l'homme reçoit dans la société

et pour la société, I, 744; III, 1207 et suiv. Elle doit

commencer avec la raison, I, 745. Son importance,

sa nécessité, ce qu'elle doit être, 1352 et suiv.,

1376 et suiv. Ses avantages et ses heureux effets,

1393 et suiv. Elle nous fait bons ou mauvais, III,

251, 252. Elle a pour objet l'esprit, le cœur et les

sens, I, 749 et suiv. Elle forme le cœur en excitant

la sensibilité par l'amitié; en dirigeant ses affec-

tions par la religion; en réprimant ses saillies par

la contradiction: effets que ne saurait produire

l'éducation domestique, 773, 774 et suiv. Elle

doit être la même pour toutes les professions,

751. Elle doit être uniforme, perpétuelle, univer-

selle, 753 et suiv. Lieux où elle doit se donner,

1379 et suiv. Quels doivent être les maîtres, 1581

et suiv. Elle doit être confiée de préférence à

un corps enseignant religieux, et pourquoi, III,

1219, 1220 et suiv. Obligation pour l'Etat de faire

donner l'éducation aux enfants des familles peu
aisées, 1, 760, 761. De l'éducation des jeunes gens,
III, 1233 et suiv. Education de l'héritier du pouvoir
de la société; comment elle doit se faire, 1,777 et suiv.
EDUCATION RELIGIEUSE; elle a existé chez
tous les peuples, I, 1361. Son importance, sa né-
cessité, 1363 et suiv.

EGALITE. Où est la vraie égalité politique, II,

677. L'égalité devant la loi, caractère de la liberté

publique, était entière en France avant 89, II, 651.

L'égalité véritablement politique, la seule possible

et désirable, fait que les hommes, dans des condi-

tions nécessaires et nécessairement différentes, éga-

lement résignés, sont également contents de leur

sort, 1206. L'égalité absolue de droits, dans le

monde physique comme dans la société, ne produi-

rait que la destruction des êtres, III, 360, 361.

L'égalité d'après l'Evangile, 640.

EGLISE, sa fondation, ses accroissements, I,

1269, 1270; son infaillibilité, 563, 648. L'Eglise
catholique a un principe de perfectionnement,
651; elle s'étend au dehors et fait des conquêtes,
656, 657. L'Eglise n'a jamais changé ses maximes,
mais elle a modifié sa discipline sur les différents
âges et les divers états de la société, III, 785. L'E-
glise est dans l'Etat, et c'est pour cette raison que
l'Etat la protége; mais la société est dans la reli-
gion et par la religion, et c'est pour cette raison
que la religion défend la société contre les passions,
I, 1029.

EGOISME. Il n'a pas pris naissance dans l'édu-
cation publique; il est le triste avorton de l'éduca-
tion domestique, I, 773, 774.

EGYPTE. L'expédition en Egypte par les Fran

çais; ses résultats, II, 379, 380.

EGYPTIENS. Leur gouvernement, leur religion,

leur culte public, leur éducation sociale, I, 175 et

suiv., 215 et suiv. Leurs ouvrages immortels, 217.

ELECTIONS. Projet de loi relatif aux élections,
II, 1305 et suiv. ; 1311 et suiv.; 1351 et suiv., 4370
et suiv., 1383 et suiv. Elles doivent avoir la com-
mune pour base inébranlable, 1321 et suiv. Il ve
peut exister de bonne loi d'élection sans candida-
ture ou présentation, 1352 et suiv. L'élection est
un système qui a sa constitution et son administra-
tion, 1356. Election à deux degrés, ou médiate et
immédiate, en quoi elle consiste; sa nécessité, 1360
et suiv.

ELECTIONS POPULAIRES. Elles sont le plus
puissant véhicule de corruption publique et privée,

İ, 1324. C'est un système turbulent, vrai dissolvant

de tous les liens de parenté, d'amitié, de bon voi-

sinage, II, 367, 368, 1486. Leurs immenses incon-

vénients relativement aux corps administratifs,
363, 364.

ELEMENTS. Véritables éléments de toute so-

ciété, Dieu et l'homme; les esprits et les corps, 1,
457.

ELOQUENCE. L'éloquence considérée comme

partie de la littérature, chez les anciens comme

chez les modernes, III, 1010 et suiv.

EMBLEMES. Les emblèmes sont des idées ou
pensées intellectuelles personnifiées ou matérialisées

en quelque sorte, et qui dès lors peuvent être expri-
mées par des images ou par des figures, III, 172,

173.

EMIGRATION. L'émigration est l'événement le

plus singulier de l'époque la plus mémorable des

temps modernes, II, 660. Elle fut une nécessité

pour les uns, un devoir pour les autres, un droit

pour tous, 661, 662. Elle fut noble et généreuse
dans ses motifs, 664. L'émigration, funeste aux par-

ticuliers, n'a pas été inutile à la société : elle a san-

vé les restes précieux de la famille royale, et avce
eux la France et l'Europe, 665 et suiv. Elle fut le

dernier soupir de l'esprit chevaleresque, 694; elle

en fut le tombeau, comme les croisades en avaient

été le berceau, 1260.

EMPIRES. C'est la force et le génie qui fondent
les empires; c'est la sagesse et la vertu qui les con-
servent; c'est la faiblesse et le bel esprit qui les
détruisent, I, 305.

ENCYCLOPEDIE. L'Encyclopédie du xvm siècle
est le plus vaste monument typographique de tous
les siècles, mais elle est loin d'être le plus beau

monument littéraire, III, 960 et suiv. Elle est le pre-

mier volume d'un grand ouvrage, dont la révolu-
tion de 89 est le second, Ibid. Elle a été un mo-

nument de la dégénération des esprits, 1405.

ENFANTS. Leur exposition, leur conservation

chez les anciens peuples, I, 243 et suiv.

ENFANTS TROUVES. Fausses mesures prises

pour en diminuer le nombre, II, 331, 332 et suiv.

C'est une plaie incurable de la société actuelle

et qui ne peut que s'accroître, 336. Quelle en est

la cause, 341.

ENTENDEMENT. L'entendement est le grand
ressort de la machine humaine, IHI,574.

ENTHOUSIASME. Ce que l'on croit avec une
raison suffisante de croire, soit que cette raison se
trouve dans l'évidence, soit qu'elle se trouve dans
l'autorité, produit ie zèle, et quelquefois l'enthou-
siasme, III, 39.

EPICURE. Ses doctrines bien ou mal entendues,
en plongeant l'homme dans la volupté, avilissaient
jusqu'à la servitude, et ruinaient tout esprit public,
III, 12. Sa philosophie était si licencieuse, que la
licence du paganisme ne put la supporter, et qu elle
corrompit jusqu'à la corruption même, 412.

EQUILIBRE. Par equilibre politique on entend
cet état dans lequel un peuple, ou plusieurs alliés,
balancés par un autre peuple ou par une autre con-
fédération de peuples, avec parité de moyens et de
ressources, seraient en repos par cette égalité de
forces qui se détruiraient mutuellement, II, 557.
L'équilibre n'entre pas dans le système naturel du
gouvernement des sociétés, 559; c'est prouvé par
l'histoire de tous les peuples, 559 et suiv. De l'é-
quilibre politique en Europe; impossibilité de ce
système, 556 et suiv.; il n'a jamais existé, 1119.

ERREUR. L'erreur est imaginable, mais elle

n'est pas idéable ou compréhensible, III, 436. Elle

n'est rien, elle n'est pas, 545. L'erreur ressemble

à ces hommes qui vous accablent de prévenances,

et avec lesquels on ne peut vivre, 1190. L'erreur

est toujours une nouveauté dans le monde; elle est

sans ancêtres et sans postérité, 1350. Elle n'est que

défaut de pensée, 1357. L'erreur est de l'homme, la

vérité est de Dieu, 1358. Les erreurs ne sont jamais

que des vérités défigurées, I, 95. Ce ne sont pas

celles que l'ignorance propage, mais celles que l'or-

gueil défend, qui font le malheur des sociétés, 717;

la nature les condamne à une éternelle mobilité,

3.Leserreurs en physique laissent le monde matériel

tel qu'il est,mais les erreurs en morale jettent le trou-
ble dans le monde social, III, 1160. Les erreurs de
physique n'empêchent pas le soleil de mûrir nos
moissons, mais une seule erreur de morale en
science de gouvernement et d'administration tue la
société, et suffit pour nous rendre tous coupables et
tous malheureux, III, 1208.

ESCLAVAGE. L'esclavage domestique et l'escla-

vage politique, identité de l'un et de l'autre, I,

667 et suiv. Il a cessé en Europe lorsque le chris-

tianisme et la monarchie y ont commencé; il renaf-

trait si le christianisme et la monarchie y étaient

abolis, 669.

ESCLAVES. Leur position chez les peuples an-

ciens, I, 246 et suiv.

ESPAGNE. Sa monarchie, son imperturbable tran-

quillité intérieure, I, 311. Considérations politiques

sur l'état de l'Espagne en 1800 et 1801, II, 373 et

suiv. Considérations sur la guerre d'Espagne en 1823,

925 et suiv.; sur sa loi salique, 981 et suiv.

ESPAGNOL. L'Espagnol est sobre, loyal, patient

et désintéressé; il est fier, il est brave, il est religieux.
Que lui veut-on de plus ou de moins? Il a les dé-
fauts de ses vertus, mais il n'a pas de vices, III,
1287.

ESPRIT L'espritest la facilité de saisiret de com-

biner les divers rapports sous lesquels un ou plu-

sieurs objets peuvent être considérés par la pensée;

III, 505. Difference de l'esprit et du génie, 506.

L'esprit cherche, le génie découvre, 510. L'esprit

réussit aussitôt qu'il se montre, mais le génie

court presque toujours la chance d'une échéance

longue et incertaine, 511. La force de l'esprit con-

siste à en connaître les bornes, 641. L'esprit de

tout homme, naturellement indépendant de toute

autorité humaine, n'obéit jamais qu'à lui-même,

lors même qu'il reçoit sa direction d'un autre,

36. Il en est de l'esprit comme de l'argent; quand

il y a beaucoup de numéraire en circulation, tout

le monde en a plus ou moins, et les plus pauvres

n'en sont pas totalement dépourvus, 1101, 1327.

Le petit esprit, c'est-à-dire l'esprit des petites

choses, a été le trait caractéristique du dernier

siècle, 1160. Il n'y a aucune production de l'esprit

bumain qui puisse être nécessaire à la société,

mais un grand nombre lui ont été funestes, II,

1425. Les hommes d'esprit n'ont jamais plus d'es-

prit que quand ils soutiennent une mauvaise cause,

1192. Esprit national, esprit de famille, esprit

de corps, leur différence, 196; leurs effets di-

vers sur les individus, 197. L'esprit de parti est

l'esprit particulier d'une partie, d'une fraction

d'un grand tout; l'esprit de corps est l'esprit, gé-

néral du corps tout entier, II, 851; différence de

l'un et de l'autre, 852 et suiv. L'esprit de corps est

un ressort puissant, mais un ressort terrible, qui

réagit infailliblement contre la main faible, inha-

bile à le diriger, I, 1038. L'esprit militaire est le

foyer de toutes les vertus qui conservent et dé-

fendent les sociétés du mépris de la vie, du cou-

rage, du désintéressement, de la générosité, de la

résignation aux sacrifices, II, 255. Le bel esprit

dissipe sa fortune de son vivant, et meurt pauvre;

le génie amasse des trésors, et les lègue à l'avenir,

III, 1386.

ESPRIT SYSTEMATIQUE. Il cherche encore

après qu'on a trouvé ; maladie particulière qui n'est
que l'inquiétude de la faiblesse, III, 948.

ESPRIT DES LOIS. Cet ovrage fécond en erreurs
de principes, a été repris par la Sorbonne, III, 487,
488. Il manque de gravité, et sa profondeur n'est
souvent que de la concision, 1408. Réflexions sur
un passage de cet écrit, II, 875 et suiv.

ESPRITS; ce qu'on appelle les beaux esprits, I,
845. Les petits esprits sont tortueux dans les affai-
res, entortillés dans leur style, apprêtés dans leurs
manières, cérémonieux dans leurs civilités. Ils ai-
ment le merveilleux dans les histoires, la profusion
des ornements dans les arts, en politique les divisions
et les balances de pouvoirs, III, 1383. Les esprits
faux sont des esprits bornés sur un point, quoiqu'ils
puissent être justes sur tous les autres, II, 1421.
Ils faussent les esprits faibles et troublent la société,
1422, 1496.

ETAT NATIF et état naturel; différence qui
existe entre l'un et l'autre, III, 449 et suiv. L'éiat
sauvage est l'état natif, l'état civilisé est l'état na-
turel, 450. L'état sauvage est contre la nature de
la société, comme l'état d'ignorance est contre la
nature de l'homme, 451.

ETAT, ROYAUME. La véritable influence d'un
possessions, dans la force de sa population, dans la
grand Etat est dans l'étendue et la contiguïté de ses
sagesse de ses lois, et dans le bon état de ses finan-
ces, II, 1119, 1128 et suiv. Manière dont un Etat
doit tenir son rang, II, 1125.

ligion l'état de grâce, a suivi, accompli et perfec-
ETAT DE GRACE. Ce qu'on appelle dans la re-
tionné l'état de nature, I, 1003.

ETATS GENERAUX; leurs fonctions, 1, 66, 67;
269, 270, 400; et suiv. En France les états généraux
composés de trois ordres, n'étaient que la réunion
de trois sociétés, religieuse, politique et domestique
dont se compose l'état civil de toute nation, I, 1023.
La différence ou la variation dans le nombre res-
portance; puisque chaque ordre était comme une
pectif de chaque ordre était tout à fait sans im-
personne délibérant à part, II, 600. Leur convoca-
tion était un dernier remède à des maux désespérés ;
c'était le corps de réserve destiné à venir au secours
de la société dans les extrêmes dangers et les be-
soins extraordinaires, III, 894, 895, 1322.

ETERNITE. L'éternité exclut toute idée de com-
mencement et de succession, III, 436. Éternité des
peines et des récompenses, preuves de son existence
et de sa nécessité, 1, 567, 568 et suiv.

ETIQUETTE. En Angleterre, l'étiquette est oD-

bal, en sorte que les grands ne peuvent dissimuler

servée avec une précision pédantesque, même au

leur supériorité, et les petits échapper à l'humilia-

tion, II, 650, 747.

ETRE. On peut juger avec certitude de l'état in-

térieur d'une société par les différentes manières

dont les familles y emploient le verbe Etre, II,

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