Oeuvres complètes de Montesquieu ...Garnery, 1822 - French literature |
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Page 44
... empire de la mer ; c'est peut - être la seule chose que l'argent seul ne peut pas faire . Et si de nos jours un grand prince réussit d'a- bord , l'expérience a fait voir à d'autres que c'est un exemple qui peut être plus ad- miré que ...
... empire de la mer ; c'est peut - être la seule chose que l'argent seul ne peut pas faire . Et si de nos jours un grand prince réussit d'a- bord , l'expérience a fait voir à d'autres que c'est un exemple qui peut être plus ad- miré que ...
Page 54
... empire des Turcs . La Grèce se maintenoit par une espèce de balance : les Lacédémoniens étoient pour l'ordinaire alliés des Etoliens ; et les Macé- doniens l'étoient des Achaïens . Mais , par l'arrivée des Romains , tout équilibre fut ...
... empire des Turcs . La Grèce se maintenoit par une espèce de balance : les Lacédémoniens étoient pour l'ordinaire alliés des Etoliens ; et les Macé- doniens l'étoient des Achaïens . Mais , par l'arrivée des Romains , tout équilibre fut ...
Page 58
... empire de Syrie , avoit , à la fin de sa vie , détruit le royaume de Lysimaque . Dans la confusion des choses , plusieurs provinces se soulevè- rent les royaumes de Pergame , de Cappa- doce et de Bithynie , se formèrent . Mais ces ...
... empire de Syrie , avoit , à la fin de sa vie , détruit le royaume de Lysimaque . Dans la confusion des choses , plusieurs provinces se soulevè- rent les royaumes de Pergame , de Cappa- doce et de Bithynie , se formèrent . Mais ces ...
Page 59
... empire des Perses et celui de Syrie ne furent jamais si forts que celui des Parthes , qui n'avoit qu'une partie des provinces des deux premiers . Si Cyrus n'avoit pas conquis le royaume de Lydie , si Séleucus étoit resté à Babylone , et ...
... empire des Perses et celui de Syrie ne furent jamais si forts que celui des Parthes , qui n'avoit qu'une partie des provinces des deux premiers . Si Cyrus n'avoit pas conquis le royaume de Lydie , si Séleucus étoit resté à Babylone , et ...
Page 81
... empire . C'étoit une manière lente de conquérir . On vainquoit un peuple , et on se contentoit de l'affoiblir ; on lui imposoit des conditions qui le minoicnt insensiblement ; s'il se rcle- voit , on l'abaissoit encore davantage ; et il ...
... empire . C'étoit une manière lente de conquérir . On vainquoit un peuple , et on se contentoit de l'affoiblir ; on lui imposoit des conditions qui le minoicnt insensiblement ; s'il se rcle- voit , on l'abaissoit encore davantage ; et il ...
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Common terms and phrases
alliés Ammien Marcellin Annibal Antiochus Antoine Appien armées romaines armes Auguste auroit avoient barbares bataille bataille de Cannes blique Brutus c'étoit Caligula Carthage Carthaginois cause cavalerie César Chap choses chrétiens Cicéron citoyens Comnène conquêtes Constantin Constantinople consuls continuelle crimes culte d'abord Denys d'Halicarnasse dieux Dion disoit donner empereurs empire ennemis établi état étoient étoit Etoliens eurent eût faisoient faisoit falloit firent foible foiblesse forces fût gens Goths gouvernement grandeur Grecs guerre punique guerres civiles hommes ibid Justinien l'empereur l'Italie légions lois Macédoine magistrats magistrature mains Marius ment militaire Mithridate monde n'avoient n'avoit n'étoient n'y avoit nations paix paroît Parthes patriciens pays Perses peuple romain Polybe Pompée pouvoient pouvoit presque prince Procope provinces puissance règne religion rent répu république rois Rome seconde guerre punique sénat soldats romains suiv Sylla Syrie terres Tibère tion Tite-Live tribuns troupes Turcs tyrannie vaincu Vandales Végèce victoire vouloit Voyez
Popular passages
Page 122 - D'ailleurs , dans les guerres civiles , il se forme souvent de grands hommes , parce que , dans la confusion , ceux qui ont du mérite se font jour, chacun se place et se met à son rang; au lieu que, dans les autres temps, on est placé, et on l'est presque toujours tout de travers.
Page 120 - Pompée éperdu ne vit, dans les premiers moments de la guerre, de parti à prendre que celui qui reste dans les affaires désespérées; il ne sut que céder et que fuir; il sortit de Rome, y laissa le trésor public ; il ne put nulle part retarder le vainqueur; il abandonna une partie de ses troupes, toute l'Italie, et passa la mer. On parle beaucoup de la fortune de César : mais cet homme extraordinaire...
Page 207 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes...
Page 162 - C'est ici qu'il faut se donner le spectacle des choses humaines. Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises , tant de sang répandu , tant de peuples détruits , tant de grandes actions , tant de triomphes, tant de politique , de sagesse, de prudence , de constance, de courage; ce projet d'envahir tout , si bien formé , si bien soutenu , si bien fini , à quoi aboutit-il ? qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres.
Page 93 - Il ya de mauvais exemples qui sont pires que les crimes; et plus d'états ont péri parce qu'on a violé les mœurs que parce qu'on a violé les lois.
Page 122 - Il n'ya point d'État qui menace si fort les autres d'une conquête que celui qui est dans les horreurs de la guerre civile.
Page 36 - Il n'ya rien de si puissant qu'une république où l'on observe les lois, non pas par crainte, non pas par raison, mais par passion, comme furent Rome et Lacédémone : car pour lors, il se joint à la sagesse d'un bon gouvernement toute la force que pourroit avoir une faction.
Page 9 - L'histoire moderne nous fournit un exemple de -ce qui arriva pour lors à Rome; et ceci est bien remarquable : car, comme les hommes ont eu dans tous les temps les mêmes passions, les occasions qui produisent les grands changements sont différentes, mais les causes sont toujours les mêmes.
Page 104 - Il peut y avoir de l'union dans un état où l'on ne croit voir que du trouble , c'est-à-dire une harmonie d'où résulte le bonheur, qui seul est la vraie paix. Il en est comme des parties de cet univers, éternellement liées par l'action des unes et la réaction des autres. Mais dans l'accord du despotisme asiatique, c'està-dire de tout gouvernement qui n'est pas modéré , il ya toujours une division réelle. Le laboureur, l'homme de guerre , le négociant , le magistrat , le noble, ne sont...
Page 45 - La seconde guerre punique est si fameuse que tout le monde la sait. Quand on examine bien cette foule d'obstacles qui se présentèrent devant Aunibal , et que cet homme extraordinaire surmonta tous , on a le plus beau spectacle que nous ait fourni l'antiquité.