Textes classiques de la littérature française: extraits des grands écrivains franćais. Moyen Âge, XVIe et XVIIe siècles, Volume 1 |
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Page 358
Tantôt , comme une abeille ardente à son ouvrage , Elle s'en va de fleurs dépouiller le rivage : Elle peint les festins , les danses et les ris ; Vante un baiser cueilli sur les lèvres d'Iris , Qui mollement résiste , et , par un doux ...
Tantôt , comme une abeille ardente à son ouvrage , Elle s'en va de fleurs dépouiller le rivage : Elle peint les festins , les danses et les ris ; Vante un baiser cueilli sur les lèvres d'Iris , Qui mollement résiste , et , par un doux ...
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Popular passages
Page 429 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 429 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 447 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons...
Page 438 - Qu'un ciron lui offre, dans la petitesse de son corps, des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des...
Page 405 - L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 250 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 384 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 290 - Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait : je n'en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré.
Page 405 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 362 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.