MARIANE, à Orgon qui regarde dans un cabinet. Si quelqu'un n'est point là qui pourroit nous entendre, MARIANE. Je suis fort redevable à cet amour de père. ORGON. C'est fort bien dit, ma fille; et pour le mériter, MARIANE. C'est où je mets aussi ma gloire la plus haute. ORGON.. Fort bien. Que dites-vous de Tartuffe notre hôte? Qui? moi? MARIANE. ORGON. Vous. Voyez bien comme vous répondrez. MARIANE. Hélas! j'en dirai, moi, tout ce que vous voudrez. SCÈNE II. ORGON, MARIANE; DORINE, ENTRANT DOUCEMENT, ET SE TENANT DERRIÈRE ÓRGON SANS ÊTRE VUE. ORGON. C'EST parler sagement... Dites-moi donc, ma fille, Qui voulez-vous, mon père, que je dise Qui me touche le cœur, et qu'il me seroit doux Tartuffe. ORGON. MARIANE. Il n'en est rien, mon père, je vous jure. Pourquoi me faire dire une telle imposture? ORGON. Mais je veux que cela soit une vérité; MARIANE. Unir. Oui, je prétends, ma fille, , par votre hymen, Tartuffe à ma famille. Il sera votre époux, j'ai résolu cela. (apercevant Dorine.) Et comme sur vos vœux je... Que faites-vous là? La curiosité qui vous presse est bien forte, DORINE. Vraiment, je ne sais pas si c'est un bruit qui part ORGON. Quoi donc! la chose est-elle incroyable? DORINE. A tel point, Que vous même, monsieur, je ne vous en crois point. ORGON. Je sais bien le moyen de vous le faire croire. Ce que je dis, ma fille, n'est point jeu. DORINE.. Allez, ne croyez point & monsieur votre père; I Hé bien! on vous croit done; et c'est tant pis pour vous. Quoi! se peut-il, monsieur, qu'avec l'air d'homme sage, Et cette large barbe au milieu du visage, Vous soyez assez fou pour vouloir....: 62 JORGON Écouter Vous avez pris céans certaines privautés an! !on oifluor Qui ne me plaisont point; je vous le dis, ma mid-fors Andoi se -DORINE, 19ake na ob anoh ́ Parlons sans nous fâcher, monsieur, je vous supplie. Vous moquez-vous des gens d'avoir fait ce complot? Votre fille n'est point l'affaire d'un bigotjoven veb on i Il a d'autres emplois auxquels il faut qu'il pense, y Et puis, que vous apporte une telle alliance?, A quel sujet aller, avec tout votre bien, Choisir un gendre gueux...? T rob un cuon r Taisez vous. S'il n'a rien, Sachez que c'est par-là qu'il faut qu'on le révère, [ tee Sa misère est sans doute une honnête misère; id i Au-dessus des grandeurs elle doit l'élever, Puisque enfin de son bien il s'est laisse, priver'impat |