The Progressive French Reader: Suited to the Gradual Advancement of Learners Generally, and Especially Adapted Tp the New Method, with Notes and a Lexicon

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Huntington and Savage, 1850 - French language - 277 pages

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Page 92 - France qui fût digne de Monsieur. Voilà un beau sujet de discourir. Si vous criez, si vous êtes hors de vous-même, si vous dites que nous avons menti, que cela est faux, qu'on se moque de vous, que voilà une belle raillerie, que cela est bien fade à imaginer ; si enfin vous nous dites des injures, nous trouverons que vous avez raison ; nous en avons fait autant que vous ; adieu. Les lettres qui seront portées par cet ordinaire vous feront voir si nous disons vrai ou non.
Page 68 - Sa passion pour la gloire, pour la guerre et pour la vengeance, l'empêcha d'être bon politique, qualité sans laquelle on n'a jamais vu de conquérant. Avant la bataille et après la victoire, il n'avait que de la modestie; après la défaite, que de la fermeté : dur pour les autres comme pour lui-même, comptant pour rien la peine et la vie de ses sujets, aussi bien que la sienne; homme unique plutôt que grand homme; admirable plutôt qu'à imiter. Sa vie doit apprendre aux rois combien un gouvernement...
Page 143 - ... brisent au loin sur les récifs ; mais au pied même des cabanes on n'entend plus aucun bruit, et on ne voit autour de soi que de grands rochers escarpés comme des murailles.
Page 92 - Madame; c'est donc Mlle de Retz? Point du tout, vous êtes bien provinciale. Ah! vraiment nous sommes bien bêtes, dites-vous, c'est Mlle Colbert. Encore moins. C'est assurément Mlle de Créqui, vous n'y êtes pas. Il faut donc à la fin vous le dire : il épouse, dimanche au Louvre, avec la permission du Roi, Mademoiselle, Mademoiselle de...
Page 155 - ... à allumer du feu. Il sentit alors par son expérience toute la faiblesse de ses ressources, et il se mit à pleurer. Virginie lui dit: "Ne pleure point, mon ami, si tu ne veux m'accabler de chagrin. C'est moi qui suis la cause de toutes tes peines, et de celles qu'éprouvent maintenant nos mères.
Page 64 - ... hautes montagnes couronnées de neige. Ces nues, ployant et déployant leurs voiles, se déroulaient en zones diaphanes de satin blanc, se dispersaient en légers flocons d'écume, ou formaient dans les cieux des bancs d'une ouate éblouissante, si doux à l'œil, qu'on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité.
Page 150 - En même temps elle lui montra son corps sillonné de cicatrices profondes* par les coups de fouet qu'elle en avait reçus. Elle ajouta : " Je voulais aller me noyer ; mais, sachant que vous demeuriez ici, j'ai dit : Puisqu'il ya encore de bons blancs dans ce pays, il ne faut pas encore mourir.
Page 153 - Ils firent ce repas frugal , remplis de joie par le souvenir de la bonne action qu'ils avaient faite le matin ; mais cette joie était troublée par l'inquiétude où ils se doutaient bien que leur longue absence de la maison jetterait leurs mères.
Page 182 - Oui, j'espère, Seigneur, en ta magnificence : Partout à pleines mains prodiguant l'existence, Tu n'auras pas borné le nombre de mes jours A ces jours d'ici-bas, si troublés et si courts. Je te vois en tous lieux conserver et produire : Celui qui peut créer dédaigne de détruire. Témoin de ta puissance et sûr de ta bonté, J'attends le jour sans fin de l'immortalité.
Page 147 - Comme deux bourgeons qui restent sur deux arbres de la même espèce, dont la tempête a brisé toutes les branches, viennent à produire des fruits plus doux, si chacun d'eux, détaché du tronc maternel, est greffé sur le tronc voisin ; ainsi ces deux petits enfants, privés de tous leurs parents, se remplissaient de sentiments plus tendres que ceux de fils et de fille, de frère et de sœur, quand ils venaient à être changés de mamelles par les deux amies qui leur avaient donné le jour. Déjà...

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