Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781: par ordre alphabétique, Volume 3

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Page 191 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 281 - C'est où je serai des suivants De ce bon monarque de France, Qui fut le père des savants, En un siècle plein d'ignorance. . Dès que j'approcherai de lui, II voudra que je lui raconte Tout ce que tu fais aujourd'hui, Pour combler l'Espagne de honte.
Page 282 - Mais s'il demande à quel emploi Tu m'as occupé dans le monde, Et quel bien j'ai reçu de toi , Que veux-tu que je lui réponde...
Page 571 - Non, les enfers impitoyables Ne pourront inventer des horreurs comparables Aux tourmens qu'elle m'a donnés. Goûtons l'unique bien des cœurs infortunés, Ne...
Page 200 - L'Aurore déployoit l'or de fa trèfle blonde, Et femoit de rubis le chemin du Soleil : Enfin ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu'il foit jamais venu pour éclairer le monde : Quand la jeune Philis au vifage riant , Sortant de fon palais plus clair que l'Orient , Fit voir une lumière & plus vive & plus belle.
Page 533 - Public déformais faiciné par ies guides , Ne veut qu'être ébloui par des éclairs rapides. Amoureux du bizarre , avide du nouveau , Et pour comble d'erreur , ennemi du vrai beau.
Page 453 - J'aime à trouver, quand il fait froid, Grand feu dans un petit endroit; Les délicats font grande chère, Quand on leur sert, dans un repas, De grand vin dans un petit verre, De grands mets dans de petits plats.
Page 212 - On n'eft point belle avant quinze ans. A quinze ans finit la culture ; le bouton alors devient fleur : C'eft à quinze ans que la Nature Parle à nos fens , nous donne un...
Page 374 - Marin eurent, par hafardj leur effet ; il n'en fallut pas davantage pour le faire écouter comme un Oracle. Tel eft le fort de cette forte de Prophetes ; on conferve le fouvenir de quelques faits qui fe font trouvés d'accord avec leurs prédictions , & on en oublie mille où ils fe font trompés. Il faut avouer que , graces à l'ignorance qui n'étoit pas encore diffipée de fon temps , l'Aftrologue Marin n'eut pas à fe repentir dû genre d'étude auquel il s'étoit attaché.
Page 34 - II lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. Approche-t-il du but? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c'est le soir d'un beau jour.

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